Lundi 4 mars 2013
Des avocats manifestent leur soutien au gouvernement
syrien
.
3 mars 2013
« Appel pour la paix en Syrie »
Voici
bientôt deux ans que les pouvoirs publics et les médias occidentaux
dirigent un concert
d’accusations contre le chef légal et légitime de l’État syrien,
contre son gouvernement et contre l’armée de son pays. Ils cherchent
ainsi à faire passer la victime pour le coupable, comme ils
l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait précédemment pour
d’autres États libres et indépendants.
Car
des bandes armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour
certaines de l’étranger,
sèment la terreur en Syrie. Quoi de plus normal, pour le régime
légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et son
armée ? Au regard des principes élémentaires du droit
public, seuls garants d’une paix relative entre les nations, ceux
qui sont à la tête d’un État n’ont-ils pas précisément pour premier
devoir de protéger leur population des agressions intérieures
et extérieures ? Le maintien de l’ordre n’est-il pas la première
mission de l’État ? Que feraient les gouvernements de nos pays, si une
partie de leur population prenaient les armes
pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays et de
mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police et
leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien
dire comme ils le demandent au gouvernement légitime syrien ?
En
vérité la Syrie n’est pas seulement victime d’une agression armée, mais
également, de manière
évidemment concertée, sur la scène internationale, d’une vaste
opération de propagande médiatique d’agitation, de désinformation
systématique (certaines images sur la prétendue répression de
l’armée régulière n’étant même pas prises en Syrie) et de
provocation.
Le but de cette propagande est, au mépris le plus
éclatant du droit international, d’encourager l’insurrection, de nourrir une guerre civile, de
dénier, par la diabolisation, toute légitimité au pouvoir légal, et de se poser en juge et en bourreau.
Car
ce sont bien les mêmes États, leurs serviteurs et leurs alliés (comme
les régimes de l’Arabie
Saoudite et du Qatar, monarchies absolutistes, sanguinaires et
intolérantes pour leurs propres populations autochtones), qui d’un côté se posent en Juges
du gouvernement syrien et de l’armée régulière syrienne, et qui de l’autre encouragent, financent et arment les mercenaires, souvent étrangers, qui se livrent aux destructions et aux
violences contre la population civile et contre lesquels lutte l’armée régulière syrienne. Les vrais criminels sont ainsi ces gouvernements occidentaux et leurs
fantoches d’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils ont déclenché, entretiennent et perpétuent cette guerre fratricide.
Sans leur intervention et leur aide aux groupes rebelles et mercenaires
il
y a longtemps que l’ordre aurait été rétabli en Syrie et que les
médias occidentaux ne pourraient plus se livrer à leur propagande et à
leur macabre décompte quotidien.
Les
pouvoirs occidentaux ont profité des vents de révolte
qui soufflaient dans certains pays musulmans pour provoquer une
rébellion armée dans d’autres pays, dont les dirigeants avaient le seul
tort de leur déplaire politiquement pour n’être pas leurs
obligés. Ces gouvernements occidentaux, avec certains médias serviles, entendent profiter des situations conflictuelles et difficiles qu’ils ont
générées, pour dénoncer les pouvoirs légitimes de ces pays,
les discréditer et finalement les combattre militairement. Ils
n’hésitent pas pour cela à utiliser le mensonge et la
désinformation, rendant systématiquement les pouvoirs en place et leur armée responsables d’exactions commises par les agresseurs extérieurs
eux-mêmes.
Ignorants,
lâches ou sans scrupules, participent de cette propagande insidieuse,
en Europe, au
Moyen-Orient et ailleurs, sous la bienveillante attention des
États-Unis, des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des
juristes, tous croyant pouvoir impunément parler au nom du bon
droit et du combat du Bien contre le Mal, avec l’arrogante certitude
de l’unanimité.
Certitude
erronée. Les signataires de la présente, avocats de différentes
nationalités, ne
prétendent pas s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes,
mais entendent exprimer, au nom de la seule raison et de l’honneur de
l’esprit humain, leur honte et leur réprobation de tels procédés.
Nous apportons notre soutien au gouvernement syrien dans
sa juste lutte contre l’agression intérieure et extérieure dont il est victime. Nous dénonçons toutes les aides et soutiens extérieurs à ces vauriens, semeurs de troubles et de morts que
l’Occident nous présente comme « armée syrienne libre ». Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour aider
le gouvernement Syrien à défendre
la légitimité de son autorité et à faire la vérité sur cette vaste
agression dont la seule victime est son peuple dont, comme il l’a fait
précédemment en Irak, en Afghanistan, en Libye,
l’impérialisme occidental ose dénoncer la souffrance alors que c’est
lui qui en est la cause.
appeldu1ermars2013@outlook.com
1er mars 2013
1er mars 2013
Premiers
signataires
Bruno
BARDECHE, avocat au Barreau de Paris, André CHAMY, avocat au Barreau de
Mulhouse, Fabrice
DELINDE, avocat au Barreau des Hauts-de-Seine, Éric DELCROIX, ancien
avocat au Barreau de Paris, Pascal JUNOD, avocat au Barreau de Genève,
Henri LAQUAY, avocat au Barreau de Bruxelles, Philippe
MISSAMOU, avocat au Barreau des Hauts-de-Seine, Bernard RIPERT,
avocat au Barreau de Grenoble, Stefano SUTTI, avocat au Barreau de
Milan, Damien VIGUIER, avocat au Barreau de l’Ain.
Contact : appeldu1ermars2013@outlook.com
http://www.silviacattori.net/article4268.html
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