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« Le
président du CIO a observé lundi à Londres une minute de silence
inopinée à la mémoire des 11 Israéliens tués lors des JO de Munich en
1972, tentant ainsi d'apaiser la polémique née de son refus de leur
rendre hommage lors de la cérémonie d'ouverture des JO, vendredi. »
Alors
que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Europe continue à
s'incliner face au dictat juif ne ratant nulle occasion susceptible
d'exhiber et de faire valoir son pseudo statut d'éternelle victime,
l'arabe continue à payer de sa chaire ce que le génocide européen des
années quarante a semé comme haine dans le cœur des rescapés. Haine que
ces derniers continuent à déverser depuis plus de 65 ans en toute
impunité sur un peuple totalement étranger au crime européen ayant
gazéifié les juifs pour en réduire des milliers en pâte de savon.
Eprouvant
la honte de son crime, l'Europe n'ose hélas admettre sa responsabilité
morale dans les conséquences directes de l'exportation vers le
Moyen-Orient d'une haine habitant toute une génération des rescapés de
ce crime. Une haine qui a été délocalisée, notamment pour épargner à
l'Europe d'en subir les conséquences sur son propre territoire. Cette
haine qui continue depuis près de soixante dix ans à être déversée au
quotidien sur des innocents dépossédés de leur patrie et subissant
génération après génération persécutions, exécutions, et assassinats
arbitraires minutieusement préparés, n'épargnant ni hommes ni femmes, ni
jeunes ni moins jeunes, allant du leader au plus démuni des
palestiniens.
Les arabes ont déjà payé et continuent à payer très cher la facture de LA PAGE D'UNE HISTORE BARBARE PUREMENT EUROPEENNE.
Les assassinats de palestiniens et de non palestiniens se font en
continue. Les palestiniens sont poursuivies et exécutés là où ils
essaient de chercher refuge. Même à des milliers de kilomètres, ils ne
peuvent avoir la paix. Après avoir quitté le Liban suite aux massacres
de Sabra et Chatila, ils n'ont pu avoir la paix en Tunisie, là où ils
étaient poursuivis pour être gratuitement attaqués. Au vu des distances
géographiques entre la Tunisie et Israël, cet état voyou n'avait nul
argument à faire valoir pour justifier son crime répétitif contre un
état souverain et des réfugiés y ayant fui, autre que son maladif
sentiment d'insécurité hérité du traumatisme du génocide.
Un
sentiment d'insécurité qu'elle fait payer depuis son implantation au
cœur du moyen orient à tous ses voisins arabes et qu'elle a déjà
amplement fait supporté à tous les arabes de l'Atlantique au Golf. Au
nom de son pathologique sentiment d'insécurité, Israël s'arroge le droit
de violer la légalité internationale dans toutes ses expressions. C'est
ainsi que l'aviation de cet état CRIMINEL, s'est
permise à plus d'une reprise de violer l'espace aérien tunisien pour
mener des attaques aériennes prenant pour cible les leaders palestiniens
réfugiés en Tunisie dont notamment Yasser Arafat qui échappa à plus
d'une reprise à la mort, mais dont plusieurs compagnons ont été éliminés
au cours de raids ayant par ailleurs porté gravement atteinte à la
souveraineté d'une nation, qu'Israël n'accepte guère la pareille.
A
plus d'une reprise, les assassinats collectifs d'arabes innocents ont
touché non pas une dizaine de victimes, mais des centaines, voire des
milliers. De décennie en décennie l'Etat criminel ne connaît de répit.
La persécution de l'arabe est d'ailleurs loin de n'être limitée qu'au
territoire arabe. Où il se trouve, l'arabe est persécuté par cet état
voyou semant ses agents de par les quatre coins du monde à l'image des
mines anti-personnelles. Agents s'acharnant à neutraliser toute volonté
d'affirmation de l'arabe pressentie comme menace à sa stratégie
dominatrice, ou voulant échapper à son contrôle, à sa domination et ou à
la possibilité de s'en servir directement ou indirectement pour
alimenter sa logique expansionniste. Sans dresser un tableau exhaustif
de tous les crimes les uns plus ignobles que d'autres, je m'arrêter sur
quelques faits marquants que l'humanité ne devrait continuer à passer
sous silence, puisque de par leur nature, ces faits sont manifestement
des crimes contre l'humanité:
-
A la fin des années quarante ce sont des exécutions massives de
familles entières chassées de leurs maisons dans les villes et villages
de l'actuel état israélien, érigé sur fond d'expulsion et d'assassinat
d'innocents, dont le seul crime est d'être nées palestinien au moment où
l'Europe se sentait le devoir d'aider les rescapés juifs de son ignoble
crime à bâtir un état.
-
A la fin des années 60, c'est carrément au cœur de la symbolique que
l'Etat voyou choisit de frapper en incendiant la mosquée El Aksa avec
bien évidemment un lot de victimes qui reste méconnus de la majorité des
européens.
-
Au début des années 80, c'est le massacre de Sabra et Chatila, dont
beaucoup d'européens n'ont entendu parler que lors de la plainte portée
contre Ariel Charon en Belgique, au vu de sa loi de compétence
universelle, que le parlement belge a aussitôt restreint pour éviter un
procès contre ce génocidaire.
-
A début du millénaire, ce fut le massacre à Jénine. Des quartiers
entiers étaient rasés, avec leurs habitants. Les caméras ont été bien
évidemment interdits d'accès, pour ne laisser point de traces pouvant
animer un jour la conscience et le devoir de mémoire, ou aboutir à des
commémorations de massacres, susceptibles d'interpeller directement ou
indirectement l'européen au vu notamment de leurs causes lointaine
découlant de la sombre page de l'histoire du continent européen.
Entre-temps, Israël continue à contraindre les européens au devoir de
mémoire vis-à-vis des juifs, tout en les poussant à banaliser un des
pires crimes que l'humanité ait connu depuis 1948.
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Prions
pour que la conscience collective européenne apprenne à se soustraire à
son chronique aveuglement, afin qu'elle bannisse enfin les "deux poids
deux mesures", qui biaisent sa perception de réalités, dont des millions
d'arabes sont victimes. Réalités que l'européen ne parvient toujours
pas à lire sous le même angle que celui via lequel il lie d'autres dont
les victimes sont juives, fussent-elles en nombre très restreint, par
rapport à l'ampleur de massacres d'arabes dont le bilan s'alourdit
d'année en année, notamment avec ce qui s'est passé l'année passée en
Libye et ce qui continue à se dérouler sous nos yeux en Syrie.
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