jeudi 13 novembre 2014
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Tahar Manai deviendra en mai 2015 le premier Tunisien à avoir atteint le sommet de l’Everest (8848m).
Si les Dieux de la montagne sont avec lui, Tahar Manai
deviendra en mai 2015 le premier Tunisien à atteindre le sommet de l’Everest
(8848m). « Ca serait pour moi la réalisation d’un rêve de gamin, s’extasie le
jeune homme de 26 ans, originaire de Sousse en Tunisie, et aussi un cadeau pour
tout le peuple tunisien » clame cet amoureux des grands espaces.
Le projet de Tahar Manai s’intitule « l’ascension d’une nation ». Son slogan : « ça ne sera pas mon Everest, mais le nôtre, celui de tous les Tunisiens »
Son projet qui s’appelle « l’ascension d’une nation »
a pour slogan : « ça ne sera pas mon Everest, mais le notre, celui de tous
les Tunisiens ». Sa première rencontre avec la montagne intervient à l’âge
de douze ans quand il part en colonie de vacances faire le tour du Mont-Blanc.
Dix ans plus tard, en 2010, le voilà de retour à Chamonix pour son « premier
Mont-Blanc ». Pour atteindre le sommet de l’Everest, Tahar Manai a décidé de
s’infliger un véritable chemin de croix. « J’ai commencé une préparation
physique intensive depuis cinq mois maintenant », explique ce sapeur
pompier professionnel qui travaille à la caserne de Massy, en banlieue
parisienne.
« C’est Vincent Luneau, le champion français de
triathlon, avec lequel il a travaillé à Savigny sur Orge il y a quelques
années, qui s’occupe de le coacher. « On fait un point chaque semaine. Comme il
a été pompier, il connaît mes contraintes liées à mon travail. Il m'arrive
souvent de faire deux entrainements par jour : le matin, j'attaque une
première séance de course à pied. Le soir, je fais de la musculation. J'utilise
également un masque qui me permet de travailler en hypoxie, comme si j’allais
faire l’Everest sans oxygène, mais je vous rassure: je tenterai l'ascension
avec oxygène ».
En août dernier, pour la deuxième fois, il est parti
gravir le Mont-Blanc. « J’y suis
allé seul, sans guide. Les conditions étaient très difficiles. Le vent
soufflait à plus de 90km à l’heure et il faisait -25 degrés. J’ai pris cette
ascension comme un test, même si je sais que pour l’Everest, ça sera encore
plus difficile ». Pour être au top au printemps prochain, Tahar Manai,
s’envolera le 30 novembre pour 20 jours en Argentine pour tenter de vaincre l’Aconguaga,
la plus haute montagne d’Amérique. « J’ai hâte d’arriver en Argentine et
d’enfiler les crampons », dit-il, un moral gonflé à bloc.
Tahar Manai est toujours à la recherche de sponsors
pour financer son Everest. Pour gravir la plus haute montagne du monde, il
faut compter 40 000 euros. « J’ai démarché des sponsors tunisiens, il y a
trois semaines. J’ai également rencontré le ministre de la Jeunesse et des
Sports qui a trouvé le projet très intéressant ».
« Avec ou sans sponsors, reprend Tahar, j’irai quand
même tenter l’Everest. Quitte à prendre un crédit à la banque, mais je promets
de ne pas lâcher". « Je ne veux pas que l’argent soit un frein à nos rêves
», clame - t-il encore. "Je ne dénigre pas les autres sports mais les
Tunisiens ont leur place partout. Pas seulement dans le football ou le handball
». « Peu importe le projet ; qu’il soit sportif, artistique, ou autre, je
veux que les jeunes Tunisiens se donnent les moyens d’entreprendre et qu’ils
comprennent qu’on est capable de tout ».
Nadir Dendoune
Pour soutenir Tahar Manai dans son projet et le suivre
pas à pas jusqu'au sommet de l'Everest, voici le lien de sa page:
https://www.facebook.com/ascensiondunenation?fref=ts
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