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Sunday, March 31, 2013

Qaradhaoui et Ghannouchi associés à l’enrôlement des djihadistes tunisiens en Syrie


Qaradhaoui et Ghannouchi associés à l’enrôlement des djihadistes tunisiens en Syrie
Ahmed Manaï: 28-03-2013 :
Africanmanager
Ahmed Manaï, président de l’Institut tunisien des relations internationales (ITRI) et membre de la commission des observateurs arabes en Syrie, vient de livrer , au journal La Presse ,sa version de connaisseur de la genèse de cette logique infernale sous laquelle croulent des milliers de jeunes tunisiens partis au djihad en Syrie en laissant leurs familles, rivées devant les écrans de télévision suivre l'évolution dramatique dans ce pays frère.
Plusieurs sources concordantes estiment à plus de six mille le nombre des jeunes tunisiens, entre 17 et 30 ans, partis en Syrie .Il y a des enfants qui sont partis avec leurs parents , des filles engagées pour rendre le séjour des djihadistes plus agréables ,tout en respectant la Chariaa , dit-on . Les médias ont présenté le père d'un handicapé moteur, qui est parti au djihad sur une chaise roulante, mais la pression de l'opinion a été si forte que les chefs de guerre l'ont laissé rentrer. Le chiffre, quoiqu’approximatif, peut donner une idée sur l'ampleur d'un fléau qui échappe à toute estimation.
Les Tunisiens enrôlés dans les rangs de la rébellion syrienne, sont souvent en première ligne des combats. Ces jeunes sont pris entre le besoin matériel - ils sont pour la plupart diplômés chômeurs - le tapage médiatique, l'encadrement psychologique des imams locaux ou venus spécialement de l’extérieur, et des réseaux très actifs qui les prennent en charge jusqu'au champ de bataille.
On ne sait presque rien de leur vie sur le front, à part quelques vidéos de propagande, les témoignages de prisonniers dans les geôles de Bachar  qui disent tout sur les réseaux et sur l'état moral de ces jeunes , après leur incarcération . Le retour médiatisé de quelques uns d'entre eux (Abouzaid Ettounsi , la fille Hanan qui a déserté le foyer familial vers Alep , et y revenir vite , le djihadiste handicapé moteur Hamza Rejeb ) nous fournit quelques éléments d’information sur leur vécu au quotidien .Les parents et amis parlent de quelques appels téléphoniques souvent encadrés , et qui ne révèlent pas grand-chose pour les parents inquiets et les observateurs toujours impatients d'en savoir plus .
C'est une atmosphère de kermesse sanglante où se croisent les grands élans militants, et les plus profondes déceptions , perceptible chez les recrues comme chez les parents ,qui laisse entrevoir de complicités haut placées : une mère a révélé que le passeport de son fils , qu'elle reconnait dans une vidéo de propagande en plein champ de bataille en Syrie , est toujours dans sa garde-robe . Pourtant,son fils est bel et bien parti de l'aéroport de Tunis . L'ex-ministre des Affaires étrangères Rafik Abdesslem, déclare, en janvier 2013, que ces djihadistes « ne nous demandent pas notre permission avant de partir et nous ne sommes pas habilités à les empêcher de circuler librement ». Ce qui concorde avec les propos de Rached Ghannouchi qui, tout en niant l'implication de son parti, s’est contenté de donner conseil aux jeunes de ne pas partir, et avec les déclarations de Ali Laarayedh , qui soutient que, juridiquement, son gouvernement ne peut pas empêcher les jeunes qui veulent aller au djihad , de le faire.
Ahmed Manai a souligné le caractère stratégique d'une rencontre qui a eu lieu à tripoli , le 11 décembre 2011 , et qui a réuni Youssef Qaradhaoui, Rached Ghannouchi et le ministre des Affaires étrangères du Qatar ainsi que le numéro 2 des Frères musulmans en Syrie, tous venus en principe sceller la réconciliation des Libyens. Abdelhakim Belhaj , le gouverneur militaire de Tripoli, a également participé à cette réunion, au cours de laquelle, a été décidée l’adhésion à l’accord Ghoulioune-Abdeljelil d’armer et d’envoyer des combattants tunisiens et libyens en Syrie.
Manai note que c'est l’accord Bourhane Ghalioune- Mustafa Abdeljelil, du mois d’octobre 2011, qui a jeté les fondements de la coopération militaire entre les deux révolutions libyenne et syrienne, et que le salafisme djihadiste tunisien et le parti Ennahda ont adhéré à ce mouvement.
Ahmed Manai affirme que l’engagement des Tunisiens a commencé par la Libye, plus proche géographiquement, donc plus facile d’accès, et où la résistance au régime de Kadhafi a duré longtemps. Les premiers groupes de combattants constitués en Libye, iront par la suite combattre en Syrie, sous l’œil bienveillant des nouvelles autorités révolutionnaires. L’organisation du recrutement, de l’entraînement, du financement et de l’envoi des jeunes djihadistes en Syrie, est intervenue plus tard, remarque-t-il .
L'une des questions capitales se rapporte au libre choix de ces jeunes : Est-ce qu'ils ont fait le pas en toute connaissance de cause, ou est-ce qu'ils ont été poussés, contre leur gré , à s’y engager ?
Il y a d'abord l'endoctrinement qui se fait par voie de prêches , ensuite le recrutement qui se fait plus discrètement , mais en deux temps : d’abord, visionner ,seul ou en petits groupes les vidéos de propagande sur les atrocités commises par le gouvernement de Bachar , puis assister aux séances de lavage de cerveau , avant le grand tri qui mène droit aux camps d'entrainement ,dans le Sud tunisien et le plus souvent en Libye .
Ces réseaux bénéficient de complicités solides, et de grands moyens . A tel point que le risque d'obstacles majeurs, ou de grande attente qui pourraient pousser les recrues à faire marche arrière, est presque nul.
Plusieurs fois sollicités, les services du ministère de l’Intérieur, se murent dans un mutisme troublant. Le nouveau ministre de l’Intérieur, relayé par un communiqué de la présidence du Gouvernement, annonce, devant l’ANC, la création d'une cellule de crise et l'ouverture d'une enquête sur les filières de recrutement. Mais une source proche de la brigade des affaires criminelles confie au journal La Presse de Tunisie, que ses enquêteurs sont aux trousses de ces réseaux depuis quelques mois déjà et ont même réussi à en démanteler quelques-uns. Mais le problème, selon cette même source , est que le ministère refuse de donner suite à ces affaires, car elles impliquent des dirigeants du parti Ennahdha et ont de vastes ramifications étrangères .

Friday, March 29, 2013

AfricanManager: مصادر تؤكد ضلوع الأمن الموازي للنهضة في اغتيال شكري بلعيد

: مصادر تؤكد ضلوع الأمن الموازي للنهضة في اغتيال شكري بلعيد وسط سيطرة هذا الحزب على أمن المطار


تونس-أفريكان مانجر

27-03-2013
أكد أحد الشهود لموقع "نواة" وهو عون قديم في فرقة حماية الطائرات موضوع على ذمّة الإدارة أن بعض المدرّبين القدامى في فرقة حماية الطائرات أصبحوا يتذمّرون ممّا وصفوه بتورّط بعض المدرّبين الآخرين في تدريب مجموعة أمنية تتولّى الاندساس في مسيرات رابطات حماية الثورة لتأطيرها وتأمين الحماية اللازمة لها ومنع قوّات الأمن من اعتقال عناصرها،مشدّدا في الوقت ذاته على أنه تمت مشاهدة هذه المجموعة الأمنية يوم اغتيال السياسي، شكري بلعيد في شارع الحبيب بورقيبة والحال أنها مدرجة ضمن المصالح المختصّة في خطّة حماية الطائرات ولا علاقة لها بما يحصل من تفاعلات ميدانية.
اغفال عنصر مهم
وتأتي هذه التصريحات في الوقت الذي قال فيه المدون رمزي بالطيبي إن التحقيق الاستقصائي الذي نشره موقع "نواة" الثلاثاء،26 مارس 2013 تحت عنوان "مطار تونس قرطاج.."ثكنة" الأمن الموازي" قد اغفل عنصرا على غاية من الأهمية في علاقة بعملية اغتيال الأمين العام لحزب الوطنيين الديمقراطيين الموحّد، المعارض البارز شكري بلعيد.،حيث أشار بالطيبي من خلال تعليق نشره على صفحته الرسمية "فيسبوك" أن التحقيق قد مرّ مرور الكرام على الاحتمال المتعلّق بتورّط هذه الجهات في تدريب المجموعة التي اغتالت شكري بلعيد.
وأكّد المدون  رمزي بالطيبي أن محور المقال كان يجب أن يكون متعلّقا بالأطراف التي وقفت ونفّذت عملية اغتيال السياسي شكري بلعيد وليس مجرّد الحديث عن قضية الأمن الموازي، إذ يقول إن فرضية وجود أجهزة موازية داخل الأمن قد تمّ إثباتها في مقالاته السابقة فمنها ما يتبع حزب النهضة ومنها ما يتبع أيضا رؤوس أموال ،وفق تعبيره.
وواصل بالطيبي حديثه ليقول: "لقد أغفل المقال أيضا تدريب الفريق المذكور تحت إشراف حافظ العوني وعبد الحميد السكوجي لمجموعات غير منتمية للأمن من بينهم الحراسة الشخصية لراشد الغنوشي في منتزه النحلي وفي مدرسة الشرطة بمنوبة."
وتطرّق ذات المدون كذلك إلى عدم تعمّق التحقيق في البحث عن سبب تغيير اسم الفريق المذكور غداة تصريح الإعلامي زياد الهاني والذي كشف عن معلومات تُفيد بوجود ما وصفها ب”خليّة اغتيالات” يشرف عليها المدير العام للمصالح المختصّة بوزارة الداخلية، محرز الزواري تتلقّى تدريبا خصوصيّا لتنفيذ مهمّات تدور في فلك الاغتيالات السياسية،حيث أشار التحقيق المذكور إلى وجود خليّة لا يتجاوز عدد عناصرها السبعة تمّ تشكيلها حديثا تختصّ في الرماية وفنون القتال ويتمّ تعريفها في الوثائق الرسمية تحت اسم “التكوين التنشيطي والرسكلة”. وكانت هذه الخليّة تحمل اسم “فريق التدخّل الخاصّ” غداة تعيين الأمني عبد الكريم العبيدي الذي يشرف الآن على أمن مطار قرطاج ومحسوب على  حزب النهضة   ( عيّن وفق التحقيق في محافظة مطار تونس قرطاج الدولي بصفة مشبوهة) في تنفيذ برنامجه منتصف العام المنقضي  تمّ تغيير اسمها إلى “مكتب الدراسات والتكوين” بمجرّد أن تحدّث الصحفي زياد الهاني بتاريخ 08 فيفري في قناة نسمة عن وجود خليّة أمنية سرّية قال إنها على علاقة باغتيال شكري بلعيد.
رجل النهضة الحديدي
وقد قدّم التحقيق الذي أجراه موقع "نواة" شخصية العبيدي من خلال وصفه برجل النهضة الحديدي،حيث بيّنت الوثائق التي بحوزة "نواة" أن نَقل العبيدي إلى محافظة مطار تونس قرطاج الدولي جاءت بعد الانتخابات تزامنا مع سلسلة من الأحداث المتسلسلة والمترابطة.
وتمثّلت هذه الأحداث حسب "نواة" في إجراء نُقل جماعية غير متوقّعة لمجموع القيادات الأمنية السامية واستبدال محافظ امن المطار السابق سامي الزواري بآخر محسوب على حركة النهضة يدعى فتحي بوصيدة وتغيير رؤساء الفرق بآخرين لا يملكون كفاءة نظرائهم السابقين ما جعل نقابة أعوان امن المطار تطلق صيحة فزع عبر بيان لها بتاريخ 07 ماي 2012 تمّ على إثره ضرب النقابة وإيقاف كاتبها العام عصام الدردوري عن العمل وإيداعه السجن لفترة من الزمن.
كما أضاف نفس الصدر أنه تمّ نقل رئيس فرقة حماية الطائرات المسمّى عبد المجيد الصغيّر (كفاءة عالية من خرّيجي فوج كومندوس الحرس) ليحلّ محلّه العبيدي الذّي لم تكن لديه ادني فكرة عن كيفية تسيير جهاز حماية الطائرات والذي انطلق في سيل جارف من الانتدابات المريبة،وفق نواة.
خدمة طرف حزبي
وعبّر شاهد ثاني ل"نواة" وهو عون حماية الطائرات من القدامى الذين تمّت المحافظة عليهم  عن مخاوفه من أن يصبح تابعا ومجنّدا لخدمة طرف حزبي وليس لخدمة الوطن،حيث أكد انه يتمّ تجنيد بعض العناصر من الفرقة للسهر على راحة قياديي حزب النهضة خلال سفرهم واستقبال ضيوفها الأجانب، فضلا عن وجود عدد من المدرّبين الأكفاء على ذمّة “مهمّات أخرى” وفق تعبيره لا علاقة لها بحماية الطائرات  وهو ما من شانه أن يطرح أكثر من سؤال حول طبيعة هذه المهمّات السريّة.
وفي موضع متّصل،كان المدون السّابق بموقع نواة  رمزي بالطيبي قد كشف مؤخرا عن حقائق جديدة في قضيّة اغتيال شكري بلعيد مشيرا الى ان  فتحي دمّق المتهم و الموقوف حاليا من قبل السلطات بتهمة محاولة اغتيال شخصيات سياسية وإعلامية لديه المعطيات الصحيحة  في قضية  اغتيال شكري بلعيد ولم يقع سماعه من قبل قاضي التحقيق في هذا الموضوع رغم انه طالب بسماعه، وفق ما نقله الثلاثاء 19 مارس 2013 راديو "موزاييك"
وتعرض هذا المدون إلى إنهاء خدماته من طرف إدارة موقع التدوين "نواة" بسبب تصريحات أدلى بها حول هذه القضية.
وقال بالطيبي أن لحزب النهضة جهاز أمن موازي  هو وراء اعتقال فتحي دمق و لديه علاقة بعديد الأطراف السّياسيّة و خاصّة عضو حركة النّهضة الحبيب اللّوز مؤكدا أن الدفتر الخاص لرجل الأعمال فتحي دمق حمل عدة ملاحظات مثيرة للانتباه ومنها أسماء لأسامة بن سالم مدير القناة التلفزية الزيتونة والحبيب اللوز واسم مستشار في الرئاسة مع ذكر مقر سكناه وعضوين من رابطة حماية الثورة هما سمير بن يونس وزهير بن فضل.
وأكد  رمزي بالطيبي أن رجل الأعمال فتحي دمق  فوجئ بخبر اغتيال شكري بلعيد وقال ''لقد نفذوا مخططهم."
وأضاف أن فتحي دمق تعرض لمؤامرة مفتعلة مشيرا إلى أن رجل الأعمال التقى بالشخصيات المذكورة وتعمد وضع كاميرا مراقبة في مكتبه على أساس أنه محترز من هذه المجموعة على حد قوله.
كما أشار أيضا إلى أن الشرطة العدلية طلبت الإذن من النيابة العمومية لتفتيش منزله والبحث عن الكاميرا المراقبة التي سجلت هذه الشخصيات التي حاورته إلا أنها لم تتلق إلى حد هذه اللحظة أي إجابة ، وفق نفس المصدر.
من جانبها، واعتبرت دلال دمق ابنة رجل الأعمال فتحي دمق في تصريحات لقناة المتوسط أن والدها بريء مما نسب إليه وطالبت بأن تأخذ العدالة مجراها.
وذكرت أن والدها وضع كاميرا لتسجيل ما يرد على لسان كل من بلحسن النقاش وعلي الفرشيشي غير أنها سرقت من مكتبه إلى جانب هاتفه الجوال من صنف آيفون.
ويرى مراقبون أن قضية اغتيال بلعيد ،قضية معقّدة وتخفي وراءها جملة من الحقائق "الخطيرة"، خاصة بعد تراجع رئيس الجمهورية المؤقت منصف المرزوقي لدى استنطاقه من قبل قاضي التحقيق عن الإقرار بعلمه المسبق بمخطّط اغتيال شكري وتصريحات مستشار وزير الخارجية السابق،منار الاسكندراني  الأخيرة والتي قال فيها إن قضية اغتيال الأمين العام لحزب الوطنيين الديمقراطيين الموحد ، شكري بلعيد قضية معقّدة وسيبقى جانب مهمّ منها يلفّه الظلام.
يشار إلى أن حزب الوطنيين الديمقراطيين الموحد ما فتئ يوجّه تهما لحزب النهضة وخاصة لرئيس الحكومة الحالية،علي العريّض بالضلوع في عملية الاغتيال، كما أن شقيق الفقيد شكري بلعيد ،عبد المجيد بلعيد كان قد صرّح ،الاثنين 11 مارس 2013 في نشرة الأخبار الرئيسية على الوطنية الأولى أن 5 أطراف منتمية إلى حزب النهضة متورّطة في قضية اغتيال أخيه،علما وأن حزب النهضة  كان  أصدر الثلاثاء 26 فيفري 2013 بيانا رسميا أعلن فيه عن عزمه الملاحقة القضائية ضد كل من اتهمه باغتيال الفقيد شكري بلعيد ،علما وأن القيادي السلفي وعضو مجلس شورى التيار السلفي،خميس الماجري كان قد قال إن السلفيين لا مصلحة لهم في اغتيال القيادي بالجبهة الشعبية ،شكري بلعيد ،مؤكدا أن الطرف الذي له مصلحة في ذلك هو من يحاول الانقلاب على حركة النهضة ومن معها.
ش ه

Le sommet de Doha ou la fin de la Ligue arabe

28-03-2013-11:31: المرزوقي: القمة العربية مختلفة هذه المرة بعد ترك زعماء العرب ‘’زميلهم’’ بشار الأسد


تونس- أفريكان مانجر

قال الرئيس التونسي منصف المرزوقي إن القمة العربية الأخيرة والتي اختمت أشغالها أمس بالعاصمة القطرية الدوحة، "قمة مختلفة" حيث أنه لأول يترك الرؤساء "زميلهم" في إشارة للرئيس السوري بشار الأسد ويأخذ مكانه ممثلو ثورة
.
وفي سياق آخر، أعلن الرئيس التونسي أن تونس ستشارك في صندوق دعم القدم وفي قمة مصغرة للمصالحة الفلسطينية
.
وكان الأمير القطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني أعلن لدى افتتاحه أعمال القمة العربية في بلده منذ يومين أنه تقرر اسناد مقعد سوريا بالجامعة العربية إلى المعارضة السورية.
وقال منصف المرزوقي في حوار أجرته له يوم أمس الأربعاء في الدوحة صفحة "توانسة في قطر" على الفيسبوك على هامش حضوره لمأدبة غذاء نظمها على شرفه رجال اعمال قطريين، قال: " إن ترك الرؤساء العرب لـ"زميلهم" تطور ثوري لأول مرة يحصل هذا الأمر في تاريخ الجامعة العربية
".
واعتبر أن "القمة العربية كانت ناديا للدكتاتوريين وانتهى الأمر الآن"، وفق ترجيحه متناسيا أن هذه القمة الأخيرانعقدت في بلد يحكمها نظام دكتاتوري (قطر) وأن الدول المسيطرة على الجامعة هي أنظمة دكتاتورية بالأساس وعلى رأسها السعودية وغير موقعة على المبادئ العالمية لحقوق الانسان
.
وكان أمير قطر دعا كلا من الرئيس المستقيل للائتلاف السوري المعارض أحمد معاذ الخطيب، ورئيس الحكومة السورية المؤقتة والذي يحمل جنسية أميركية غسان هيتو ، وباقي أعضاء الوفد المعارض، إلى شغل مقعد سوريا. كما رفع العلم  الذي تعتمده المعارضة السورية مكان العلم السوري والذي يتميز بثلاث نجوم حمراء بدل النجمتين الخضراوتين للعلم 

السوري الأصلي
.
وترأس الخطيب الوفد السوري، وجلس على مقعد رئيس وفد "الجمهورية العربية السورية".
وكانت بعض الدول العربية أبدت تحفظها على منح المعارضة السورية متمثلة في الائتلاف الوطني السوري مقعد سوريا، وتتمثل هذه الدول في العراق والجزائر، فيما نأي لبنان بنفسه، وفق تقارير إخبارية.
واعتبرت سوريا أن هذا التعيين هو  "سطو" على مقعد سوريا في الجامعة العربية، ومنحه إلى المعارضة السورية ووصفته بـ"جريمة قانونية وسياسية وأخلاقية" فيما أدانته روسيا وايران المدعمان للنظام السوري القائم حاليا
.
مشاركة تونسية

وفي سياق آخر، أعلن منصف المرزوقي أن تونس ستحاول المشاركة في صندوق دعم القدس الذي تقرر اطلاقه في  القمة العربية الأخيرة بأموال رصدت بقيمة مليار دولار منها 250 مليون دولار تبرعت بها قطر حسب تصريحاته، مردفا بالقول: ليس لدينا امكانات في تونس لكننا سنحاول التواجد فيه
".
كما قال إن تونس ستشارك في قمة مصغرة للمصالحة الفلسطينية، مضبفا أن :"تونس ستشارك في هذه المحاولة".
وكان أمير قطر أعلن أنه تقرر عقد قمة مصغرة ستحتضنها مصر للمصالحة الفلسطينية سيشارك فيها الشقان الفلسطينيان فتح وحماس فيما ستكون المشاركة العربية اختيارية في هذه القمة.
ع ب م

Thursday, March 28, 2013

Les Tunisiens en Syrie

Jihad des jeunes Tunisiens en Syrie:Entretien avec Ahmed Manaï,observateur arabe en Syrie

 
 
 
 
 
 
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Ahmed Manaï invite Marzouki à rompre avec les rêves des Cowboys et des chameliers
Ahmed Manaï invite Marzouki à rompre avec les rêves des Cowboys et des chameliers


Entre le motif religieux et l’enrôlement dans une guerre par procuration, le jihad en Syrie ne doit pas ses dimensions et son organisation au hasard des démarches volontaires. Il a sa petite histoire, ses accords et son cadre géostratégique, précise Dr Ahmed Manaï, président de l’Institut tunisien des relations internationales (ITRI) et membre de la commission des observateurs arabes en Syrie.


Jihad des jeunes Tunisiens en Syrie (1ère partie)

L’envers du paradis

Entretien avec : Dr Ahmed Manaï, membre de la commission des observateurs arabes en Syrie 
«Le recrutement, l’entraînement, le financement et l’envoi de jihadistes en Syrie ont été organisés dans le cadre d’un accord»
 Entre le motif religieux et l’enrôlement dans une guerre par procuration, le jihad en Syrie ne doit pas ses dimensions et son organisation au hasard des démarches volontaires. Il a sa petite histoire, ses accords et son cadre géostratégique, précise Dr  Ahmed Manaï, président de l’Institut tunisien des relations internationales (ITRI) et membre de la commission des observateurs arabes en Syrie.
Vous êtes membre  de la commission des observateurs arabes en Syrie. En quoi a consisté votre mission et quels sont ses résultats ?

Constituée sur la base de la résolution du Conseil de la Ligue arabe en date du 24 novembre 2011, la mission a été chargée de vérifier l’application des termes du plan arabe pour résoudre la crise en Syrie et de fournir une protection pour les civils syriens. Elle était composée de près de 160 observateurs, appartenant pour  90% d’entre eux aux ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères d’une quinzaine de pays arabes, et de 10% d’observateurs de la société civile arabe. Le premier volet de cette mission était de trouver des réponses aux quatre questions suivantes: Les manifestations pacifiques organisées par les opposants dans les villes et les villages sont-elles  réprimées ou non par la force brutale ? Existe-t-il  une présence militaire dans les villes et aux alentours ? Les autorités ont-elles relâché les détenus politiques arrêtés à la suite des derniers  événements? Et enfin, voir si les médias locaux et internationaux sont présents sur place et s’ils couvrent régulièrement et sans obstacle les manifestations.
Un rapport préliminaire a été rédigé et porté à la connaissance de la Ligue arabe, le 17 janvier 2012. Ce rapport, objectif, impartial et d’un grand professionnalisme a déplu aux décideurs de la Ligue. La raison de ce rejet est que la mission a considéré que la violence était surtout exercée du côté des « manifestants armés » et que les forces de l’ordre n’en faisaient usage qu’en état de légitime défense. Ils l’ont alors enterré et porté l’affaire devant le Conseil de sécurité. La résolution présentée par les pays occidentaux a été bloquée par le double véto russo-chinois. Nous connaissons tous la suite…
Plusieurs sources placent le phénomène du jihad des Tunisiens en Syrie dans le cadre d’accords politiques et géostratégiques secrets dont les péripéties dépassent la Tunisie et échappent aux jeunes recrues. Réalité ou lecture conspirationniste ?
Il faudrait rappeler que les grandes puissances ont surfé sur les événements spontanés survenus dans la zone arabe et poussé à la déstabilisation des Etats, afin d’écarter les forces politiques qui dirigeaient ces pays, très discréditées, et de les remplacer par celles qui paraissaient avoir le plus de présence sur le terrain, en l’occurrence les islamistes, issus de la confrérie des « frères musulmans ». En Tunisie, quoique laminés par deux décennies de persécutions et donc totalement absents des manifestations qui ont fini par pousser l’ancien président à la sortie, les nahdhaouis se sont rapidement mobilisés et se sont vite imposés comme la principale force politique dans le pays. Il en fut de même en Egypte et à un moindre degré en Libye. L’objectif des Américains surtout était de confier le pouvoir à ces forces sous la houlette des turcs de l’AKP et le leadership d’un Erdogan, très populaire dans les pays arabes. Ce qui fut fait sans beaucoup de casse dans certains pays. Mais là où les régimes ont résisté, comme en Libye ou en Syrie, la contestation s’est vite armée et il y a eu appel aux armes et aux combattants armés.

Sur le terrain, quels sont concrètement les raisons et les moyens de l’engagement des Tunisiens ?

L’engagement des Tunisiens a commencé par la Libye, plus proche de nous, donc plus facile d’accès, et où la résistance du régime de Kadhafi a duré longtemps. C’est dans ce pays que se sont constitués les premiers groupes de combattants qui iront par la suite se battre en Syrie, sous l’œil bienveillant des nouvelles autorités révolutionnaires. L’organisation, par le recrutement, l’entraînement, le financement et l’envoi en Syrie, est venue plus tard,  dans le cadre de l’accord Burhane Ghalioune- Mustafa Abdeljelil, du mois d’octobre 2011, instituant une coopération militaire entre les deux « révolutions» libyenne et syrienne. Le salafisme jihadiste tunisien et le parti Ennahda ont adhéré à ce  mouvement.

Le 11 décembre 2011, une rencontre importante s’est tenue à Tripoli. Elle a réuni Youssef Kardhaoui, Rached Ghannouchi, le ministre des Affaires étrangères du Qatar, le second personnage des Frères musulmans en Syrie, tous venus en principe sceller la réconciliation des Libyens. A participé à cette réunion aussi Abdelhakim Belhaj, le gouverneur militaire de Tripoli. C’est au cours de cette réunion qu’a été décidée l’adhésion à l’accord Ghoulioune-Abdeljelil d’armer et d’envoyer des combattants tunisiens et libyens en Syrie.
Auteur : Entretien conduit par H.B.
Ajouté le : 28-03-2013
http://www.lapresse.tn/28032013/64790/le-recrutement-lentrainement-le-financement-et-lenvoi-de-jihadistes-en-syrie-ont-ete-organises-dans-le-cadre-de-laccord-burhane-ghalioune-must.html

Tuesday, March 26, 2013

Pour mémoire: Appel URGENT A Abdellatif El- Mekki pour arrêter sa grève de la faim.

Appel URGENT A Abdellatif El- Mekki
pour arrêter sa grève de la faim.
Traduit de l’arabe.
Paris le 20 février 2004
 
ABDELLATIF EL- MEKKI :
 
 
 « Il arrive cependant que la machine se grippe ou bégaie. Le grain de sable est toujours à prévoir dans un pays souvent balayé par les vents du sud.
Le cas d’Abdellatif El-Mekki, ancien secrétaire général de l’union générale tunisienne des étudiants (UGTE, pro-islamiste), illustre le propos. El- Mekki a déclaré avoir été arrêté le 14 mai 1991. Le 18 mai, sa famille envoie une lettre recommandée aux autorités, pour s’enquérir de son sort. Le 22 mai, dans une conférence de presse convoquée pour dénoncer le présumé complot du mouvement Ennahdha, le ministre de l’Intérieur Kallel annonce l’arrestation d’El-Mekki- l’importance d’un tel gibier ne pouvait être passée sous silence. Mais le procès- verbal de la police mentionnera comme date d’arrestation…le 11 juillet 1991 ! (Supplice tunisien- Le jardin secret du général Ben Ali ; P. 160) ».

C’est ainsi que Abdellatif El- Mekki a été arrêté, puis jugé et  condamné en 1992 à 10 années de prison pour appartenance au mouvement Ennahdha. Il a purgé l’intégralité de sa peine.
A sa sortie de prison il a voulu s’inscrire en médecine pour terminer les trois mois d’internat qui lui restaient à faire et soutenir sa thèse de doctorat. Il en a été empêché. Il a pu cependant s’inscrire en 3ème cycle de Biochimie dynamique à la faculté de sciences et réussir ses examens. Il lui restait tout juste deux mois pour terminer ses études, quand il fut exclu de la faculté sans motif. Le doyen était favorable à son inscription, mais son exclusion, devenue définitive le 13 décembre 2002, émanait d’autres centres de décision.
Il a écrit au ministre de l’Education nationale, au président de la République et à toutes les organisations tunisiennes des DH.
En désespoir de cause il a entamé une grève de la faim illimitée le 7 février 2004 , pour revendiquer tout simplement son droit à finir ses études, à  nourrir sa famille et à avoir un statut social  autre que celui d’ancien prisonnier qui lui colle à la peau et traumatise sa femme et ses enfants.
Nous pensons qu’en l’état actuel des choses en Tunisie, la grève de la faim de militants islamistes, ne mène à rien. C’est pour cette raison que nous lançons cet appel urgent à Abdellatif El- Mekki et Jalel Ayadi, lui aussi dans le même cas, pour qu’ils mettent fin à leur grève de la faim.
 
Assalamu Alaikum
 
Nous avons été surpris par votre décision d’entamer une grève de la faim et nous sommes très inquiets que vous l’ayez déclarée illimitée, donc aux conséquences imprévisibles.
Personne ne conteste évidemment votre droit de recourir à cette forme de combat qui est l’une des rares opportunités laissées aux tunisiens pour protester contre les injustices qu’ils subissent au quotidien et pour revendiquer leurs droits les plus élémentaires, entre autres au savoir.
Mais tu n’es pas sans savoir en tant que médecin mais aussi et surtout à travers les grèves de la faim que tu as menées en prison au cours des années 1992, 1995, 1998, 1999 et 2000 que cette forme de combat est très risquée et qu’elle peut occasionner de graves préjudices à la santé des grévistes, en plus des traumatismes qu’elle occasionne à la famille. De plus, la grève de la faim ne mène à rien dans les circonstances actuelles.
Pourquoi la grève de la faim ?
La grève de la faim est, je vous cite « l’expression du désespoir définitif d’un homme de faire aboutir ses revendications par les voies traditionnelles ». C’est l’appel au secours, le cri du cœur et des tripes à la conscience des hommes pour les appeler à soutenir une revendication légitime. C’est ainsi que nous comprenons cette violence que vous vous imposez. Mais pour qu’une telle forme de revendication ait une chance d’aboutir et d’atteindre ses objectifs, il faudrait qu’il y ait unanimité ou du moins un consensus, dans le conscient et le subconscient des citoyens, gouvernants et gouvernés, autour d’un certain nombre de valeurs éthiques et principalement le caractère sacré de la vie. Tel n’est pas le cas malheureusement.
Cher frère,
La grève de la faim, dans une société qui n’a pas encore réussi à résoudre ses problématiques fondamentales n’est pas le meilleur moyen de régler un dossier et faire aboutir une revendication. Il arrive cependant qu’une telle action, conçue dans une stratégie individuelle, parvienne à résoudre un problème. Il y en a eu de rares cas en Tunisie ces dernières années.
Nous comprenons parfaitement les conditions difficiles que vous vivez à la suite de l’interdiction qui vous est faite de continuer ces quelques mois d’études. Mais nous estimons encore une fois que la grève de la faim ou toute autre forme de combat individuel, n’est pas le procédé approprié pour faire aboutir vos revendications. D’ailleurs vous avez prouvé, au cours de vos longues années de prison, que vous n’êtes pas partisan des solutions individuelles, sinon vous vous serez arrangé pour en trouver une et abréger ainsi vos souffrances ce que nous avions souhaité très sincèrement.
Cher frère,
Encore une fois, personne ne vous en voudra d’avoir essayé de résoudre votre problème par la grève. Mais nous vous conjurons tous de l’arrêter, par amour pour les vôtres, parce qu’elle est sans effet dans les conditions actuelles et que votre message est parvenu à tous.
De nombreux signataires de cet appel vous sont inconnus même de nom. Mais croyez que nous vous estimons tous et que votre santé, votre sort  et celui de votre famille nous importent beaucoup.
Nous vous exprimons toute notre solidarité avec vos revendications légitimes, avec votre droit au savoir, au  travail et à la dignité et nous vous appelons ainsi que votre ami Jalel Ayadi, qui est privé comme vous de son droit au savoir et à la dignité, à arrêter votre grève au premier jour du Nouvel An de l’Hégire. Bonne année 1425 à vous, à tous ceux que vous aimez et à l’humanité entière.
 
Wassalam Alaikum
Premiers signataires :
 
Dr Salah- Eddine Sidhoum, Chirurgien- Militant des DH- Algérie
Dr Mustafa Ben Jâafar: S.G du F.D.T.L : Tunisie
Maître Abdelfettah Mourou : Avocat : Tunisie
Dr Anouar Koutchoukali : S.G. - Justitia  Universalis- Hollande
Maître Brahim Taouti : Avocat- Président Justitia Universalis- Danemark
Maître Ahmed Simozreg : Avocat : Burkina Faso.
Ahmed Smiai: Universitaire: Tunisie
Dr Abbas Aroua : Universitaire : Suisse
Rachid Benaïssa : Expert International : Algérie
Brahim Belkilani : Journaliste( ITRI) : Norvège
Aziz Salmone Fall : Politologue : Montréal : Canada
Dr Bilel Manaï : Universitaire, Chef de projet : France
Sami Ben Gharbia : Ecrivain, demandeur d’asile : Hollande
Alain Lecœur : Commission Internationale des Verts- France.
Fathi Belhadj : Citoyen Tunisien : Montréal : Canada
Dr Nizar Châari- Universitaire- France
Fatiha Talahite : Chercheur CNRS : France
Dr Fayçal Kâabi : Psychologue : France
Père Michel Lelong : Universitaire, Prêtre Catholique : France
Nidhal Hamadé : Office Français des D.H : France
J.F. Poirier : Ecrivain- Philosophe : France.
Claudine Roméo : Philosophe : France.
Chakib Bdira : Ecrivain- Traducteur : France
Malika Khier : Militante associative : Algérie
Dr Abdessalem Lassoued : Universitaire : France
Fausto Giudice : Ecrivain- Editeur : France
Adel Selmi : Universitaire : France.
Ginette Skandrani : La Pierre et l’Olivier : France
Ferjani Amara : Commerçant : Italie
Mohamed Bouriga : Traducteur : Alberta, Canada
Dr Idrissi Boussouf Habib : Maître de Conférence : Paris
Mounir Boughattas : Professeur : France
Dr Sahbi El Amri : Médecin : Tunisie
Beddi Ould Ibnou : Porte parole du Front Populaire : Mauritanie.
Kamel Makni : (ITRI)- Espagne
Maître Mohamed Taheri : Avocat, membre Réseau Euromed : Paris
Mohamed Lamari : (ITRI) : France
Dr Mondher Sfar : Conseil de la communauté Tunisienne : France
Noureddine Khatrouche : Chercheur : France
Lasâad Jouhri: AISPPT: Tunisie
Abdelkhalek Toukabri: Militant pour la démocratie en Tunisie: France
Nabil Rebaï : Ancien  prisonnier politique : Tunisie
Yacine Khlifi : Informaticien : France
Bochra Manaï : Etudiante : France
Mehdi Mosbah : Informaticien- Militant des D.H. : Algérie
Lazhar Abaab : Chef d’entreprise : France
Kamel Besrour : Informaticien : France
Dr Mostafa Brahami : Universitaire : Suisse
Dr Ahmed Zanad : Chirurgien : Suisse
Dr Lise Garon: Professeure: Université: Québec
Dr Anwar N.Haddam : F.I.S. : Washington
Dr Alhabib Haddam: Chirurgien Thoracique et Cardio-vasculaire: Alger
Dr Youcef Nedjadi : Physicien : Grande Bretagne
Saïd Benfarah : Militant associatif : France
Azzeddine Chammam : Ancien membre du B.E. de l’UGTE.
Habib Houar : Militant associatif : France
Moncef Lamari : Militant Associatif : Suisse.
Abdullatif Fakhfakh : Ancien membre du B.E. de l’UGTE : Suisse
Ahmed Manaï : (ITRI) : France
 
Pour signer  cet appel, veuillez contacter :
Ahmed Manaï: 33 1 69 44 21 52  ou: E-mail: tunisielibre@yahoo.fr,