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Thursday, January 31, 2008

Témoignage de notre envoyée spéciale à la frontière entre l’Égypte et Gaza
La chasse aux Palestiniens


Tard dans la nuit, dans un petit hôtel pas cher du centre-ville d’El Arish, plus grande ville du Sinaï, à 35 km de Rafah, à la frontière avec Ghaza, le jeune réceptionniste grimace à chaque fois qu’un groupe de clients franchit la porte.

Sinaï (Egypte). De notre envoyée spéciale, El Watan, 31 janvier 2008

« Pas de chambres pour les Palestiniens, c’est interdit ! », répète-t-il sans états d’âme. Il donne même l’impression d’être ennuyé de devoir répéter indéfiniment la même phrase et les expressions de désarroi des Palestiniens — souvent de petits groupes de jeunes hommes, parfois des femmes seules — ont l’air de le laisser de marbre. Et ce n’est pas parce qu’il n’a pas de cœur. Son frère aîné, propriétaire de l’hôtel, a été arrêté la veille et gardé en cellule pendant 12 heures, seulement parce que les policiers ont fait une descente dans son hôtel et ont trouvé trois Palestiniens. « Mon frère a été embarqué parce qu’il a reçu trois invités palestiniens dans son bureau, il ne leur a même pas loué de chambres, explique-t-il. Notre vie ici est devenue un enfer, l’électricité et l’eau ont été coupées dans tout El Arish pendant deux jours. Ordre a été donné aux commerçants de fermer boutique, des policiers ont été placés devant les magasins pour les empêcher d’ouvrir, tout ça pour chasser les Palestiniens. » Passée la stupeur et l’émotion populaires qui ont suivi « le déferlement de Palestiniens » une fois percée la frontière séparant la Palestine du Sinaï égyptien, mercredi 23 janvier dernier, c’est toute la région du Nord Sinaï qui a été mise sous étroite surveillance. Alors que presse et gouvernement égyptiens annoncent que « la situation est maîtrisée », que « la région d’El Arish a été vidée de tous les Palestiniens », selon les propres mots de certains journaux, la situation sur place, au sixième jour après la percée des frontières, est plus que tendue. La région est passée au peigne fin par toutes sortes de corps de sécurité à la recherche de Palestiniens, les barrages de police sont nombreux et proches les uns des autres, les officiers en charge aux barrages sont nerveux, tendus et ont l’air exténués et dépassés, ils ne laissent passer ni journalistes ni curieux, encore moins les convois de camions envoyés du Caire par les associations égyptiennes en solidarité avec les Palestiniens, transportant nourriture, médicaments, couvertures, gasoil et générateurs électriques.

Étau sécuritaire

Arriver au Sinaï est devenu presque impossible. Aux abords de tous les grands points de passage, le spectacle est le même : de longues files de voitures et camions en attente d’un hypothétique passage, la plupart sont refoulés. Une fois sur la péninsule, plus on approche de Rafah la maudite, plus l’étau sécuritaire se resserre, plus les villages donnent l’apparence de villages fantômes, l’impression qu’une calamité est passée par là : les rideaux des commerces sont tous baissés, les policiers antiémeute partout présents avec leurs casques, leurs boucliers et leurs gourdins, ils sont bleus de froid et trempés jusqu’à l’os dans cette région où le froid est impitoyable et la pluie dense et persistante telle une incongruité insistante dans un paysage étonnant et émouvant, où un désert ocre et doux, parsemé de plantations d’oliviers, s’en va finir sur les côtes de la Méditerranée. Lorsqu’on sait que le Nord Sinaï est l’une des régions les plus pauvres d’Egypte et que les relations entre les bédouins natifs de la péninsule et les représentants du gouvernement, administration et corps de sécurité, tous natifs de la vallée du Nil, sont tendues, on peut imaginer la nervosité des autorités face à un débarquement aussi massif et incontrôlé de Palestiniens dans le Sinaï. Mais aussi le défilé incessant, jour et nuit, de convois de camions chargés de nourriture et de médicaments, envoyés de toutes les régions d’Egypte par des Egyptiens bouleversés par la détresse des Palestiniens, ne sont pas pour atténuer la nervosité d’un gouvernement effrayé à l’idée que ce soit là le signe de naissance d’un mouvement civil organisé. Du coup, les camions chargés de vivres mais qui ne portent pas la bannière officielle du Croissant-Rouge sont systématiquement empêchés de passer. « Vous savez, ils sont très mélangés entre eux, ils ont beaucoup d’inter-mariages et beaucoup de choses en commun, ce qui fait que pour nous la tâche n’est pas si simple », m’explique un officier militaire dans un barrage à 10 km de Rafah. Pour lui, le « ils » se réfère naturellement à la fois aux Palestiniens et aux natifs du Sinaï, tous mis dans le même paquet des « autres ». Habillé en civil, la tête enfoncée dans un bonnet bleu roi et noir, les chaussures en daim propres en dépit du déluge ambiant, les yeux d’un bleu à la fois foncé et perçant, cet officier, fier d’être originaire du delta du Nil, a été appelé d’urgence de la ville de Port Saïd où il est en poste habituellement pour jouer le rôle, dans le Sinaï, de dernier verrou avant Rafah. Volubile, sa politesse et son humour tranchent sur la nervosité de tous les autres officiers placés avant lui. « Cette situation n’est pas simple pour les Egyptiens, nous sommes de tout cœur avec les Palestiniens. Si les Israéliens ne leur imposaient pas cet état de siège inhumain, on ne se retrouverait pas devant cette crise, mais l’Egypte se doit aussi de protéger ses frontières, il s’agit d’une question cruciale de souveraineté », dit-il entre deux blagues sur les chansons égyptiennes anti-israéliennes. Selon lui, au sixième jour, 7000 Palestiniens ont été « rapatriés » vers Ghaza mais il ne se risque pas à avancer — comme le font officiellement ses supérieurs — qu’il n’y a plus « du tout de Palestiniens dans le Sinaï ». Dernier verrou de sécurité avant la ville de Rafah, il sera infranchissable.

Les Egyptiens solidaires avec les Palestiniens

Sur le chemin du retour, la battue bat son plein. De part et d’autre de la route, on peut voir des policiers courant « à travers champs », de longs bâtons à la main visiblement à la recherche de ceux parmi les Palestiniens qui préfèrent éviter les check-points égyptiens. En traversant le petit village de Cheikh Zouayyed, à seulement quinze kilomètres de Rafah, le spectacle est saisissant : des camionnettes bleues de police transportent des policiers en civil au gabarit impressionnant et aux têtes toutes cachées sous des bonnets. Ceux-ci hurlent contre les commerçants qui ont osé ouvrir leurs boutiques. Au-devant de la première camionnette, un jeune officier en civil, rasé de près, mène la danse et envoie la meute à droite, à gauche, partout où les magasins sont ouverts. Arrivés au marché, la descente se fait plus rude encore et les bousculades, les gifles et les coups pleuvent sur les marchands et les passants. Mais le plus étonnant dans ce village qui semble en avoir vu d’autres est que dès que la caravane de camionnettes bleues vociférantes est partie, les marchands rouvrent leurs magasins et les passants se remettent à circuler. Et parmi eux, évidemment, des Palestiniens. Pas l’air d’être inquiets outre mesure. Eux aussi, ils en ont vu d’autres. Ils sont en groupe ou à deux, jamais seuls. Certains me demandent des nouvelles d’El Arish et veulent savoir si les magasins y sont ouverts pour qu’ils aillent acheter générateurs électriques et gasoil. Ceux-là sont ceux qui sont pressés de rentrer à Ghaza dans la même journée. D’autres me demandent si je connais des gens qui accepteraient de leur louer un appartement pour la nuit à El Arish. Rezq et Mahmoud ont 23 et 26 ans, ils ont passé la frontière tôt le matin et ont atteint Cheikh Zouayyed en passant « par les chemins que les flics ne connaissent pas », m’expliquent-ils en rigolant. Et il faut dire que voir des Palestiniens aussi jeunes et au sourire si beau déambulant l’air de rien dans les rues de ce village qui vient d’être « ratissé » sous mes yeux m’a mis du baume au cœur… Ils me demandent des nouvelles de la route, du nombre de barrages, etc. et eux semblent vouloir aller jusqu’au Caire. Pour eux, plus question de retourner à Ghaza, en tout cas pas dans les jours immédiats : « On veut respirer un peu, vous comprenez ? On ne retournera pas à Ghaza maintenant, on y retournera de toutes les manières un jour ou l’autre. On n’est pas venus acheter de la nourriture et du gasoil, tout ce qu’on veut c’est respirer un peu. »

Daïkha Dridi

Tuesday, January 29, 2008

Un documentaire de deux journalistes suédois
révèle l’existence d’un vaste trafic d’enfants
à Bagdad
29/01/08


Dans un documentaire réalisé à Bagdad, diffusé par la
télévision et repris par les journaux suédois,
deux journalistes suédois révèlent l’existence d’un
marché où se vendent et s’achètent les nourrissons,
enfants et adolescents irakiens.
Le documentaire qui s’ouvre sur la vente d’une
fillette de 4 ans, appelée Zahra, au prix de 500
dollars,
a provoqué une vive émotion en Suède, dont le
gouvernement s’est immédiatement déclaré prêt à
recevoir les enfants irakiens, à leur accorder l’asile
et à autoriser plus tard un regroupement familial,
pour participer au sauvetage des enfants irakiens.

Pour réaliser leur documentaire, les deux journalistes
s’étaient cachés dans une vieille voiture,
à proximité du marché qu’ils disent être au centre de
Bagdad.

Le porte-parole du ministère irakien des droits
humains a déclaré pour sa part, que son ministère
ignorait complètement cette situation et l’existence
d’un tel marché et qu’étant en charge des droits
de l’enfant, ses services compétents suivraient
l’affaire!
De son côté, la présidente de l’Organisation musulmane
de la femme et de l’enfant, Amal Kachef Al
Ghitâa, a déclaré que : « le trafic des enfants existe
bien en Irak et que les choses sont bien plus graves,
notamment dans les provinces, où se pratiquent les
viols d’enfants ».

Et d’ajouter « qu’il n’y a pas en Irak des lois
protégeant l’enfance des prédateurs et des violeurs
des
droits humains, d’autant que ces derniers exploitent
l’insécurité, l’absence de contrôle et aussi la
grande misère des familles, ces dernières étant
parfois acculées à vendre leurs enfants. Tout est
possible ».
Evoquant le prochain vote d’une loi sur les droits de
l’enfance, la militante « des droits de la femme et
des enfants » a estimé que la loi seule n’était pas
suffisante, mais qu’il faudrait veiller à son
application et créer les mécanismes adéquats,
notamment par un contrôle plus strict des frontières
et des zones hors-la loi, où se pratiquent tous les
trafics. La militante a expliqué que cette situation
était, entre autres, une conséquence de la démission
sociale des citoyens qui, eux-mêmes n’étant plus
capables de se protéger, ne se risquent plus à réagir
face à ces crimes et délits graves.

Les statistiques :

Des rapports récents d’organisations humanitaires
internationales et des statistiques officielles
irakiennes estiment le nombre des orphelins irakiens à
près de 5 millions, vivant dans leur majorité une
grande précarité et des conditions humanitaires des
plus difficiles et des plus complexes, y compris la
détention et les viols dans les prisons. Ces rapports
estiment que plus de 30% des enfants de moins de 17
ans, n’ont pas réussi à passer leurs examens scolaires
de fin d’année.
La presse irakienne rapporte que « plus de 1300
enfants sont détenus dans les prisons et les camps et
que les enfants en âge scolaire, contraints de quitter
leurs foyers et empêchés de suivre l’école au cours de
l’année 2007, seraient au nombre de 220.000, en plus
des 760.000 enfants du primaire qui n’ont pu
rejoindre l’école. Des centaines d’enfants ont été
victimes d’attouchements sexuels, violentés et violés.

L’UNICEF a décidé de faire de l’année 2008, l’année de
l’enfant irakien. Son représentant en Irak, Robert
Right, a déclaré récemment que la vie de millions
d’enfants est menacée à cause des violences, de la
malnutrition, du manque d’eau potable et ce, malgré
les projets destinés spécifiquement aux enfants
irakiens
et dont le coût s’élève à près de 100 Millions de
dollars l’an.
Et d’ajouter « les enfants irakiens sont les enfants
les plus exposés aux mauvais traitements dans le monde
et il est difficile d’assurer leur droit à une enfance
sûre, étant donné qu’ils naissent dans l’exclusion des
efforts de développement, qu’ils sont souvent
invisibles dans les débats, les législations et même
dans
les statistiques et les informations. Et d’ajouter que
la gravité de la situation sécuritaire empêche le
déplacement des équipes de travail des organisations
institutionnelles internationales et des ONG dans de
nombreuses zones en Irak ».
Pour sa part, le directeur de l’Organisation « Voix de
l’enfance », Imed Hédi, a déclaré que
« personne ne sait qu’il y a 11.000 enfants accrocs
aux stupéfiants à Bagdad uniquement, ni que les
enfants irakiens sont victimes des viols et de la
maltraitance, que des dizaines de fillettes de moins
de 10 ans en ont été victimes et qu’enfin son
organisation a localisé des endroits où se pratiquent
de
tels actes sordides,à Bagdad et dans les provinces ».

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai :
www.tunisitri.net/

http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=12386/

Lettre ouverte d'un chef aztèque
aux gouvernements européens

La véritable dette extérieure n'est pas celle que vous croyez!


Moi, Guaipuro Cuauhtémoc, descendant des peuples qui, il y a 40.000 ans, peuplaient l'Amérique, je suis venu rencontrer ceux qui l'ont « découverte », il y a 500 ans. Voici donc que nous nous rencontrons tous: nous savons qui nous sommes.

Le frère douanier européen me réclame un papier écrit avec un visa pour pouvoir découvrir ceux qui m'ont découvert autrefois. Le frère usurier européen me réclame le paiement d'une dette contractée par Judas - quelqu'un que je n'ai, en vérité, jamais mandaté. Le frère usurier européen m'explique que toute dette se paie avec des intérêts, quand bien même il faille pour cela vendre des êtres humains et des pays entiers sans leur demander leur consentement. Je commence à m'en rendre compte…

Moi aussi je peux réclamer mon dû, moi aussi je peux réclamer des intérêts. Il est établi et prouvé dans les Archives indiennes, avec force papiers, force reçus et force signatures, de ce que, entre les seules années 1503 et 1660, sont arrivés à San Lucar de Barrameda (Espagne), 185.000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent, en provenance d'Amérique.

Pillage ? Cela ne me viendrait pas à l'idée ! Ce serait penser que nos frère chrétiens ne respectent pas leur septième commandement. Spoliation ? Dieu me garde d'aller imaginer que les Européens, à l'image de Caïn, tuent puis dissimulent le sang de leur frère ! Génocide ? Ce serait là accorder du crédit à des calomniateurs comme Bartolomé de Las Casas et tous ceux qui ont qualifié la rencontre de «destruction des Indes». Ou à des extrémistes comme le Dr Arturo Pietri, qui affirme que l'essor du capitalisme et de la civilisation européenne actuelle est le fruit de l'inondation en métaux précieux que vous, mes frères européens, avez arrachés des mains de ceux qui, en Amérique, sont aussi mes frères!

Non ! Ces 185.000 kilos d'or et ces 16 millions de kilos d'argent doivent être considérés comme le premier de plusieurs prêts amicaux d'Amérique pour le développement de l'Europe. Penser le contraire serait présupposer des crimes de guerre, ce qui ouvrirait le droit à exiger non seulement le remboursement immédiat, mais même une indemnisation pour dommages et préjudices.

Moi, Guaipuro Cuauhtémoc, je préfère croire en l'hypothèse la moins offensante pour mes frères européens. Des exportations de capitaux aussi fabuleuses n'ont été rien d'autre que la mise en place d'un Plan Marshall-Tézuma pour garantir la reconstruction de la barbare l'Europe ruinée par ses guerres déplorables contre les musulmans cultivés, défenseurs de l'algèbre, de l'architecture, du bain quotidien et autres apports supérieurs de la civilisation.

Voilà pourquoi, passé ce cinquième centenaire du « Prêt », nous sommes en droit de nous poser des questions : nos frères européens ont-ils fait une utilisation rationnelle, responsable ou tout au moins productive des ressources si généreusement avancées par le Fonds indo-américain international ?

Nous sommes au regret de répondre non. Du point de vue stratégique, ils les ont dilapidées en batailles de Lépante, Invincible Armada, IIIe Reich et autres formes d'extermination mutuelle. Du point de vue financier, au terme d'un moratoire de 500 ans, ils se sont montrés tout aussi incapables de régler le capital et intérêts que de se passer des rentes monétaires, des matières premières et de l'énergie bon marché en provenance du tiers-monde.

L'affirmation de Milton Friedman, selon laquelle une économie assistée ne pourra jamais fonctionner, vient corroborer ce tableau déplorable et nous oblige à leur réclamer - pour leur propre bien - le paiement du capital et des intérêts, généreusement repoussé de siècle en siècle.

Il est bien clair, toutefois, que nous ne nous abaisserons pas à réclamer à nos frères européens les taux - odieux et cruels - de 20% et jusqu'à 30%, que nos frères européens font payer aux peuples du tiers-monde. Nous nous limiterons à exiger la restitution des métaux précieux avancés, plus un modique intérêt fixe de 10% par an, intérêt calculé sur les 300 dernières années. Sur cette base, et en application de la formule européenne de l'intérêt cumulé, nous informons nos découvreurs qu'ils ne nous doivent, au titre d'un premier paiement de leur dette, qu'une quantité de 185.000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent, chacune d'elle élevée à la puissance 300. C'est-à-dire un nombre qui, s'il fallait l'exprimer, ferait appel à plus de 300 chiffres et dont le poids dépasserait largement celui de la Terre.

Comme elles pèsent, ces masses d'or et d'argent ! Que pèseraient-elles si on calculait leur équivalent en sang ? Alléguer que l'Europe, en un demi-millénaire, n'est pas parvenue à générer des richesses suffisantes pour régler ce modique intérêt reviendrait à admettre son échec financier absolu et/ou l'irrationalité démentielle des présupposés du capitalisme.

Il est vrai que nous ne nous soucions pas, nous les Indo-Américains, de telles questions métaphysiques. Mais, ça oui, nous exigeons la signature immédiate d'une lettre d'intention qui impose une discipline aux peuples endettés du Vieux Continent et les oblige à remplir leurs engagements par une privatisation ou une reconversion rapide de l'Europe, afin que cette Europe nous soit livrée tout entière au titre du premier règlement d'une dette historique.

Les pessimistes du Vieux Monde affirment que leur civilisation est en pleine banqueroute et que cela les empêche de remplir leurs engagements financiers et moraux. Si tel était le cas, nous nous contenterions de recevoir en paiement la balle avec laquelle ils ont tué le poète. Mais ce ne sera pas possible : cette balle est le cœur de l'Europe. "

«Carta a las Iglesias», San Salvador (extraits)

Repris du Courrier International hors serie, juin-juillet-aout 2007

Décès à Amman du dirigeant palestinien historique Georges Habache
26/01/2008 20h33


http://www.afp.com/francais/news/stories/photo_1201379491879-2-1.jpg

Georges Habache lors d'un entretien à Damas, le 26 avril 2000
©AFP/Archives - Louai Beshara

AMMAN (AFP) - Le fondateur du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) Georges Habache est décédé samedi à l'âge de 82 ans à Amman, où il résidait depuis quelques années.

"Il est décédé samedi peu après 20H00 (18H00 GMT) à l'hôpital", a déclaré l'ambassadeur de l'Autorité palestinienne à Amman, Atallah Khairy.

Il a affirmé que Georges Habache avait été "hospitalisé il y a dix jours à Amman à la suite de problèmes cardiaques".

Né à Lydda (aujourd'hui Lod, en Israël) en 1925, il était malade depuis quelques années et avait décidé de vivre en Jordanie, pays d'origine de son épouse.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a présenté samedi ce décès comme "une grande perte pour la cause palestinienne" et annoncé un deuil officiel.

"Le décès de ce leader historique est une grande perte pour la cause palestinienne et pour le peuple palestinien pour lequel il a combattu durant soixante ans", a déclaré M. Abbas, selon son porte-parole Nabil Abou Roudeina.

La présidence palestinienne a ordonné "de mettre les drapeaux en berne pour trois jours en signe de deuil et d'ouvrir une salle pour recueillir les condoléances", a indiqué M. Roudeina.

http://www.afp.com/francais/news/stories/photo_1201379602771-2-1.jpg

Georges Habache (g) alors secrétaire général du FPLP, lors d'une conférence de presse à Beyrouth, en 1974
©AFP/Archives

Avocat intransigeant du nationalisme palestinien, tribun révolutionnaire enflammant ses auditoires par son charisme, Georges Habache avait fondé le FPLP, mouvement basé à Damas, à la fin de l'année 1967, se faisant ensuite constamment réélire secrétaire général de ce mouvement qui, dès sa naissance, devint une des composantes essentielles de la résistance palestinienne.

Habache, qui a longtemps vécu en exil en Syrie, avait quitté la direction du FPLP en 2000 en étant jusqu'au bout demeuré intransigeant dans son refus d'Israël, se trouvant ainsi peu à peu marginalisé.

Il était opposé au processus de compromis avec l'Etat hébreu engagé par Yasser Arafat et considérait que l'Etat palestinien qui s'annonçait ne pourrait être qu'une "caricature" parce que l'Autorité palestinienne avait accepté de faire à Israël concession sur concession.

Le FPLP anime alors l'aile dure marxiste-léniniste, très politisée et portée vers les actions spectaculaires, ce que lui reprochait le Fatah de Yasser Arafat.

La Jordanie, où Georges Habache est décédé samedi, avait été son premier ennemi. Le FPLP s'était fait connaître par les détournements d'avion en Jordanie et Habache avait appelé à la chute du régime, avant l'affrontement sanglant de septembre 1970 (Septembre noir) entre l'OLP et l'armée jordanienne qui conduira à l'élimination de la résistance en Jordanie.

Le FPLP s'était également illustré par des attentats contre des avions de la compagnie israélienne El Al, des sabotages d'oléoducs et des attaques d'ambassades israéliennes.

Pédiatre diplômé de l'Université américaine de Beyrouth en 1951, Georges Habache avait animé en 1974 le "Front du refus" face aux pays arabes enclins à un compromis avec Israël et dénoncé l'attitude "capitularde" adoptée par la délégation palestinienne à la conférence de Madrid (1991).

Le FPLP est une des trois principales composantes de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), avec le Fatah et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP).

--Message edité par janine le 2008-01-26 21:55:09--

http://nasr-moqawama.blogspot.com/

http://irakiennes.blogspot.com/

http://laconscience.nuxit.net/
derbali
Messages postés : 68
derbali
Posté le 26/01/2008 22:30:51
Send a private message to derbali
Paix à son âme; tous ceux qui avaient connu G.HABACHE, au LIBAN ou en terre de PALESTINE, de tous les horizons politiques ou idéologiques, ne peuvent que reconnaître la grandeur de cette Homme, sa fiérté et sa solidarité active.Je pense spécialement aujourd'hui à ISSAM et à MOHAMMED ses amis et fréres sincéres, et qui sont aussi les miens.

600 adolescents irakiens de moins de 17 ans se trouvent dans les prisons américaines




Le Pentagone a fait état de la détention de 600 adolescents irakiens de moins de 17 ans dans la prison américaine. Le journal émirati Al-Khalij a écrit, dimanche, que le Pentagone a révélé qu'environ 600 adolescents irakiens, entre 11 et 17 ans, se trouvent, actuellement, dans la prison américaine de Camp Cropper, près de l'aéroport de Bagdad, qui a été mis sur pied, en août 2007

Lundi 28 Janvier 2008
IRIB

Monday, January 28, 2008

Le pétrole de l’Irak : volé ou bradé

FADHIL AL BADRANI

Bagdad

Officiellement les réserves de pétrole irakien se montent à environ 115 milliards de barils, mais de nouvelles estimations sur ces réserves les évaluent à 210 milliards de barils. L’Irak est donc aux tous premiers rangs des puissances pétrolières mondiales, et ses réserves de gaz naturel sont considérables aussi : plus de 9 milliards de mètres cubes.

En réalité cependant, l’Irak sous occupation a plutôt le primat mondial de la corruption, liée au secteur pétrolier : chaque mois, des centaines de milliers de barils manquent au bilan comptable, par un concours de facteurs divers. Corruption, contrebande, comptabilité inefficiente. Abdelluahed Al Giassany, expert irakien en pétrole, a estimé que chaque mois au moins 500 mille barils de pétrole brut sont soustraits aux caisses publiques. Même l’administration étasunienne a finalement admis qu’il y avait un problème, et elle l’estime à 100-300 mille barils de pétrole « disparu » chaque mois. Dans les circuits de l’exportation illégale, entrepreneurs et commerçants traitent avec les chefs des partis et courants politiques. Les milices utilisent les copieux revenus clandestins pour s’armer, s’étendre et poursuivre les massacres. Selon certains témoignages, à Bassora, les milices offrent du pétrole volé (souvent du marché intérieur, où il coûte moins cher, contribuant ainsi à créer la pénurie d’essence et des autres combustibles dans un pays qui est assis sur le pétrole) à 10-12 dollars le baril. Les intermédiaires doivent organiser le transport en bateau à Dubaï, où le brut est vendu au port à environ 30 dollars le baril, continuant ensuite son chemin dans les marchés internationaux, en général avec de faux certificats d’origine, ou « lavé » avec du pétrole d’une autre provenance. La corruption ministérielle est fondamentale dans ce processus : ce sont de plus en plus souvent des fonctionnaires du ministère du pétrole qui fournissent les documets nécessaires. Peut-être que dans un ou deux ans, dit le gouvernement, le système de mesure de ce qui est pompé fonctionnera, mais jusque là on ne saura pas combien de pétrole a été subtilisé et grâce à quelles connivences.

Al Giassany cite un rapport interne du ministère du pétrole irakien de 2006, dont il résulte que les pertes de l’Irak dans le secteur pétrolier, depuis le début de l’occupation jusqu’à la moitié de l’an dernier (2006), atteignent environ 24 milliards de dollars. Ceci entre dans le cadre d’une gigantesque dilapidation des ressources publiques : 80 milliards de dollars peut-être sont partis en fumée pendant ces quatre années à cause de la corruption administrative dans les différents secteurs. Personne ne la combat sérieusement. Le gouvernement semble même faciliter le prélèvement illégal : dans la zone de Bassora on a carrément construit des conduites secondaires qui permettent de dévier le brut. Impossible qu’on ne le sache pas dans les hautes sphères. Les présumés responsables ont été bloqués et arrêtés, mais cela est arrivé… au début de l’occupation.

L’actuel gouvernement Maliki affirme avoir besoin de 200 milliards de dollars pour la reconstruction du pays, et que pour arriver à ce chiffre il faudrait 20 années d’exportations pétrolières, alors qu’il suffira de neuf années si entrait en fonction la nouvelle loi sur le pétrole et le gaz qui ouvre le secteur à des investissements directs de compagnies pétrolières étrangères. Selon l’expert Al Giassanny, ceci est un alibi : l’Irak n’est plus aujourd’hui un pays sous embargo et les ressources pourraient être trouvées – par exemple en arrêtant le sac du pétrole- sans une loi dévastant à la fois l’unité nationale et la propriété nationale des richesses.

Du reste, le désordre est déjà grand. Le gouvernement, par l’intermédiaire du conseiller ministériel du pétrole Assim Jihad, nie l’existence d’intérêts d’entreprises étasuniennes sur le pétrole du pays, en soutenant qu’actuellement le pétrole exporté part en grande partie sur le marché asiatique. Mais un syndicaliste du pétrole, nous a indiqué, sous couvert de l’anonymat, que d’énormes quantités partent sur le marché étasunien avec des prix qui ne dépassent pas les deux dollars au baril. Et les kurdes, au nord du pays, sont en train d’établir des accords avec une compagnie norvégienne. Il n’existe pas encore d’accord légal pour le faire, mais la gestion de la ressource est déjà privée, ethnique même.

En attendant, la question des contrats pétroliers signés avec des entreprises chinoises et russes en 1997 n’est pas résolue. Des entreprises chinoises devaient développer, sur la base d’un contrat d’association, le champ Al Ahdeb, pour une production d’environ 90 mille barils journaliers, avec un investissement équivalent à 1,25 milliard de dollars pour 26 ans. Avec les russes, c’est le champ de Gurna Ouest à Bassora qui devait être exploité : découvert en 1971, il est en mesure de produire 600 mille barils par jour, pour un coût d’investissement de 4 milliards de dollars en 22 ans. Des contrats qui n’ont pas été réalisés à cause de l’embargo et de l’invasion étasunienne qui a mis le pays et son pétrole dans d’autres mains.

Fadhil Al Badrani est journaliste irakien ; il travaille entre Bagdad et Fallujah. Il a été correspondant pour Al Jazzera à Fallujah pendant le siège de novembre 2004.

Edition de jeudi 31 mai 2007 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/31-Maggio-2007/art38.html

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Sunday, January 27, 2008

Bismillah Arrahman Arrahim

Appel urgent de la Ligue des diplomates irakiens

A la Croix Rouge internationale (CICR) et à tous les hommes libres de par le monde !

Nous avons reçu des informations sûres que le gouvernement formé sous l’occupation est sur le point de passer un accord avec l’occupant américain pour la prise en charge des prisonniers de guerre et autres détenus irakiens à la prison de l’aéroport international de Bagdad.

Ces informations sont confirmées par le fait que l’administration américaine de la prison de l’aéroport a prévenu les avocats des détenus qui s’y trouvent qu’elle n’assumera plus la responsabilité de leur sécurité à partir du 31/03/08, ce qui signifie un probable transfert des détenus au gouvernement sectaire et à ses milices à cette date ou un peu plus tard.

La remise des prisonniers irakiens au gouvernement sectaire formé sous l’occupation est l’annonce d’un prochain et nouveau massacre comparable à celui qui a coûté la vie au président martyr Saddam Hussein et à ses compagnons.

Le monde entier a été témoin de la parodie de justice du Tribunal Criminel Spécial Irakien illégal qui ne répond nullement aux conditions minimales d’une justice équitable. Cette parodie de justice a été un acte de vengeance des dirigeants irakiens légitimes et a incité aux conflits interconfessionnels et raciaux.

Il n’est pas exclus que les prisonniers de guerre soient liquidés automatiquement, leurs dépouilles jetées dans les décharges publiques et fichées comme anonymes, comme cela se produit tous les jours pour des personnes jugées hostiles par le gouvernement sectaire et ses milices et comme cela s’est produit pour de nombreux avocats du président légitime de l’Irak.

Le Comité international de la Croix rouge (CICR) qui a mandat de la communauté internationale de défendre le droit international humanitaire, de veiller à sa bonne application, de dénoncer ses violations et de tenter d’y mettre fin, sait parfaitement que la résolution 1546 de 2004, du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui a prétendu mettre fin à l’occupation de l’Irak, est une violation flagrante des lois internationales humanitaires et que l’Irak n’avait plus de souveraineté, étant toujours sous occupation. Par conséquent, les prisonniers Irakiens détenus par les forces d’occupation sont toujours protégés par les dispositions du droit international humanitaire.

Conformément à l’article 118 de la 3ème Convention de Genève de 1949, ils devraient être libérés immédiatement après la fin des hostilités militaires, surtout que la puissance occupante avait annoncé le 1er mars 2003, la fin effective des hostilités et qu’elle n’a demandé à juger aucun d’entre eux pour les crimes éventuels qu’ils auraient commis lors de la guerre imposée à l’Irak et jusqu’à leur arrestation.

D’autre part, la remise par la puissance occupante des détenus et prisonniers de guerre au gouvernement sectaire formé sous l’occupation aux fins de les juger pour de prétendus crimes commis alors qu’ils assumaient leurs responsabilités officielles dans la direction de l’Etat avant l’occupation est un acte illégal qui constitue une violation flagrante de l’article 99 de la 3ème Convention de Genève qui stipule qu’ « aucun prisonnier de guerre ne pourra être poursuivi ou condamné pour un acte qui n'est pas expressément réprimé par la législation de la Puissance détentrice ou par le droit international qui sont en vigueur au jour où cet acte a été commis ».

Cela constitue de plus une violation flagrante du principe fondamental du droit qui dit « pas de crime ni châtiment en dehors d’une loi en application lors des faits ».
Nous réclamons du
Comité international de la Croix rouge (CICR) d’assumer ses responsabilités selon les dispositions du droit international humanitaire et d’user de tous les moyens autorisés par le droit international pour faire libérer tous les prisonniers de guerre et les détenus irakiens dans les prisons américaines, de garantir leur sécurité et d’empêcher leur remise au gouvernement sectaire et à ses milices.

En conclusion, nous lançons notre appel aux intellectuels, aux écrivains et hommes politiques sincères du monde arabe et partout dans le monde afin d’engager une campagne pour réclamer la libération immédiate de tous les prisonniers irakiens et la fin de l’occupation américaine illégale de l’Irak.

Ligue des Diplomates Irakiens

Bagdad le 24/01/2008

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai :www.tunisitri.net/

Saturday, January 26, 2008

بسم الله الرحمن الرحيم


القيادة العامة للقوات المسلحة

الجيش العراقي

( ان الله لا يصلح عمل المفسدين )

بيان رقم ( 50 )

يوم 23 كانون الثاني 2008 قامت قوات الاحتلال الأمريكي والقوات الحكومية ( البيشمركة ) بتفجير بناية في حي الزنجيلي بمحافظة نينوى دون إخلاء السكان وهذا مخالف لأبسط قواعد الأمان في مثل هذه الحالات مما تسبب في استشهاد أكثر من (40) شهيدا وجرح أكثر من (200) مواطن اغلبهم من الأطفال والنساء وكبار السن الأبرياء .

ان هذا الحادث يعتبر جريمة نكراء أخرى يضيفها الاحتلال وعملائه الى سجلهم الإجرامي بحق شعبنا الصابر وهي استهانة بأرواح وممتلكات أهالي الموصل الحدباء الذين تتعرض مدنهم الى مخطط مشبوه يستهدف هوية وأصالة هذه المحافظة العريقة .

وقيادة الجيش العراقي التي لها الثقة المطلقة بأبناء نينوى وبمقدمتهم أبناء الجيش العراقي الأصيل وأبناء العشائر تدعوهم جميعا الى الثأر من المحتل وعملائه وتوحيد جهودهم لإفشال المخططات المشبوهة والحفاظ على هوية محافظة نينوى العربية .

المجـــد والخلود لشهداء العراق الأبرار والخزي والعار للاحتلال وعملائه

اللــــــــــــــه اكبـــــــــــــــــــر

قيادة

الجيش العراقي

25 كانون الثاني 2008

17 محرم 1429

Fayiz, un agriculteur de 47 ans :
"Je sui venu voir à quoi ressemblait la bande de Gaza".
( Samedi, 26 janvier 2008 )
L'Egypte a annoncé samedi 26 janvier qu'elle continuerait de laisser les Palestiniens de Gaza franchir sa frontière alors que des milliers de gens ont poursuivi leur apprivisionnement samedi pour la quatrième journée consécutive.
"Les Palestiniens continueront de passer jusqu'à ce qu'ils aient satisfait tous leurs besoins en produits divers et en nourriture" provoqués par le blocus de l'occupation, a affirmé le gouverneur du Sinaï nord, Ahmed Abdel Hamid, cité par l'agence officielle Mena.
Les forces de sécurité égyptiennes ont reçu l'ordre "de faciliter le passage des Palestiniens et de les conduire aux endroits où ils pourront trouver ce dont ils ont besoin", a-t-il ajouté, indiquant que les autorités tentaient de canaliser un mouvement auquel elles n'ont pas pu s'opposer.
Pour la première fois depuis que la frontière a été enfoncée, des centaines de voitures ont pénétré samedi dans la nuit et la matinée côté égyptien de Rafah, entièrement embouteillée, grâce à l'ouverture de nouvelles brêches, la veille, par des miltants du Hamas.
Des membres des forces de l'ordre égyptiennes étaient présents à la frontière pour surveiller la circulation sans intervenir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des militants armés du Hamas présents aussi vérifiaient les coffres de certaines voitures pour s'assurer qu'elles ne transportaient pas d'armes dans la bande de Gaza.
Les forces égyptiennes ont toutefois établi des barrages aux sorties égyptiennes de Rafah pour empêcher les véhicules palestiniens de se rendre plus avant dans la péninsule du Sinaï mais laissaient les gens se rendre en taxis ou dans des véhicules particuliers jusqu'à la ville d'El-Arich, située à une cinquantaine de kilomètres.
Des égyptiens ont également fait le voyage inverse à Gaza en voiture pour la première fois depuis plusieurs années, provoquant le grand étonnement des habitants de la ville.
"Je suis venu faire un peu de commerce ici. C'est la première fois que je vois Gaza de ma vie", a affirmé à l'AFP Rabi Zouhroub, 25 ans, venu avec six de ses amis.
Un autre Egyptien, Fayiz, un agriculteur de 47 ans, est juste venu "voir à quoi ressemblait la bande de Gaza".
Vendredi 25 janvier, les forces de sécurité égyptiennes avaient tenté de reprendre le contrôle de la frontière en en fermant une partie mais des militants du Hamas ont ouvert de nouvelles brèches au bulldozer dans le mur de séparation pour permettre aux Palestiniens de continuer à traverser.
Des centaines de milliers de Palestiniens de la bande de Gaza, soumise au blocus de l'occupation depuis le 17 janvier, se ruent vers l'Egypte depuis mercredi pour s'approvisionner notamment en produits alimentaires, essence et cigarettes, dans la partie égyptienne de Rafah et à El-Arich.
Des hommes armés avaient détruit mercredi à l'explosif une partie du mur en béton situé côté palestinien de la frontière, puis jeté à terre une clôture métallique marquant la frontière elle-même avant de faire sauter des pans d'un autre mur en béton situé côté égyptien.
Le terminal frontalier de Rafah, entre les territoires palestinien et égyptien, était fermé quasiment en permanence depuis juin 2006.
De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a de nouveau appelé samedi les groupes résistants à cesser les tirs de roquettes contre Israël, tout en accusant ce pays d'infliger une "punition collective" à Gaza.
"Nous disons à ceux qui tirent les roquettes: 'Arrêtez'. Ne leur donnez pas de prétexte et ne montrez pas au monde qu'ils sont les victimes et que Sdérot est une victime", a affirmé M. Abbas lors d'une conférence à Ramallah sur la question de Jérusalem.
( Samedi 26 janvier 2008 - Avec les agences de presse )

Friday, January 25, 2008

أخبار نقابية من سوسة

أخبار نقابية من سوسة

-تتواصل التجاوزات بالإتحاد الجهوي للشغل بسوسة في وقت نحتفل فيه بذكرى تأسيس الإتحاد وفي وقت يدعي فيه المشرفون على تسيير المكتب التنفيذي بسوسة على ان النزاهة والديمقراطية هي القاعدة فهاهو مؤتمر نقابة التعليم الثانوي بسيدي عبد الحميذ يؤجل بدون أسباب واضحة

فمنطق التبعية في الإتحاد الجهوي هو الفيصل فبلاغ المؤتمر لم يقع نشره رغم أن القانون الداخلي يتص على أن المؤتمر يقر في المكتب التنفيذي ويسجل بكراس محاضر الجلسلات والسبب الرئيس لعدم النشر هو الخلاف الناشب حاليا بين الكاتب العام ا والمكلف بالنظام الداخلي

* كثر الحديث في الكواليس عن وجود "كاتبين عامين " كاتب عام موجود في المكتب الذي يحمل لافتة "الكاتب العام" وكاتب عام فعلي في الطابق العلوي ويوجد على باب مكتبه لافتة "المكلف بالمالية" حيث أن الأخ المكلف بالمالية والذي هو قريب الأخ علي رمضان يستعد للكتابة العامة وهو الذي يقرر المؤتمرات ويسعى لكسب الأنصار كيف لا وهو المكلف بالمالية؟؟؟؟؟

كما أن الأخ المكلف بالمالية يصرح في الكواليس بأنه هو الكاتب العام المنتظر وهو يعد القائمة منذ الأن وعلى شكون يرض.....؟؟؟

*لاحظنا في الفترة الأخيرة أن العديد من المؤتمرات تقام في الخفاء وبدون حتى بلاغات ولسائل أن يتسائل هل هكذا تكون الديمقراطية؟ كما أن الملاحظ في القائمات الخاصة بالنصويت يلاحظ أن الترتيب المعتمد على القائمة هو الترتيب الذي يعتمد مبأ التبعية فأنصار المتب التنفيذي تسجل أسماؤهم من 1 إلى 7 والمغضوب عليه أو عدم الموالين في المؤخرة .

وفي الخير لإغننا إذ نسجل بكل إرتياح قراءة الأخ أمين المال للمكتب التنفيذي لمقالنا الفارط وحديثه في الكواليس عن فحواه فإننا نسأله عن سبب سهره ليلتين لتنظيم أموره خاصة بعد أن سمعنا بأن اللجنة المالية كانت سنزوره يوم 22/01/2008 ؟فإننا نؤكد على اننا سنواصل إصدار سلسلة مقالاتنا هذه حتى يتعرف الجميع على خفايا الإتحاد الجهوي

بدر الدين

نقابي من سوسة

Thursday, January 24, 2008

GHAZA
La ville martyre d’un peuple abandonné
L'Expression, 24 Janvier 2008
Pr Chems Eddine CHITOUR
La situation est des plus tragiques

"Vous êtes responsables devant Dieu pour chaque Palestinien qui meurt à Ghaza. Si vous ne soutenez pas les Palestiniens, Dieu et vos peuples ne vous pardonneront pas".
Khaled Mechaâl: vibrant appel à l´aide aux dirigeants arabes

Ghaza souffre, Ghaza se meurt. Silence! on tue. Pendant que l´Occident regarde ailleurs, les ONG tirent la sonnette d´alarme, il y a un partage des rôles, les pays occidentaux sont sommés de ne pas bouger et de laisser faire Israël. On croit revivre le "nettoyage" de juillet 2006 quand Israël a demandé aux Occidentaux les mains libres pour "normaliser" le Liban. De passage à Paris, un ministre israélien fut interrogé sur le temps qu´il fallait à Israël pour terminer sa basse besogne. Rice avait d´ailleurs tétanisé le Conseil de sécurité jusqu´au dernier moment en temporisant sur une résolution contre Israël dans l´attente des "résultats" en vain, un petit peuple de patriotes a fait échec à l´armée la plus puissante du Moyen-Orient et une des plus menaçantes au monde.
Même la terminologie est étudiée: on ne parle pas de patriotes luttant pour libérer leur territoire, mais d´activistes ou, pis encore, de terroristes du Hamas, mouvement élu démocratiquement sous l´oeil des observateurs internationaux dont Jimmy Carter, l´ancien président américain. Justement, sous pression américano-israélienne l´Union européenne boycotte le gouvernement légalement élu et arrive à créer une scission entre Mahmoud Abas réputé tolérant -entendons par là- malléable et pouvant être manipulé pour quelques euros acquis lors du show à l´américaine du fameux téléthon pour la vente de la cause palestinienne. Par ailleurs, la mascarade d´Annapolis ressemble à s´y méprendre aux Accords de Munich de septembre 1938 où Neville Chamberlain et Edouard Daladier se sont pliés au diktat d´Hitler pensant sauver la paix en sacrifiant la Tchécoslovaquie. Mutatis mutandis, c´est le même remake, avec Annapolis, Mahmoud Abbas pense sauver la paix en s´alliant à son pire ennemi sur le dos d´autres Palestiniens. La phrase de Winston Churchill s´adressant à Nevil Chamberlain résonne encore dans nos oreilles. "On vous a donné le choix entre le déshonneur et la guerre; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre". Et les pays arabes dans tout ça? Il sont aux abonnés absents, même l´inamovible secrétaire général, l´Egyptien Amer Moussa, a passé la semaine dernière en vain au Liban à rapprocher les points de vue des "frères libanais" pendant que "d´autres frères" se font trucider, mais ceux-là, sont infréquentables ainsi a décidé l´Occident, car ils ont osé s´opposer les armes à la main à Israël. Par ailleurs et par une véritable réaction de désespoir, les habitants de Ghaza, fuyant la mort, se sont rués sur le passage Rafah vers l´Egypte, ils furent sauvagement réprimés. Les Palestiniens scandaient des slogans favorables au Hamas et exigeaient la réouverture du point de passage, fermé depuis juin. Israël n´y est pas militairement présent, mais son feu vert est nécessaire pour le rouvrir. Voilà: l´Egypte "Oum Eddounia" attend les ordres!!!

Lignes rouges
Pourquoi ce silence assourdissant des médias? La meilleure preuve opposable est que les pays arabes ne bougent pas, par une politique de l´autruche. On objectera qu´il y a d´autres sujets plus importants que la mort d´enfants, que la mort lente d´un peuple. On a vu des gouvernements se mobiliser pour n´importe quoi! La vérité est que les médias occidentaux sont "pris en charge" et des lignes rouges à ne pas dépasser leur sont signifiées. Par contre, ils ont le droit de verser des larmes de crocodile sur la situation humanitaire sans se poser la question de savoir pourquoi en est-on arrivé là? Paradoxalement, des journalistes israéliens tentent d´alerter l´opinion. La journaliste bien connue, Amira Hass, publie dans Ha´aretz un témoignage poignant:"Le bouclage total imposé depuis cinq jours à la Bande de Ghaza par Israël sera légèrement allégé pour permettre des livraisons limitées de fioul et de médicaments. Mais la menace d´une crise humanitaire n´est pas pour autant écartée."(1)
"Resserrez l´étau autour de la Bande de Ghaza! Mettez les Palestiniens en tenaille! Coupez-leur tout! Voilà les directives d´un président en fin de course au Premier ministre d´un régime occupant!" Aussitôt, après son entretien avec le président américain, le leader du Likoud, Benyamin Netanyahu, a confié au journaliste de la radio du régime sioniste que les promesses de Bush d´apporter un soutien tous azimuts aux opérations militaires contre Ghaza, avait rassuré les autorités de Tel-Aviv. "Si cette affaire était confiée au président américain, il ne laisserait même pas vivant un seul Palestinien", a t-il ajouté. "Israël a le droit de bloquer Ghaza pour se défendre", a déclaré Zalmay Khalilzad, lundi 21 janvier, lors d´une conférence de presse, le représentant des Etats-Unis au Conseil de sécurité.(2)
Après un concert de protestations mondiales et des mises en garde contre une crise humanitaire dans un territoire pauvre de 1,5 million d´habitants, Israël a décidé, lundi soir, de desserrer le blocus pour permettre des livraisons de carburants. A Berlin, la secrétaire d´Etat américaine, Condoleezza Rice, a confirmé, mardi, être intervenue auprès d´Israël à la demande de l´Egypte. On remarquera que les Etats-Unis ne se sentent pas concernés directement par le drame. L´Unrwa, l´agence de l´ONU pour les réfugiés à Ghaza, a mis en garde contre les "effets dévastateurs" de la poursuite du blocus. "Priver les gens de choses fondamentales comme l´eau revient à les priver de la dignité humaine. Il est difficile de comprendre la logique qui consiste à faire souffrir des centaines de milliers de personnes pour rien", a lancé son porte-parole, Christopher Gunness. Le secrétaire général adjoint de l´ONU aux affaires humanitaires, John Holmes, a, pour sa part, dénoncé une "punition collective visant la population de Ghaza". Les Palestiniens n´y trouvent plus de ciment pour construire des tombes et "les hôpitaux distribuent des draps parce qu´on ne trouve pas assez de linceuls", a-t-il ajouté. Pour sa part, le rapporteur spécial de l´ONU pour les droits de l´Homme dans les territoires occupés, John Dugard, a dénoncé, samedi 19 janvier, les crimes de guerre qu´il a qualifiés de "lâches" commis par le régime israélien dans la Bande de Ghaza lors des raids de la semaine écoulée. "Les responsables d´actes aussi lâches se rendent coupables de graves crimes de guerre et doivent être poursuivis et sanctionnés". Il a estimé que les Etats-Unis et les autres pays engagés dans le processus de paix d´Annapolis avaient "une obligation à la fois légale et morale" de forcer le régime israélien à mettre fin à son intervention. Le nombre de Palestiniens victimes d´arrestations et d´exécutions, à Ghaza mais aussi en Cisjordanie, ne cesse d´augmenter. Israël peut lancer sa guerre totale contre le Hamas en toute tranquillité, interdire aux camions de l´ONU qui transportent des produits de première nécessité d´entrer à Ghaza en manque de médicaments, d´eau, au bord de la famine. Israël a, pour cela, le fervent appui des Autorités corrompues de Ramallah et des grandes puissances. Depuis novembre 2007, le sort des habitants de Ghaza et de Cisjordanie, est devenu encore plus terrible. Il n´y a pas de doute: la guerre lancée par Israël, qui frappe depuis plusieurs semaines toute la population de Ghaza, a été programmée dans le cadre d´une collaboration entre les services secrets israéliens et le gouvernement illégitime de MM. Abbas et Fayyad. "Les pays donateurs qui ont participé à la Conférence de Paris (...) ont promis d´apporter à l´Autorité palestinienne des aides financières qui s´élèvent à sept milliards et demi de dollars. Soit deux milliards de plus que celle réclamée. Cet élan de générosité suscite beaucoup de doutes et bien des interrogations quant au prix qu´aura à payer le peuple palestinien en échange", écrivait Abdel Bari Atwan dans un article intitulé: "Des milliards pour liquider la résistance"(3)

Les Arabes regardent ailleurs
"Depuis plusieurs mois, écrit Sylvia Cattori, rapportant les propos de Palestiniens de Ghaza, leur tactique est de rentrer quelques km à l´intérieur de Ghaza avec des unités de chars et bulldozers, de s´approcher des habitations pour contraindre les forces de police du Hamas à sortir, à aller vers eux, en défense. Il est ensuite facile aux drones et aux hélicoptères qui les appuient, de massacrer tous les combattants, avant de se retirer. Ici tout le monde sait que les pilotes et leurs services d´interception peuvent contrôler les mouvements des gens par les téléphones portables même quand ils sont fermés. Avec les portables ou pas, pour bien viser et attaquer avec précision leur cible, les pilotes ont besoin de s´appuyer sur les espions qui vivent parmi nous ici à Ghaza. Je désapprouve le lancement de ces roquettes. On parle de 3500 roquettes lancées sur Sderot, qui ont blessé quelques personnes et tué une femme qui est morte de peur. Ces roquettes ne servent qu´à faire peur. Mais pour chaque lancement de roquette, le prix à payer pour les gens de Ghaza est catastrophique. Notre peuple, en sa majorité, résiste par son attitude d´insoumission face à l´oppression qui s´intensifie. C´est ce que les autorités israéliennes ne comprennent pas. Jamais les Palestiniens ne se mettront à genoux; quitte à devoir mourir. L´occupant ne pourra pas nous empêcher de nous battre pour notre survie, ils peuvent toujours nous couper l´eau, la contaminer, ne nous laisser que de l´eau salée, priver nos enfants de nourriture, nous n´allons pas flancher".(4)
Sylvia Cattori a raison d´écrire à propos de cette ville martyre: "Ghaza est injustement et illégalement emprisonnée par Israël, soumise aux tirs meurtriers de ses missiles et réduite à la faim. L´étranglement économique de Ghaza a été décidé par les Etats-Unis et l´Union européenne, sous la pression d´Israël, et avec l´assentiment de ces Palestiniens corrompus que les alliés d´Israël qualifient de "modérés". La "communauté internationale", à laquelle chacun de nous appartient, doit répondre de "crime d´indifférence" face à l´abandon de ce peuple menacé par les crimes de guerre incessants de l´armée israélienne. Pourquoi n´entendons-nous jamais les "French Doctors" et nos élus protester, obliger Israël à desserrer l´étau qui étrangle et affame 1, 5 million de personnes?"
"Voici ce que nous disait déjà, en novembre 2007, une mère palestinienne: "Je ne sais pas où on va! Les Israéliens nous affament, empêchent les produits de nos paysans de sortir. Nous sommes enfermés. Tout est très cher. La majorité des gens est sans travail et souffre du manque d´argent. C´est le malheur. Il n´y a plus rien; certains produits ont disparu des rayons. Et maintenant les Israéliens font entrer leurs fruits, légumes, produits laitiers qu´ils nous vendent à des prix exorbitants. -Les pays arabes collaborent avec Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et Israël. Mazen ne nous donne rien. Il ne donne qu´à ceux qui sont membres de son parti. Il encourage Israël à nous maintenir enfermés pour nous affamer. Il attend que nous soyons mis à genoux. Les Israéliens ont annoncé qu´ils préparent une grande opération militaire contre Ghaza. Le pire viendra dans les jours prochains. J´éprouve une immense douleur, surtout en pensant aux enfants et aux malades qui meurent ici faute de soins suffisants. Quand j´ai entendu Moussa, (le chef de la Ligue arabe ndt) dire qu´il va envoyer 250.000 dollars pour aider le Darfour, j´ai pleuré. Nous qui sommes ses frères et soeurs, et alors que la situation ici est vraiment affreuse, pourquoi nous ignore-t-il? Ici, rien ne rentre, rien ne sort. Les pauvres ne peuvent pas se nourrir normalement". "Les membres du mouvement Hamas n´ont rien. Je pense que, même si les autorités du Hamas se disaient vaincues, même si elles sortaient le drapeau blanc et suppliaient le monde de nous aider, même là, rien ne changerait: Israël ne cessera jamais de nous martyriser. Sortir le drapeau blanc ne suffira pas. Les Israéliens vont encore et encore continuer d´exiger de nous autre chose. Les gens du gouvernement Hamas sont privés de toute aide. Ils ne peuvent rien faire, eux aussi sont victimes de notre emprisonnement. Même l´aide financière versée par l´Iran en 2006 pour des raisons humanitaires et par d´autres pays, pour soulager nos souffrances, a été séquestrée par l´Egypte à la demande d´Israël. Israël nous maintient suspendus à une corde! Il suffirait que les grandes puissances demandent à Israël de relâcher la corde sur laquelle il tire pour nous asphyxier pour que Ghaza puisse vivre. Il suffirait de couper cette corde!(5)
Nous laissons à Abdelkrim le mot de la fin résumant la réalité: "Dans ces conférences people, où il y a tout de même du grain à moudre et de la mondanité à bon marché, le caractère de ce qui a forgé le combat palestinien s´est fortement émoussé. Finie l´intransigeance dans les négociations, finie la détermination d´un peuple à récupérer toute sa terre. Les dignitaires de Ramallah s´inventant des paix, échafaudant des stratagèmes avec leurs mentors américains pour quelque mirifique Etat-confetti, voyagent, discourent et s´enrichissent alors que le sort de leur peuple est des plus tragiques".(6)

(*) Ecole nationale polytechnique
(*) Ecole d´ingénieurs de Toulouse

1.Amira Hass: Une population sans électricité, sans eau et sans espoir. Ha´aretz. 22 janv. 2008
2.Bush embrase Ghaza. 22 janvier 2008 http://rench.irib.ir
3.http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8014type=analyse&lesujet=Initiatives Paix
4.Silvia Cattori http://www.alterinfo.net Samedi 19 janvier 2008 RIA-Novosti
5.Silvia Cattori Ghaza: "Sortir le drapeau blanc ne suffira pas" site Alterinfo 20 01 2008
6.A.Djaâd: Bons baisers de Abbas. L´Expression du 10 décembre 2007

Pr Chems Eddine CHITOUR

Tuesday, January 22, 2008

أطفال العراق: 5 ملايين يتيم و1300 سجين ومئات حالات الاغتصاب
22 /01 /2008 م 12:11 صباحا


قدرت إحصاءات رسمية وتقارير منظمات دولية عدد أطفال العراق الأيتام حالياً بنحو 5 ملايين يعيش معظمهم ظروفاً اجتماعية صعبة ومعقدة تشمل الاعتقال في سجون الاحتلال الأمريكي والاغتصاب.

وتشير الإحصاءات إلى وجود أكثر من 1300 طفل في المعتقلات الحكومية في العراق، وإلى أن عدد الأطفال النازحين في سن الدراسة الابتدائية يبلغ نحو 220 ألف طفل لم يستطع ثلثاهم مواصلة تعليمهم خلال عام 2007، فضلاً عن أن 760 ألف طفل لم يلتحقوا أصلاً بالمدارس الابتدائية، كما تعرض مئات الأطفال العراقيين للتحرش الجنسي والاغتصاب.

وبلغ المعدل الشهري للأطفال النازحين جراء أعمال العنف الطائفية والتهديدات من الميليشيات الطائفية 25 ألف طفل، تراوحت أوضاعهم بين التهجير الداخلي والهجرة إلى دول الجوار.

ووفقا لصحيفة "الحياة" اللندنية الصادرة اليوم، فإن "قرار منظمة «يونيسيف» بجعل عام 2008 عاماً للطفل العراقي لم يأت اعتباطاً إذ لا يحتاج المرء إلى تأكيدات تقارير الأمم المتحدة والمنظمات الدولية بأن الطفولة في العراق تحتضر وهي في طريقها إلى الموت".

ويدل الواقع اليومي بوضوح على أن اطفال العراق يعانون أشرس ما يمكن أن يمر به طفل في عالم اليوم، فتداعيات الغزو الأمريكي للعراق، ومشاهد القتل اليومي التي طاولت الأطفال، والانفجارات والجثث المتناثرة ودوي القنابل والرصاص كلها عوامل تضاعف من مأزق أطفال هذا البلد.

ونسبت الصحيفة إلى ممثل منظمة «يونيسيف» في العراق روجر رايت قوله: إن «حياة ملايين الأطفال (في العراق) ما زالت مهددة بسبب العنف وسوء التغذية وقلة المياه الصالحة للشرب".

وتضمن التقرير السنوي الأخير لمنظمة «يونيسيف» حول وضع الأطفال في عام 2007، تفاصيل مهمة عن أطفال العراق، ودعت المنظمة في تقريرها هذا إلى صحوة عالمية تتمثل بالعمل على تسليط المزيد من الضوء على خلفية الوضع الذي يعيشه أطفال العراق وتخصيص عام 2008 لدعم الأطفال في العراق".


المسلم - صحف



“S’il vous plaît, faites quelque chose pour nous, pour nous aider, maintenant...”

A l’appel d’ Abu Ayoub,

simple palestinien de Gaza,

et de milliers d’organisations dans le monde,

rassemblements à la bougie, partout, avec sit-in, comme le font, ensemble, unis et solidaires, les Palestiniens de Gaza, dans le noir, bougie en main, devant ce qui reste de leurs habitations détruites...

Si vous ne supportez pas l’idée de ghetto, qu’on asphyxie, qu’on étrangle, si le mot de “punition collective”, et l’idée de tout un peuple pris en otage, évoque pour vous Jean-Pierre Timbaud, Oradour sur Glane, le nazisme et l’idée de RESISTANCE contre toute politique de force brutale portée par une idéologie de la suprématie raciale, joignez-vous à nous tous à l’appel des étudiants palestiniens de Paris (GUPS), de Génération Palestine, d’EuroPalestine, et de nombreuses associations ou organisations,

CE MERCREDI 23 JANVIER 17H30 PLACE DE LA MADELEINE A PARIS.
VENIR AVEC DES BOUGIES, S’HABILLER CHAUDEMENT, ET PREVOIR UN SIT-IN...

Le Monde Réel http://www.lemondereel.fr/


Patience ô gens de Gaza

Abd-ul-Bari Atwan

21/01/2008

Al-Quds Al-Arabi

La bande de Gaza fut jusqu’à peu de temps une grande prison d’une superficie de 360 km carré contenant un million et demi de détenus dont la moitié est composée d’enfants de moins de seize ans. Maintenant après qu’Olmert, le premier ministre israélien ait fermé tous les passages et stoppé la fourniture en fuel, gaz, médicaments et nourriture d’une manière totale, la bande s’est transformée en un grand four de gaz plus mortel que les fours des nazis.

J’ai téléphoné à un proche dans la bande pour m’assurer de sa santé et pour connaître la réalité de la situation, mais aussi comme un geste de solidarité. Il m’a alors dit, mot à mot, que dans la mort il y avait encore plus de pitié, car la souffrance que vivent les enfants de la bande est insupportable. Car ce qui est plus dur que la mort, c’est de voir ton enfant blessé s’éteindre sous tes yeux sans que tu puisses lui faire quoi que ce soit. Il n’y a pas d’électricité, il n’y pas de médicaments et il n’y a pas de blocs opératoires. Il n’y a absolument rien du tout, sauf la mort.

Il y a plus de quatre cents Palestiniens blessés dont la moitié des enfants. Ils couchent à la belle étoile dans un froid glacial et sans aucun espoir de secours. Même les congélateurs des morts et des martyrs se sont arrêtés, car comment fonctionner sans électricité ?

Cinquante martyrs sont tombés sous le bombardement israélien continu sur cette bande catastrophée pendant moins de trois jours. Et voilà qu’Olmert, l’ami intime du Président Bush et de quelques Arabes, se montre pour nous dire, avec le sourire du confiant, que les attaques vont se poursuivre ainsi que l’encerclement.

Ceci c’est le seul état démocratique au Moyen Orient et qui représente la civilisation occidentale dans la région. L’état qui a été créé sous prétexte de sauver les Juifs de la mort et de la persécution, et qui a fait chanter le monde entier matériellement et moralement à cause de l’Holocauste, cet état pratique ce qui est plus horrible que l’Holocauste, car mourir de la faim, du froid ou par les balles de ses avions, c’est plus criminel et plus atroce que la mort par les chambres à gaz.

Le monde occidental hypocrite fulmine pour le Darfour, il envahit l’Irak, il l’occupe et il tue un million de sa population sous prétexte de libérer les Irakiens et de les sauver de la dictature de l’ancien régime, et il instaure un état pour les habitants du Timor Oriental, mais il reste immobile quand Israël pratique ses massacres à l’égard des enfants du peuple palestinien. Car Israël est au-dessus de toutes les lois, il peut faire ce qu’il veut, tuer, détruire, affamer, étouffer sans aucun compte à rendre.

Nous nous blâmons aussi en tant qu’Arabes avant de blâmer le monde. Les gouvernements arabes pratiquent le silence du complice. Ils ne font rien sauf d’émettre des déclarations de condamnation et d’indignation allégées et avec une pudeur extrême. Ils ne veulent ni fâcher Israël, ni embarrasser son allié, les Etats-Unis.

Pourquoi le Président égyptien n’ouvre pas le passage de Rafah devant les blessés et les caravanes de secours pour des citoyens dont il est responsable directement d’une manière légale, avant qu’elle soit morale. Car quand la bande de Gaza fut colonisée, elle dépendait directement de l’administration égyptienne, et ses enfants étudiaient les programmes égyptiens, l’histoire des Pharaons et les exploits de Ménès l’unificateur des deux pays (la Haute et la Basse Egypte, ndt).

Est-ce que le Président Moubarak a peur qu’il soit accusé de transgresser les lois internationales s’il ouvre le passage devant les enfants blessés ou pour les caravanes de secours. Ou est ce que la satisfaction d’Israël est plus importante pour lui que de ne pas mettre en colère les 80 millions d’égyptiens entièrement acquis à la cause de leurs frères de la bande de Gaza, ces Egyptiens qui forment un pilier essentiel de la sécurité nationale égyptienne, qui ont déjà donné des milliers de martyrs pour défendre leur cause juste, et qui sont toujours prêts à donner des multiples de ce nombre si leur état décide de sortir de cette humiliation qu’elle subit et de se soulever pour soutenir le droit et lever l’injustice sur leurs frères dans l’ethnie et dans la foi.

Tous les états européens ont se sont rangés du côté de la Bulgarie dans l’affaire des cinq infirmières arrêtées en Lybie sous l’accusation d’avoir injecté le virus du Sida à des enfants, et l’embargo contre la Lybie n’a été levé qu’après avoir libéré ces infirmières, bien qu’elles vivaient dans des villas air-conditionnées et équipées avec les derniers moyens de confort.

Tous les états africains ont soutenu Nelson Mandela dans sa guerre juste contre le régime raciste de l’apartheid, ils ont offert des milliers de victimes, ils ont ouvert leurs pays pour la résistance et ils lui ont fourni de l’argent, des armes et des hommes jusqu’à ce qu’elle ait balayé le régime raciste. Nous n’avons pas entendu un seul état africain blâmer Mandela, ou se vanter en lui rappelant, comme si c’était une faveur, de l’avoir soutenu et d’avoir subi des pertes économique et humaine à cause de ce soutien.

Pourquoi ces chefs arabes qui ont reçu le Président Bush avec les médailles, les danses d’épées et les contrats d’armes bien gras pour des milliards de dollars, pourquoi ils ne l’ont pas appelé, tout en colère, pour lui demander d’intervenir auprès de ses amis israéliens pour arrêter cette horrible tragédie humaine dans un petit territoire encerclé ?

Nous demandons au président palestinien Mahmoud Abbas pourquoi il reste à Ramallah au lieu d’entamer immédiatement une tournée arabe et internationale pour revivifier les consciences mortes. Nous lui demandons aussi pourquoi il ne va pas dans la bande de Gaza par solidarité avec son peuple encerclé. Nous sommes sûrs que s’il y va, il sera très bien reçu, sa visite se transformera en un remède qui guérira toutes les plaies de discordes internes palestiniennes, et elle rétablira l’unité du peuple palestinien.

Ce qui fait mal c’est que le Président Abbas s’est contenté de menacer d’arrêter les négociations avec ses partenaires israéliens. Mais est ce qu’il y a encore des négociations ou des partenaires après tous ces massacres et après toutes ces pratiques israéliennes nazies envers son peuple ?

Et nous n’oublions pas dans notre hâte de blâmer aussi le Hamas, notamment Monsieur Saïd Sayyam, son précédent ministre de l’intérieur, qui a annoncé, en ces moments pénibles, la découverte d’un plan pour assassiner Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement élu et révoqué, où des membres du Fatah seraient impliqués. Est-ce que c’est le moment pour mettre du sel sur la plaie de discorde ? Avons-nous besoin d’échanger les accusations et les démentis alors qu’on ne trouve pas de congélateurs pour les corps des martyrs, ou un minimum de traitement médical pour garder les blessés en vie ?

Le peuple palestinien affronte héroïquement l’encerclement et la privation de nourriture. Il affronte la mort avec une volonté forte et une confiance absolue dans sa foi et son identité arabe, malgré l’indifférence des gouvernements et des leaderships qui dépensent des centaines de milliards de dollars des ressources de cette nation, sur des contrats d’armes dont le but n’est pas d’affronter les ennemis, mais de sauver les économies américaine, française et britannique de la récession et de garantir du travail pour leurs chômeurs.

C’est la ténacité de ce peuple qui pose problème aux Israéliens, qui dévoile leur image barbare devant le monde entier, et qui montre leur caractère sanguinaire et leur soif pour tuer les innocents et pour exterminer un petit peuple, en pratiquant les pires des punitions collectives à son égard.

Ce que fait Olmert et son ministre de la défense Barak dans la bande de Gaza est le signe de désespoir, et non pas le signe de force, et c’est l’expression d’une défaite intérieure. Ils n’ont pas gagné leur dernière guerre au Liban, ils n’ont pas pu exterminer les résistances islamiques au Liban et en Palestine, ils ne savent pas comment faire avec l’Iran, et ils ont échoué d’imposer la normalisation aux Arabes, notamment aux pays du Golfe.

Nous n’exagérons pas si nous disons que les enfants de la bande de gaza, endurants et tenaces, ce sont eux qui vivent dans la lumière, la lumière de la sérénité et de la défense de la nation et de sa foi. Alors que les autres, ce sont eux qui vivent dans l’obscurité de leur abattement, leur complicité et leur silence. Et ceci, je le jure, est bien plus noir et plus obscur.

http://www.alquds.co.uk/index.asp?fname=yesterday\20z34.htm&storytitle=صبرا%20يا%20اهل%20غزة%20&storytitleb=عبد%20الباري%20عطوان&storytitlec=

Monday, January 21, 2008

حذار من الحلول التخديرية


بعد الفشل الذريع لسلطات الاحتلال عسكرياً في مواجهة صمود أهلنا وأبطالنا في قطاع غزة، وبعد أن انقلبت الاجراءات الجبانة وجرائم الحرب بعقاب شعب بأكمله لتحقيق مكاسب سياسية، وبعد أن اتضحت أهداف الاحتلال وعملاء الاحتلال من خلال دعواتهم المضحكة للشعب الفلسطيني في الضفة ب"الانتفاض" على نفسه، يحاول الاحتلال ومعه الطابور الخامس ايجاد حل تخديري يُخلّصُهم من حالة الغضب العارم التي سادت وتسود العالم بأكمله.

الليلة أعلنت سلطات الاحتلال بأنها ستعيد إمداد قطاع غزة بالوقود الضروري لاعادة تشغيل محطات الكهرباء، لكن انتبهوا لمدة يوم واحد فقط، وأنواع معينة، تفرض نوعاً جديداً من الحصار المقنّع، ولا تحل الأزمة والمشكلة المتمثلة في حصار مليون نصف مليون فلسطيني في قطاع غزة، ولنتذكر أن الشهداء كانوا يسقطون يومياً نتيجة للاغلاق ومنع العلاج والسفر، ناهيك عن صواريخ وأسلحة الاحتلال، قبل أزمة الوقود الأخيرة.

شعوب الأرض قاطبة مطالبة بالاستمرار بنفس الزخم لرفع المعاناة عن شعبنا، وأن ترفض الحلول الجزئية التلفيقية، والتي ودون شك سيتلوها تشديدات من نوع آخر، ومحاولات مستمرة لقطع الامدادات حتى يتعود الناس والعالم على تلك الحالة وتصبح أمراً واقعاً.

نعم يا سادة نرحب بتخفيف المعاناة عن الشعب الفلسطيني في غزة، لكن لا يا سادة لا نقبل سياسات الضحك على الذقون، والحل هو في تحرير قطاع غزة وأهله من سيطرة المحتل وهيمنته.

ان مفتاح الحل اليوم لانهاء معاناة قطاع غزة هو بيد مصر تحديداً عبر فتح معبر رفح، وان أية حجة أو ذريعة غير مقبولة مهما كانت، ولا يمكن أن تقف مصر موقف المتفرج وهي ترى الشعب الفلسطيني يقف في طابور الاعدام البطيء لتتحول الى عشماوي غزة الذي ينفذ أوامر المحتل.

فتح معبر رفح هو الرد والحل الوحيد المقبول، لكن دون رقابة أو وصاية إلا فلسطينية مصرية، وليعلم القاصي والداني أن شعبنا الصابر المصابر لن يصمت وهو يذبح، ولن يسكت وهو يساق للموت البطيء، وفتح المعبر ان لم يتم بالتراضي، سيكون عبر غضب الآباء على مصير أبنائهم، وحنق المرضى في انتظار علاجهم، وهبة الطلاب للالتحاق بدراستهم، وثورة المساجين طلباً لحريتهم.

حذار من الحلول التخديرية ولنُبق جميعاً جذوة الغضب العارم حتى يسقط الحصار، وتسقط معه جرائم الحرب ومعسكرات الاعتقال الكبيرة، ولنعلن أننا لن نقبل إلا بالحرية الكاملة لشعبنا البطل وبفتح معبر رفح دون قيد أو شرط.

د.إبراهيم حمّامي DrHamami@Hotmail.com

21/01/2008

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