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Tuesday, March 10, 2015
En toute hypocrisie: La France a envoyé un émissaire en Syrie
Selon les révélations du quotidien Le Figaro dans son édition datée de ce mardi 10 mars, un émissaire français a été envoyé ces derniers jours à Damas, et a rencontré le général Ali Mamlouk, le tout puissant patron des services de sécurités de Bachar el-Assad. A en croire le quotidien, l'homme avait prévenu les services de contre-espionnage français et la sûreté nationale (DGSE et DGSI) avant de partir, et leur a remis des informations à son retour à Paris.
L'homme dont parle Le Figaro s'appelle Patrick Barraquand. Selon les informations du journal, il s'est rendu à Damas, il y a deux semaines, en marge de la tumultueuse visite de quatre parlementaires français dans la capitale syrienne.
Patrick Barraquand serait contrôleur général à Bercy et ancien officier de réserve. Selon l'un de ses proches, cité par Le Figaro, il aurait rencontré le général Syrien Ali Mamlouk durant une heure. Au coeur des discussions, l'identification de jihadistes français faits prisonniers en Syrie, mais aussi la situation tactique sur le terrain.
Si officiellement, Paris affirme qu'il n'est pas question de discuter avec le régime de Bachar el-Assad, depuis des mois les spécialistes du renseignement français laissent entendre qu'il faudra bien un jour ou l'autre reprendre le contact en Syrie.
« Fermer l'ambassade à Damas n'était pas forcément une bonne idée », confiait récemment une source militaire à RFI. « Maintenant, à chaque fois qu'on veut avoir un renseignement, il faut qu'on envoie un agent des services (...) les choses étaient bien plus simples auparavant », avant de poursuivre : « si un jour on va bombarder en Syrie, il faudra bien se coordonner avec l'armée syrienne ».
L'ambassade de France a Damas a été fermée en 2012 pour protester contre la sanglante répression du régime. Fin août 2013, Paris était prêt à bombarder les positions du régime de Damas pour « punir le président syrien » disait alors Français Hollande, après l'utilisation d'armes chimiques contre les populations civiles syriennes. Aujourd'hui, face à l'organisation Etat islamique, la France tenterait donc de rétablir le contact.
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