Erdogan le conquérant
Mise en garde d'un expert
Russe: Possibilité d'une guerre élargie au Moyen Orient
"Le Moyen Orient se prépare à une bataille
d'envergure qui affectera probablement la partie russe du Caucase et ceci à son
tour se répercutera sur toute la Russie" Konstantin Sivkov lors d'une
Interview accordée à La Voix De La Russie
Konstantin
Sivkov
Mardi 27
Novembre 2012
La Turquie a demandé à l'OTAN de
déployer des missiles "Patriot" du côté turc prés de la frontière
turco syrienne
Au cours d'une interview avec La Voix de la Russie, l'analyste russe, Konstantin Sivkov, a dit :
"Déployer ces missiles en Turquie sera dangereux pour les avions de l'armée syrienne - c'est évident. Une chose moins prégnante c'est que la Turquie se prépare à une guerre contre la Syrie. Si effectivement une attaque contre la Syrie à partir du territoire de la Turquie se produit cela sera très probablement une attaque non pas de l'armée turque mais des forces de l'OTAN."
"Le Moyen Orient se prépare à une bataille d'envergure qui affectera probablement la partie russe du Caucase et ceci à son tour se répercutera sur toute la Russie" a ajouté Mr Sivkov.
Le déploiement de missiles Patriot en Turquie cela veut dire une zone d'exclusion aérienne.
Le déploiement prévu par les pays de l'OTAN des systèmes de défense aériens Patriot du côté turc de la frontière avec la Syrie cela revient en fait à imposer une zone d'exclusion aérienne pour l'aviation syrienne en contournant le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Cette opinion a été émise par Vladimir Kudelev, chercheur renommé au Russian Institute for Oriental Studies -Institut Russe d'Etudes Orientales.
Il pense que les systèmes Patriot pourraient influencer de façon cruciale les combats entre les troupes gouvernementales et l'opposition au Nord de la Syrie car les militants obtiendront ainsi une zone "protégée" de 200 à 250 Km de large tout le long de la frontière turco syrienne.
Le déploiement des Patriot saperait le rôle du conseil de sécurité de l'ONU qui selon des experts n'autorisera pas l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne pour l'aviation syrienne.
L'OTAN est très intéressée par le déploiement des systèmes de défense aérienne des missiles Patriot
Les plans de déploiement des systèmes de défense aérienne des missiles Patriot sur la frontière turco syrienne sont de nature défensive a dit le Secrétaire Général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une conversation téléphonique avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov. Auparavant Moscou avait exprimé son inquiétude concernant la militarisation de la région.
La conversation téléphonique mentionnée ci dessus a eu lieu à l'initiative du secrétaire général de l'OTAN. Moscou a dit que Rasmussen voulait clarifier la situation concernant le déploiement des systèmes de défense aérienne de missiles Patriot sur le territoire turc. Ankara a déposé une demande formelle le 21 Novembre auprès de l'OTAN. L'information publiée à plusieurs reprises dans la presse le mois dernier disait qu'Ankara se préparait à déposer la demande à Bruxelles. En agissant ainsi il est possible qu'Ankara ait voulu indirectement mettre la pression sur ses alliés de l'OTAN. Comme vous le savez jusqu'à tout récemment l'OTAN s'est opposé à une implication dans le conflit entre la Turquie et la Syrie a fait remarqué un analyste politique, Stanislav Tarasov.
"Ils ont commencé à demander à l'OTAN de s'impliquer dans le conflit utilisant la Clause N°5 de l'Alliance - la défense des territoires. Ce qui voulait dire qu'ils voulaient entrainer l'OTAN dans le conflit et par conséquent de s'assurer de sa présence militaire dans la région. L'OTAN a dit "NON". Alors ils ont eu recours à la Clause N°4 - provision portant sur l'aide.
L'OTAN a répondu qu'elle étudierait la demande de la Turquie immédiatement. Et le ministre des affaires étrangères allemand a dit que la demande de la Turquie devrait être satisfaite sans délais. Des informations dans les médias ont même dit que Berlin était prêt à fournir à la Turquie des missiles pour les systèmes de défense aérienne Patriot mais également d'envoyer 120 soldats de la Bundeswehr dans la région. La Turquie n'a pas seulement déployé ses forces le long de la frontière mais a également voté une loi autorisant l'envoi de troupes dans le territoire de son voisin en cas de menace militaire. La raison invoquée pour cette militarisation sur une large échelle c'était des tirs de missiles du territoire syrien qu'un responsable de Damas a dit avoir été accidentels. Toute escalade de ce conflit est inadmissible a dit le ministre des affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, le 23 Novembre. Moscou est tout a fait conscient de l'inquiétude de la Turquie de même que des arguments de l'OTAN mais ce qui est important dans ce cas là c'est le potentiel non les intentions - c'est pourquoi toute militarisation de la frontière turco syrienne peut conduire à des évènements incontrôlables a dit le ministre russe.
i["Toute accumulation d'armes crée certains risques et pousse ceux qui aimerait avoir recours à des forces extérieures à le faire. Nous croyons que cela n'arrivera pas et que tous les acteurs extérieurs feront montre d'un maximum de responsabilité en en faisant une estimation des développement actuels dans la région".
En terme diplomatique cela veut dire que les évènements en Syrie pourraient prendre une tournure "à la libyenne" dit l'expert. Comme vous le savez l'opposition perd ses soutiens et Assad a la supériorité militaire en Syrie actuellement selon ce qu'a dit l'expert en études orientales, Azhdar Kurtov.
"La frontière turco syrienne a un relief montagneux spécifique. Dans de telles conditions l'aviation de combat est une méthode trés efficace pour combattre les rebelles. Donc si la Turquie déploie des systèmes de missiles Patriot de défense aérienne sur son propre territoire elle pourra bloquer la Syrie en utilisant sa propre aviation sur les régions frontalières de son propre territoire ce qui pourrait changer les développements militaires dans la région. Alors que le renversement du régime de Kadhafi était en cours une zone d'exclusion aérienne a été établie au dessus de la Libye. Une chose de ce genre pourrait être crée prés de frontière turco syrienne."
Les craintes de Moscou pourraient également venir de quelque chose qui n'est pas directement lié à la crise en Syrie a dit un analyste politique turc, Barysh Adybelli :
"Moscou pense que dans le cas ou les systèmes de défense de missiles Patriot sont déployés en Turquie ils peuvent être utilisés comme un des éléments du système de pré alerte - c'est à dire comme un des éléments du système de défense européen de missiles ce que les USA défendent actuellement avec ardeur."
Les dirigeants d'Ankara ont réagi aux déclarations de Moscou le 23 Novembre. Le premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a dit que la réaction de Moscou au déploiement des systèmes de missiles Patriot de défense aérienne était une erreur, ajoutant que la Russie essayait de présenter un problème interne à la Turquie comme son propre problème.
Néanmoins les craintes subsistent....
Article intégral d'Origine sur Voice of Russia
Traduction Mireille Delamarre/PNV
Au cours d'une interview avec La Voix de la Russie, l'analyste russe, Konstantin Sivkov, a dit :
"Déployer ces missiles en Turquie sera dangereux pour les avions de l'armée syrienne - c'est évident. Une chose moins prégnante c'est que la Turquie se prépare à une guerre contre la Syrie. Si effectivement une attaque contre la Syrie à partir du territoire de la Turquie se produit cela sera très probablement une attaque non pas de l'armée turque mais des forces de l'OTAN."
"Le Moyen Orient se prépare à une bataille d'envergure qui affectera probablement la partie russe du Caucase et ceci à son tour se répercutera sur toute la Russie" a ajouté Mr Sivkov.
Le déploiement de missiles Patriot en Turquie cela veut dire une zone d'exclusion aérienne.
Le déploiement prévu par les pays de l'OTAN des systèmes de défense aériens Patriot du côté turc de la frontière avec la Syrie cela revient en fait à imposer une zone d'exclusion aérienne pour l'aviation syrienne en contournant le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Cette opinion a été émise par Vladimir Kudelev, chercheur renommé au Russian Institute for Oriental Studies -Institut Russe d'Etudes Orientales.
Il pense que les systèmes Patriot pourraient influencer de façon cruciale les combats entre les troupes gouvernementales et l'opposition au Nord de la Syrie car les militants obtiendront ainsi une zone "protégée" de 200 à 250 Km de large tout le long de la frontière turco syrienne.
Le déploiement des Patriot saperait le rôle du conseil de sécurité de l'ONU qui selon des experts n'autorisera pas l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne pour l'aviation syrienne.
L'OTAN est très intéressée par le déploiement des systèmes de défense aérienne des missiles Patriot
Les plans de déploiement des systèmes de défense aérienne des missiles Patriot sur la frontière turco syrienne sont de nature défensive a dit le Secrétaire Général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une conversation téléphonique avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov. Auparavant Moscou avait exprimé son inquiétude concernant la militarisation de la région.
La conversation téléphonique mentionnée ci dessus a eu lieu à l'initiative du secrétaire général de l'OTAN. Moscou a dit que Rasmussen voulait clarifier la situation concernant le déploiement des systèmes de défense aérienne de missiles Patriot sur le territoire turc. Ankara a déposé une demande formelle le 21 Novembre auprès de l'OTAN. L'information publiée à plusieurs reprises dans la presse le mois dernier disait qu'Ankara se préparait à déposer la demande à Bruxelles. En agissant ainsi il est possible qu'Ankara ait voulu indirectement mettre la pression sur ses alliés de l'OTAN. Comme vous le savez jusqu'à tout récemment l'OTAN s'est opposé à une implication dans le conflit entre la Turquie et la Syrie a fait remarqué un analyste politique, Stanislav Tarasov.
"Ils ont commencé à demander à l'OTAN de s'impliquer dans le conflit utilisant la Clause N°5 de l'Alliance - la défense des territoires. Ce qui voulait dire qu'ils voulaient entrainer l'OTAN dans le conflit et par conséquent de s'assurer de sa présence militaire dans la région. L'OTAN a dit "NON". Alors ils ont eu recours à la Clause N°4 - provision portant sur l'aide.
L'OTAN a répondu qu'elle étudierait la demande de la Turquie immédiatement. Et le ministre des affaires étrangères allemand a dit que la demande de la Turquie devrait être satisfaite sans délais. Des informations dans les médias ont même dit que Berlin était prêt à fournir à la Turquie des missiles pour les systèmes de défense aérienne Patriot mais également d'envoyer 120 soldats de la Bundeswehr dans la région. La Turquie n'a pas seulement déployé ses forces le long de la frontière mais a également voté une loi autorisant l'envoi de troupes dans le territoire de son voisin en cas de menace militaire. La raison invoquée pour cette militarisation sur une large échelle c'était des tirs de missiles du territoire syrien qu'un responsable de Damas a dit avoir été accidentels. Toute escalade de ce conflit est inadmissible a dit le ministre des affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, le 23 Novembre. Moscou est tout a fait conscient de l'inquiétude de la Turquie de même que des arguments de l'OTAN mais ce qui est important dans ce cas là c'est le potentiel non les intentions - c'est pourquoi toute militarisation de la frontière turco syrienne peut conduire à des évènements incontrôlables a dit le ministre russe.
i["Toute accumulation d'armes crée certains risques et pousse ceux qui aimerait avoir recours à des forces extérieures à le faire. Nous croyons que cela n'arrivera pas et que tous les acteurs extérieurs feront montre d'un maximum de responsabilité en en faisant une estimation des développement actuels dans la région".
En terme diplomatique cela veut dire que les évènements en Syrie pourraient prendre une tournure "à la libyenne" dit l'expert. Comme vous le savez l'opposition perd ses soutiens et Assad a la supériorité militaire en Syrie actuellement selon ce qu'a dit l'expert en études orientales, Azhdar Kurtov.
"La frontière turco syrienne a un relief montagneux spécifique. Dans de telles conditions l'aviation de combat est une méthode trés efficace pour combattre les rebelles. Donc si la Turquie déploie des systèmes de missiles Patriot de défense aérienne sur son propre territoire elle pourra bloquer la Syrie en utilisant sa propre aviation sur les régions frontalières de son propre territoire ce qui pourrait changer les développements militaires dans la région. Alors que le renversement du régime de Kadhafi était en cours une zone d'exclusion aérienne a été établie au dessus de la Libye. Une chose de ce genre pourrait être crée prés de frontière turco syrienne."
Les craintes de Moscou pourraient également venir de quelque chose qui n'est pas directement lié à la crise en Syrie a dit un analyste politique turc, Barysh Adybelli :
"Moscou pense que dans le cas ou les systèmes de défense de missiles Patriot sont déployés en Turquie ils peuvent être utilisés comme un des éléments du système de pré alerte - c'est à dire comme un des éléments du système de défense européen de missiles ce que les USA défendent actuellement avec ardeur."
Les dirigeants d'Ankara ont réagi aux déclarations de Moscou le 23 Novembre. Le premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a dit que la réaction de Moscou au déploiement des systèmes de missiles Patriot de défense aérienne était une erreur, ajoutant que la Russie essayait de présenter un problème interne à la Turquie comme son propre problème.
Néanmoins les craintes subsistent....
Article intégral d'Origine sur Voice of Russia
Traduction Mireille Delamarre/PNV
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