Le cinquantenaire d’échec de l’entente africaineLe 24 mai 2013
Il
ne saurait échapper à tout esprit éveillé, que la matérialisation en
efficience d’une entente sous revendications et représentations politico
juridiques, passe inexorablement par la sécurisation des valeurs
prônées et escomptées par le désir d’entente.
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De l’OUA à l’U-A la trahison se fortifie…
L’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) s’était donnée pour principales missions :
1- Promouvoir l’unité et la solidarité des Etats africains.
2- De faire acte de voix collective du continent.
3- Lutter à l’éradication du colonialisme.
L’Union Africaine qui succédera en 2002, elle s’orienta plus dans :
1- La promotion de la démocratie.
2- Les Droits de l’Homme.
3- Le
développement à travers l’Afrique, surtout par l’augmentation des
investissements extérieurs par l’intermédiaire du programme du Nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Autrement
de l’OUA à l’U-A, la continuité fut actée sans qu’aient
été pour partie réalisés les visés par la défunte OUA. Tant l’Afrique
ne s’exprime que par les voix discordantes et dissonantes en appui de
particularisme culturel et historique ; Que fut sanctifiée « de trahison
? » la remise à la dépendance extérieure pour le développement.
…la désolation s’enracine.
Pour
tout scrutateur de la posture de l’Afrique dans ce monde de toujours
gouverné par les questions sécuritaires, ce dont s’en référent le
belliciste de guerre dite préventive, et d’accompagnement
l’innovation technologiques de toujours plus meurtrière sous
l’invocation de dissuasion : il ne saute qu’au yeux que d’échecs dans
la participation et matérialisation à la
prévention et la
dissuasion à l’observation de l’Afrique. Depuis un cinquantenaire, que
d’envolées lyriques autour des postures bénéfiques de la force par
l’entente solidaire ou la communion des politiques en guise de
puissance. Le résultat n’en reste de toujours pas éloigné de
l’intentionnel…à en croire qu’un cinquantenaire n’est en soi suffisant
pour exprimer et matérialiser des volontés et réalités criardes de
nécessitées à l’émergence.
De
la froideur de la constatation d’échec de sécurisation des espaces
territoriaux et des populations, par l’entremise première des Africains,
comme le dévoile désolément la récente intervention française au Mali,
et l’innombrable des échecs africains au Darfour, en R.D Congo, à
Madagascar, en Somalie, etc., s’impose de constat l’existence d’un
machiavélisme concerté à l’échec.
Des causes de l’échec de l’entente africaine
Le
succès d’une entente ne trouvant écho, adhésion populaire, et cause
efficiente, qu’à la mesure où elle est portée par de forte personnalité
d’esprit et au courage certain ; comme en connu l’Afrique avec des
leaders tels
que le jeune Thomas Sankara et l’expérimenté Mouammar Kadhafi. Hors
ces derniers furent victime, par préméditation, d’assassinat avec
l’assentiment complice par inaction de secours sécuritaire de leurs
pairs Africains. Ainsi, les revendications d’ententes au mieux être en
développements territoriaux et mieux vivre en harmonie des populations
africaines, se voient abandonnées à des dirigeants ectoplasmiques.
Pas
donc étonnant que l’Afrique soit de toujours dépendante pour des
questions sécuritaires en tous genres de l’étranger. Ce qui non pas
d’une ironie gouverne l’intention aux développements de l’U-A.
La forfaiture de la sécurisation africaine
La
perception première de la sécurité étant celle de nature militaire,
l’échec dans ce domaine est des plus
criard et certainement enfoui de malhonnêteté africaine. Tant il est
indiscutable que les forces en armes de défenses et de sécurités
africaines, formées exclusivement pour ce qui est de l’encadrement selon
le précepte soutenu par l’U-A (concours extérieurs), ne sont
spécialisée qu’à faire face à la menace
interne : autrement formées à châtier les mouvements contestataires non
armés en interne.
Ainsi,
aucune armée africaine (exception dans de moindre mesure de celle Sud
africaine) ne saurait prétendre à l’indépendance en matière
d’équipements en armement et
surtout en ravitaillement. Tout comme d’instruction selon des préceptes
tirés du savoir faire et environnement
occidental, les armées africaines ne sont aucunement préparées à faire
face à leur propre environnement. Comme le confère la récente débâcle de
celle malienne face à l’intervention d’une cohorte hétéroclite bien
moins équipés par ailleurs. Si l’armée tchadienne fut sollicitée en
concours de victoire par la force du nombre et la supériorité de
l’équipement à de celle française au Mali, cela n’est autrement la
conséquence de son aguerrissement tiré de la guerre qu’elle mena à la
Libye dans les années 80. Ce qui relègue, de défaut d’aptitude à
l’environnement qui est leur, les nombreuses autres forces armées
africaines (650 Burkinabés, 400 Béninois, 650 Nigériens, 800 Nigérians,
400 Togolais, etc.) qu’à une présence de cérémonial. Il n’est pas à
omettre que dans le cadre de l’intervention et la sécurisation de ce
territoire
qu’est le Mali, la communauté internationale projette et s’investit
déjà par l’entremise de forces occidentales (britanniques, françaises,
us, etc.) à la réformation adaptée à l’environnement d’unités de forces
armées maliennes.
L’ancrage de l’échec
sécuritaire
À
la survenance de l’U-A, il fut allégué, d’ancrage d’intentionnel, le
nécessaire de la mise en place d’une armée africaine à vocation
internationale. Autrement composée d’unités des armées africaines
existantes…donc d’unités à la
l’incompétence certaine. Il est de ce constat ou cette affirmation,
opportun de rappeler la volte face de la force multi internationale de
l’Afrique Centrale (FOMAC), qui composée d’unités des armées de cinq
des six pays
devant la composer (Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée
Equatoriale, République Centrafricaine, Tchad) s’est illustrée par son
refus et incapacité à combattre une rébellion mal et peu équipée et
faiblement constituée en terre centrafricaine (Chute du régime Bozizé à
la faveur d’un remplacement par la Séléka : alliance en langue Sango
locale).
Ainsi
donc, l’intentionnelle de la mise en place d’une future protectrice
armée africaine internationale prendrait plus la pas de ce que l’on
nomme d’immodeste : éléphant blanc. Non seulement celle-ci en l’état de
ses balbutiements actuel se trouverait sous le commandement d’un chef en
piteuse en santé, l’ex général de corps d’armée et ex président
intérimaire de transition de Guinée-Conakry, Sékouba Konaté, et dont les
faits d’armes ne sont élogieux (autre ectoplasme) ; mais l’ensemble des
ces officiers encadrant inconnus pour l’heure, ne serait distinct de
formation de ceux en exercice déplorable des incompétentes forces armées
actuelles.
Et
en poursuite d’inefficacité, la dépendance de cette probable future
armée internationale africaine, en sera de plus belle de l’extérieure
(projection U-A) en matière d’équipements et autres logistiques et
ravitaillements. Il n’est pas à méconnaître ou négliger le nécessaire de
réformation à l’exercice et surtout au maniement des armes que devront
suivre, aux résultats incertains, les militaires de cette future armée
internationale africaine, en ce qu’ils ne sont certainement pas équipés
de matériels identiques dans leur pays de
rattachement.
Le nécessaire d’une réappropriation et réorientation de l’entente africaine
L’entente
africaine majeure de nos jours qu’est l’U-A, désole ou s’inscrit plutôt
dans la droite ligne de sa politique de recours à l’investissement
extérieur par son financement extérieur à pas moins 77% à la
concrétisation de son existence par l’Union Européenne (U-E). D’une
autre abjection ou bondieuserie, les bâtiments abritant le
siège institutionnel lui ont été offert par la coopération chinoise.
Faits
qui de fond d’humiliation ne se portent guère à la valorisation d’un
esprit d’entente. Pas étonnant en occurrence que la sécurisation des
intentions gouvernées par les missions allouées aux différentes
ententes, ne puisse en être autrement et de facto populairement
soutenue.
L’entente africaine pour être sauve, se doit de se sauver des préceptes et conditionnalités
actuelles de l’assistance extérieure. Ceux-ci n’ouvrant qu’à la
dépendance et domination des
populations africaines, et de
conséquence à l’affaiblissement de toute émergence sociétaire, et de
menace au renforcement de la non sérénité et pérennité de toute entente.
Et d’inévitablement, cela nécessite l’émergence d’une ou plusieurs
forte(s) personnalité(s) à la tête d’un ou plusieurs Etat(s)
africain(s), qui si non suivi par leurs autres pairs dans la rénovation
de l’entente africaine devra/devront s’en remettre aux populations transnationales et d’avec elles instituées une nouvelle forme d’entité représentative.
Joseph TAPA
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