Séminaire de doctorat
Économies du monde musulman
Coordonné par :
Fatiha TALAHITE Économiste,
HDR, chargée de recherche au
CNRS, CRESPPA-GTM (UMR 217 CNRS/ Universités Paris 8).
Saïd SOUAM Économiste,
Professeur Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
chercheur à ECONOMIX
(UMR CNRS/Université Paris Ouest Nanterre La Défense),
chercheur associé au CREST.
Jean-Yves
MOISSERON Économiste,
HDR, Chargé de Recherche à
l’IRD, UMR 201 « Développement et sociétés », IRD/Université Paris 1
Panthéon
Sorbonne, directeur-adjoint
du collège
international des Sciences du Territoire.
Séance 4
La politique économique du
gouvernement
islamiste marocain depuis
janvier 2012
Omar
AKALAY
Économiste,
Rabat, Maroc
Discutant :
Jean-Yves Moisseron
Vendredi 29
mars 2013,
16h-18h, salle S/18
Maison des
Sciences
Économiques, 106 - 112 boulevard de L'Hôpital, 75013, Paris
Métro Campio
Formio,
ligne 5
Le séminaire
est ouvert au
public, sans inscription, et a lieu tous les derniers
vendredis du mois (sauf
vacances et jours fériés)
Omar Akalay
est
Docteur en Sciences économiques de l’université de
Montpellier. Il a soutenu sa
thèse, Commerce
extérieur et
développement économique : Essai d'interprétation de la
balance des paiements
du Maroc de 1960 à 1970, sous la direction de Robert
Badouin, en 1978. Il
a travaillé durant 30 ans dans la
profession bancaire au Maroc, qu’il a quittée avec le titre
de Vice-président
Directeur Général de la Banque pour le Commerce et
l’Industrie (BMCI), filiale
de la BNP. Il a par ailleurs siégé au Conseil
d’Administration de l’Université
Hassan II de Casablanca – Mohammedia pendant 10 ans et a été
membre de plusieurs
jurys de thèses de doctorat au Maroc et en France.
Quelques
publications
de Omar Akalay :
Le grand vide de Joseph Schumpeter : brève
histoire de la pensée
économique en Islam,
Casablanca, Wallada, 1991.
Histoire de la pensée économique en Islam
du 8e au 12e siècle :
le marchand et le philosophe, L’Harmattan,
Paris, 1998.
Un regard sur l'économie marocaine,
Casablanca, Wallada, 1989, 3e édition, 1991.
« L'économie
algérienne, de l'ère des réformes (1989-1991) à celle de
l'ajustement
structurel (1994-1998) », in Ahmed Mahiou et Jean-Robert
Henry, Où va
l'Algérie, 2001.
Le Coran et les droits de l'homme,
2010.
La
politique économique du gouvernement islamique marocain
depuis janvier 2012 : la
politique économique suivie par le gouvernement marocain
actuel a deux volets,
l’un qui repose sur la continuité, et les mesures prises en
ce sens seront
énumérées et analysées ; l’autre est marqué par la rupture,
à travers une
politique économique tout à fait nouvelle qui organise un
transfert de revenus
des plus aisés vers les plus
démunis. Cette volonté de rupture est la plus importante.
Elle est l’objet d’un
intense débat entre les partis et les associations
professionnelles qui la
rejettent d’une manière ou d’une autre. Il est impossible
d’en connaître le
résultat dans le cadre d’une seule année, 2012. Cependant,
la loi de finances
pour 2013 livre des informations sur ce qui va se faire.
Cette analyse des
voies et des moyens de cette politique nous permettra de
connaître la base
électorale du parti du conservatisme religieux qui dirige le
pays. Les
Marocains sont très vivement bousculés par cette politique.
Le
gouvernement a
quatre années devant lui pour atteindre ses objectifs. Il
est impossible pour
le moment d’établir des prévisions probantes après une année
d’exercice au
pouvoir. Mais, il sera difficile pour un autre gouvernement
de faire marche
arrière. Les mesures de solidarité prises ne pourront pas
être annulées
facilement.
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