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Sunday, March 15, 2009


Offensive par le Droit à Gaza


Par Eyal Weizman

openDemocracy, 25 février 2009 -


Eyal Weizman est architecte. Il a fait ses études à l’Architectural Association à Londres et son doctorat au London Consortium, Birkbeck College. Il dirige le Centre for Research Architecture à Goldsmiths College, Université de Londres. Co-commissaire de l’exposition « Une occupation civile. La politique de l’architecture israélienne » et codirecteur du livre du même nom (disponible en français). Ces différents projets émergent de ses recherches dans le domaine des droits de l’homme. Rejetés par Association des architectes israéliens, ils ont été montrés par la suite dans le cadre de l’exposition « Territories » à New York, Berlin, Rotterdam, San Francisco, Malmö, Tel-Aviv et Ramallah. En 2007, les éditions Verso ont publié son livre « Hollow Land – Israel’s Architecture of Occupation »

L’ampleur de l’attaque israélienne de 22 jours contre Gaza, en décembre 2008-janvier 2009 – et qui a tué 1300 personnes et endommagé ou détruit 15% de l’ensemble de ses bâtiments – a conduit un peu partout dans le monde à des accusations de crimes de guerre. Un procureur de la Cour Pénale Internationale de La Haye examine actuellement(1) une requête introduite par un groupe palestinien demandant de poursuivre des officiers de l’armée israélienne. Israël a démontré sa résolution de relever le défi de ces allégations en lançant une campagne internationale pour défendre son point de vue légal ; dans le même temps et d’une manière révélatrice, ses censeurs ont entrepris de rayer les noms des membres du personnel impliqués et de masquer leurs visages sur les photographies.Les ondes de choc légales de l’attaque contre Gaza révèlent un paradoxe : l’attaque n’était pas seulement une des guerres les plus violentes et les plus dévastatrices menées par Israël contre le peuple palestinien, mais aussi celle dans laquelle des experts israéliens en droit international humanitaire (DIH 2) – le domaine du droit qui règle la conduite de la guerre – ont été le plus étroitement mêlés.Des juristes militaires israéliens avancent que porter lourdement atteinte à la population civile ne constitue pas en soi une preuve de violations des lois de la guerre ; ils aimeraient également croire que les opérations militaires israéliennes actuelles et les mécanismes de l’occupation sont des institutions légales en ce sens qu’ils sont modelés par le droit international humanitaire. Le droit international humanitaire est un régime légal restrictif. Il impose une limite sur qui peut être attaqué pendant une guerre et comment il peut l’être. Sa fonction vise à réduire plutôt qu’à éradiquer les souffrances. Dans le cas de cette attaque contre Gaza, la loi a-t-elle contribué à la prolifération de la violence plutôt qu’à sa retenue ?Est-il possible que l’attaque contre Gaza n’ait pas été refrénée par un usage extensif du droit international humanitaire mais plutôt, qu’une certaine interprétation et une certaine application de ce droit (3) ont permis non seulement de justifier des atrocités mais, plus fondamentalement, d’infliger des niveaux de destruction qui, sans cela, seraient inconcevables ? Le chaos, la mort et la destruction ont-ils été perpétrés avec toute la vigueur de la loi ? S’il en est ainsi, ceux qui s’opposent à la violence israélienne doivent-ils recourir au langage du droit international ?Le paysage de l’offensive par le Droit (lawfare)Les nouvelles frontières du développement militaire, qui complètent des développements dans le domaine de la surveillance et du ciblage des objectifs, sont en cours d’exploration via une combinaison de technologies légales et de pratiques institutionnelles complexes. L’ancien général américain et juge militaire Charles Dunlap en a nommé le résultat lawfare : «utilisation du droit comme arme de guerre». Dunlap entendait par là montrer essentiellement comment des acteurs non étatiques, plus faibles, cherchaient à gagner un avantage moral en déclarant que des crimes de guerre ont été commis par l’armée d’Etat, plus puissante ; mais l’Etat peut lui aussi recourir à l’offensive par le Droit (lawfare) – (voir Charles Dunlap, "Lawfare amid warfare", Washington Times, 3 août 2007).L’éminent juriste David Kennedy soutient que l’offensive par le Droit (lawfare) «démontre une relation émergente entre guerre moderne et droit moderne» (voir Of War and Law, Princeton University Press, 2006). Cela s’illustre, par exemple, dans la manière dont, au beau milieu d’une campagne, des juristes militaires établissent les conditions «légales du champ de bataille» en étudiant de près des cartes de cibles et en renseignant les soldats sur la manière dont ils ont le droit de tuer des civils. Le droit international humanitaire devient alors le vocabulaire éthique pour estampiller le pouvoir légitime et la mort justifiable.Des experts militaires en droit décrivent les tentatives pour limiter la mort d’innocents comme un compromis pragmatique qui cherche à établir la relation supposément «correcte» entre une attaque nécessaire contre des cibles militantes et le nombre de civils tués. La question est de savoir ce qui est nécessaire, quelle proportion est correcte, qui doit en décider et qui doit en juger. Bien que l’on puisse encore accepter l’affirmation selon laquelle disposer de lois de la guerre est une bonne chose, il est nécessaire d’être vigilant quant au paradoxe structurel que ces lois instaurent : car lorsqu’elles interdisent certaines choses, elles en autorisent d’autres et c’est la frontière entre le permis et le prohibé qui constitue le champ de bataille légal le plus acharné. Le droit international peut être pensé non comme un corps statique de règles mais plutôt comme une inépuisable série de conflits portant sur cette frontière. La question n’est pas de savoir quelle interprétation est juste, mais qui a le pouvoir de forcer sa propre interprétation à faire autorité. En ce sens, le droit international ne se contente pas de légitimer la violence, mais il dépend réellement d’elle.Les technologies de destructionYotam Feldman, dans une recherche menée pour le quotidien israélien Haaretz, a révélé un niveau d’implication sans précédent d’experts en droit international au cours de l’attaque contre Gaza, dans le conseil au personnel militaire à propos des procédures, des cibles et des alternatives opérationnelles (Yotam Feldman & Ouri Blau, «Consent and advise», Haaretz, 5 février 2009). Un des officiers au sein de l’unité de droit international de l’armée israélienne le formulait ainsi à l’adresse de Feldman : «Notre objectif n’était pas d’entraver l’armée mais de lui donner les outils pour gagner d’une manière légale». Les porte-parole militaires israéliens paraissaient également avoir été entraînés à expliquer l’opération dans le langage du droit international humanitaire. Ils avaient systématiquement recours à des termes légaux comme «distinction» (entre civils et combattants) et «proportionnalité» (entre civils tués et objectifs militaires), qualifiant ainsi les cibles de «légitimes» et les victimes civiles de «non intentionnelles» ou «collatérales».Il semblait aussi qu’«humanitaire» était devenu l’adjectif par défaut quand il s’agissait d’expliquer les divers aspects de l’attaque. Aux familiers «couloirs humanitaires» (dans l’espace) et «cessez-le-feu humanitaires» (dans le temps), s’ajoutaient maintenant des «munitions humanitaires» (au ratio moins meurtrier) et un «ministre aux affaires humanitaires» fraîchement désigné et opérant depuis le «bureau pour la coordination humanitaire», dans une base militaire proche de Tel Aviv. Ce personnage – Isaac Herzog, Ministre israélien «du Bien-être et des Services sociaux, de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l’Antisémitisme» – avait tout à la fois la responsabilité de la « coordination humanitaire » et «d’exposer les raisons d’Israël et la position légale concernant les dommages infligés».Ce recours au droit international pourrait facilement être récusé comme propagande cynique. La plupart des groupes de défense des droits de l’homme ont aussi, à juste titre et utilement, fait valoir que soit le droit international humanitaire n’était pas adéquatement appliqué à Gaza en ce sens qu’il a été utilisé d’une manière trop permissive ou que les directives légales ne sont pas passées des juristes militaires en leurs quartiers généraux de Tel Aviv aux pilotes et aux soldats sur le terrain. Les deux réactions démontrent néanmoins une foi dans le droit international d’une manière qui est devenue problématique à l’ère de l’offensive par le Droit, quand le fait d’entrer dans cette arène du Droit et de parler en son nom pourrait bien être lui-même le problème.Ceci peut s’illustrer par l’expérience, du côté d’Israël, de sa campagne au Liban de juillet-août 2006. Israël s’est alors rendu compte qu’il ne pouvait pas mettre fin aux tirs de roquettes du Hezbollah et milices équivalentes par le biais de l’approche militaire traditionnelle, de contre-insurrection. La leçon qui en a été tirée se reflète dans la doctrine militaire israélienne actuelle (telle qu’élaborée par l’Institute for National Security Studies) qui inclut des plans visant à sanctionner le tir de roquettes par «une attaque disproportionnée visant au coeur le point faible de l’ennemi et dans laquelle les tentatives pour porter atteinte à la capacité de tir sont secondaires».Le chef du commandement nord, Gadi Eisenkot, explique ce que cela signifie : «Nous emploierons une force disproportionnée contre tout village à partir duquel des tirs sont opérés contre Israël et nous causerons d’immenses dommages et destructions… Ceci n’est pas une suggestion. Il s’agit d’un plan qui a déjà obtenu approbation» (voir Amos Harel, « IDF plans to use disproportionate force in next war », Haaretz, 5 octobre 2008). En d’autres termes, la violation du principe de droit international de «proportionnalité» est utilisée ici comme menace militaire. C’est cette claire violation du droit que les experts militaires israéliens en droit international tentent de légaliser.La logique de cette approche – si souvent articulée dans le langage du marketing («fixer un prix» [pour chaque roquette, par exemple]) ou de la psychologie («marquer la conscience» des Palestiniens) – est d’infliger une telle souffrance aux habitants de Gaza (comme à ceux du Liban en 2006) qu’ils seront forcés d’exercer, à leur tour, des pressions sur le Hamas. Si le terrorisme est défini (tel qu’assurément il devrait l’être) comme une violence organisée à des fins politiques et dirigée contre des non-combattants et leurs biens, cette attaque contre Gaza ne peut être que définie comme du terrorisme.L’argument avancé par Israël selon lequel la destruction et la mort semées à Gaza étaient les regrettables effets collatéraux des tentatives militaires d’atteindre des cibles combattantes – dépôts de munitions, «infrastructure à double usage» (c-à-d civile), postes de commandement militants – doit être vu sous cet éclairage. La doctrine officielle, ses moyens de mise en œuvre et ses conséquences – notamment la destruction de villes et de camps, le débordement des hôpitaux, l’effroi général – loin de n’être que les sous-produits accessoires de l’attaque, ont été conçus comme faisant partie intégrante de ses objectifs.Les technologies d’avertissementL’armée israélienne est, depuis la guerre du Liban, devenue plus circonspecte que jamais par rapport au risque d’être exposée à une action légale internationale. Cela conduit notamment à la recherche de moyens de mise en œuvre de la stratégie de destruction à grande échelle qui puissent apparaître comme étant en accord avec les principes du droit international humanitaire. La « division de droit international » de l’armée et sa branche opérationnelle ont, par exemple, combiné des tactiques qui permettent aux soldats sur le terrain de mettre en pratique ce qu’on appelle «technologies d’avertissement».Transmettre un avertissement durant une bataille est technologiquement compliqué. Les lieux de bataille sont des environnements confus, violents et déroutants. Communiquer un «avertissement» peut viser à sauver une vie ; mais cela peut aussi, en principe, présenter l’avantage de rendre «légitimes» des cibles dont la destruction aurait sans cela été en contravention avec le droit. Il peut donc y avoir un rapport direct entre prolifération des avertissements et prolifération des destructions.L’innovation clé dans ce domaine militaire naissant des «technologies d’avertissement» a été ce qu’on appelle la procédure du «frapper au toit». Cela comporte le déploiement de «bombes d’amorce», sans explosif, conçues pour provoquer, sur le toit des immeubles, un impact suffisamment fort pour effrayer les habitants et les pousser à fuir leur maison avant qu’elle ne soit complètement détruite par une bombe explosive.Ce bizarre nom de code (« frapper au toit ») est une altération de la méthode établie, « frapper à la porte ». Celle-ci suppose que l’armée (généralement en la personne d’un opérateur arabophone de la force aérienne et/ou par message enregistré) téléphone aux habitants d’une maison pour les informer que dans les minutes qui suivront, leur maison sera détruite. Parfois, des lignes téléphoniques qui avaient été coupées depuis des mois parce que la note n’avait pas été payée, sont réactivées afin de pouvoir faire ce genre d’appel. L’armée prétend avoir fait 250.000 appels de ce type au cours de l’attaque de Gaza (s’il est vrai, ce nombre est curieux dans la mesure où il n’y a à Gaza qu’environ 200.000 maisons). Pratiquement tous les abonnés au téléphone portable de Gaza ont aussi reçu un certain nombre de SMS en provenance de l’armée israélienne sur leur portable : «Toute personne ayant des armes, des munitions ou un tunnel caché dans sa maison, devrait partir immédiatement».Beaucoup d’habitants de Gaza ne possèdent ni téléphone fixe, ni téléphone portable ; de toute façon, un autre département de l’armée mettait fréquemment le réseau mobile hors service ou s’assurait que les coupures d’électricité maintiennent les batteries déchargées. Dès lors, les experts juridiques de l’armée recommandaient l’usage de tracts permettant l’expulsion des habitants des maisons avant la destruction de celles-ci.Un officier de la division de droit international a expliqué à Yotam Feldman la logique de ces avertissements : «Les personnes qui vont dans une maison en dépit d’un avertissement ne doivent pas être prises en compte en termes d’atteintes à des civils, puisque ce sont des boucliers humains volontaires. Du point de vue légal, [une fois l’avertissement donné] je n’ai pas à avoir d’égards pour elles. Pour ce qui est des personnes qui retournent dans leur maison afin de la protéger, elles prennent part au combat.» En donnant aux habitants le choix entre la mort et l’expulsion, cette interprétation militaire du droit international humanitaire déplace les personnes d’une désignation légale à une autre : un appel téléphonique suffit à faire de «non-combattants» des «boucliers humains» qui peuvent donc être définis comme «prenant une part directe aux hostilités» et être visés comme «cibles légitimes».La capacité de l’armée israélienne à avertir des gens à Gaza de la destruction imminente de leurs maisons lui a également permis de définir la plupart des immeubles de Gaza comme cibles légitimes. La prétendue capacité de l’armée à avertir et à réaliser une destruction «contrôlée» et «discriminée» pourrait même avoir créé davantage de dévastations que ne le font des stratégies «traditionnelles», en partie parce que la rhétorique euphorique et manipulatrice utilisée pour les répandre induit les officiers et les politiciens à autoriser leur usage fréquent et étendu. Dans ce cas, les «technologies d’avertissement (de masse)» contribuent à la fois à la prolifération et à la justification rétrospective de la destruction massive.Les limites élastiques du droitIl est difficile de dire si les officiers israéliens sur le terrain auraient autorisé le niveau de destruction que l’on a vu à Gaza, dans le cas où ils se seraient sentis davantage exposés à une action légale internationale. De toute façon, le cœur du problème ne réside pas dans une supposée attaque stérile d’avertissement contrôlé et de destruction précise, mais bien plutôt dans les dangers découlant de l’introduction, dans l’arsenal militaire légal israélien, des principes de l’offensive par le Droit (lawfare).Le droit international humanitaire est basé sur un traité et sur un droit coutumier international. Le premier est fondamentalement indéterminé et sujet à des affrontements incessants sur son interprétation. Le second signifie que la pratique militaire peut continuer à façonner le droit. Comme tel, le droit est pragmatique, ses frontières suffisamment élastiques pour permettre des interprétations diverses et un développement subséquent. Loin d’être opposé à la violence, le droit peut être établi par un recours à la violence d’Etat. En effet, la tactique légale sanctionnée par les juristes militaires dans l’attaque israélienne de Gaza se situait précisément dans cette zone d’interprétation existante entre violations évidentes et possible légalité.Le droit international indique la limite de ce que l’opinion publique internationale peut considérer comme « tolérable », mais ces limites peuvent elles aussi être étendues par la pratique militaire. Des pratiques auxquelles différents Etats recourent suffisamment longtemps et qui sont appuyées par les avis légaux nécessaires, peuvent finir par devenir loi. Opérer à la marge du droit est donc un des moyens les plus efficaces de l’étendre. Selon cette interprétation légale « post-moderne », la violence légifère.L’ancien conseiller juridique de l’armée israélienne, Daniel Reisner, a déclaré à Yotam Feldman que son boulot consistait à trouver «dans le droit international un potentiel inexploité» qui autoriserait des actions militaires en zone floue : «Le droit international se développe par le biais de sa violation… Un acte aujourd’hui prohibé devient acceptable s’il est exécuté par suffisamment de pays… […] Si le même processus se produisait en droit privé, la limitation légale de la vitesse serait de 115 km/h et nous paierions un impôt sur le revenu de 4% ». Par exemple, lorsque la politique israélienne d’assassinats ciblés a reçu l’imprimatur officiel à la fin 2000, la plupart des gouvernements et des instances internationales la tenaient pour illégale ; mais, expliquait Reisner, « huit ans plus tard [avec aussi, entre temps, une attaque contre les Etats-Unis], elle se situe au milieu des frontières de la légitimité».La nature élastique du Droit et le pouvoir qu’a l’action militaire, à l’ère de l’offensive par le Droit, de l’étendre, se combinent pour faire de la population de Gaza l’objet d’une expérience – et ceci dans deux sens. D’abord, toutes sortes de nouvelles munitions et techniques de guerre sont employées et mises sur le marché. Deuxièmement, certaines limites sont testées et explorées : les limites du légal, les limites de l’éthique, les limites du tolérable, les limites de ce que l’on peut faire à des gens au nom de la «guerre contre le terrorisme .La logique de cette prise de conscience peut être la nécessité, pour ceux qui sont soucieux des intérêts et des droits des peuples touchés par la guerre, de recourir à une stratégie double, voire paradoxale : une stratégie qui utilise le droit international humanitaire tout en mettant en lumière les dangers qu’il comporte et en mettant à l’épreuve ses prétentions à la vérité et donc aussi le fondement de son autorité. De toute façon, le droit international ne devrait pas être le seul langage de la protestation et de la résistance à la violence israélienne. L’attaque contre Gaza ne doit pas être combattue parce qu’elle est « illégale » mais parce qu’elle sert la logique du contrôle des Palestiniens par Israël.Plutôt que la modération et la retenue, la violence et la destruction à Gaza pourraient bien être le vrai visage du droit international.(1) www.rnw.nl/internationaljustice/icc/theicc/090203-ICC-Gaza(2) http://www.icrc.org/web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/section_ihl_in_brief(3) http://opt.ihlresearch.org/index.cfm?fuseaction=Page.viewpage&pageid=868J’aimerais remercier Eitan Diamond et Thomas Keenan pour leurs précieux commentaires.

Source : http://www.opendemocracy.net/article/legislative-attack


Traduction : Michel Ghys

Saturday, March 14, 2009



ميثاق عربي موحد ضد التدخلات الأجنبية

عبد الله البريدي*

المثقفون العرب على ثلاث جبهات
الخروج من التيه الثقافي السياسي

نشرت مقالاً في يوليو/تموز 2008 على إثر الاتهامات الموجهة للرئيس السوداني الفريق عمر حسن البشير من قبل المحكمة الجنائية الدولية بشأن أحداث دارفور وكل ما يقال حولها، وقد طالبت فيه بضرورة العناية بتلك المسألة وحسمها وفق "الخيارات الثقافية والسياسية الواجبة".

غير أن الخارطة الثقافية العربية إزاء تلك المسألة الخطيرة بدءاً من تاريخ التلويح بالقرار وانتهاء بالتعاطي معها بعد صدور مذكرة الاعتقال، تجعلنا نقرر بأننا في أمس الحاجة إلى إعادة اكتشاف مثل تلك الخيارات الواجبة حيال القضايا الكبيرة التي تهدد الأمن القومي العربي أو الأهداف أو القيم المحورية، وهو ما يعني أننا مطالبون بتلمس الأرضية التي تسير عليها "نظرية التغيير" في العالم العربي.

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هل يعقل أن نشهد اليوم تنادياً إلى تدخل بعض القوى الأجنبية في هذا البلد العربي وغدا في بلد عربي آخر لأن فئة من المثقفين العرب رأوا أن ذلك سائغ من أجل تحقيق مشاريع الإصلاح العربية المعطلة؟!
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المثقفون العرب على ثلاث جبهات
ولكي يكون التحليل مختصراً، فإنه يمكن القول بأن عموم المثقفين العرب قد انقسموا إلى ثلاث جبهات:

1- جبهة التغيير الخارجي: وتضم تلك أخلاطاً من المثقفين يختلفون في تاريخهم الأيديولوجي وخلفياتهم الحزبية أو السياسية، غير أنهم يجتمعون حول مبادئ يسمونها "الليبرالية الجديدة"، ومن ضمنها مبدأ "الاستقواء بالخارج"، سواء كان عبر المنظمات الدولية أو الهيئات الأممية بل وحتى التدخل العسكري المباشر.

ويصرّح بعض الليبراليين الجدد بتبنيهم لذلك المبدأ ويعلنون ابتهاجهم بنتائجه كما في العراق والصومال، ما يجعل الكثيرين ينظرون إلى أولئك المثقفين كطابور خامس في عالمنا العربي في مرحلة حرجة، لا سيما لبعض الدول العربية المهددة بشبح التقسيم وتهديد سلامة أراضيها وسيادتها الوطنية، الأمر الذي يؤذن بحدوث فوضى خلاقة أو غير خلاّقة في محيطنا العربي.

فهل يعقل أن نشهد اليوم تنادياً إلى تدخل بعض القوى الأجنبية في هذا البلد العربي وغدا في بلد عربي آخر لأن "فئة" من المثقفين العرب رأوا أن ذلك "سائغ" من أجل تحقيق مشاريع الإصلاح العربية المعطلة؟!!

2- جبهة التغيير الداخلي: وأحسب أن المثقفين الذين يمثلونها هم القاعدة الكبرى في الخارطة الثقافية، ورغم وجود اختلافات فيما بينهم إزاء بعض المسائل من حيث التشخيص والعلاج، فإنهم يؤمنون بأن الإصلاح العربي يجب أن يكون في مبتدئه وخبره شأنا عربيا خالصا لا تكدره أي مكدرات أجنبية.

فهم يعتقدون بأنه لا توجد أمة حية أو مجتمع ناهض اعتمد على غيره في تحقيق الإصلاح أو محاربة الفساد، وعلى هذا فهم يؤكدون بخطاباتهم ومشاريعهم الإصلاحية على أن ما يحدث داخل البلاد العربية هو شأن شعوبها فقط، من خلال الحراك السياسي والثقافي وبالطرق السلمية، مع تشديدهم على إعطاء هذا الحراك ما يحتاجه من الفضاءات والآليات التي تتيح له أن يطور وظائفه وأداءه في مجال محاربة الفساد بكافة أشكاله المالية والسياسية والاقتصادية والاجتماعية، وتحقيق أو توسيع المشاركة السياسية الشعبية الحقيقية وفق الخيار الديمقراطي الذي يرتضيه الشعب العربي داخل إطاره الحضاري العربي الإسلامي.


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توجد أصوات عربية تؤيد محاكمة الرئيس السوداني في المحكمة الجنائية، ومع أنه لا يمكن القول بأنها نسبة ممثلة للتوجهات العربية الشعبية، فإنها تعطي مؤشرات على سخونة الأوضاع العربية وارتفاع منسوب السخط الشعبي
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3- جبهة التغيير "الداخجي" (المتردد): وتتضمن عدداً من المثقفين العرب الذين لم يحسموا خيارهم بعد، فهم يرون بأم أعينهم تردي الأوضاع الديمقراطية وشيوع الاستبداد والفساد "المقنن" في العالم العربي، دون أن يبصروا مؤشرات على وجود إرادة حقيقية للإصلاح، ما يجعلهم "مترددين" بين القبول بهذا الوضع المأساوي والقبول بالتدخل الأجنبي السافر بما يحمله من مخاطر كبيرة، لا سيما أنهم يؤمنون بأن الدول الكبرى لا تنفق دولاراً واحداً من أجل سواد عيوننا أو وفاءً لمقتضيات نشر الديمقراطية، خاصة أن دعم تلك الدول للأنظمة الاستبدادية "الصديقة" في "دول العالم الثالث" بات أمراً مكشوفاً للجميع.

ويتسم خطاب هذه الجبهة بالتوتر الشديد والقلق المحبط عن العمل والبناء، إلا أن أولئك المثقفين لا يعدمون القدرة على التأثير على شريحة لا يستهان بها من الرأي العام العربي.

ولقد هالني جدا ما رأيته في بعض البرامج الإعلامية من وجود أصوات عربية تؤيد محاكمة الرئيس السوداني في المحكمة الدولية. ومع أنه لا يمكن القول بأنها نسبة ممثلة للتوجهات العربية الشعبية، فإنها تعطي مؤشرات لا يسوغ تجاهلها من قبل الأنظمة الرسمية العربية، فهي مؤشر على سخونة الأوضاع العربية وارتفاع منسوب السخط الشعبي.

الخروج من التيه الثقافي السياسي
أعتقد بأن الثقافة العربية لم تتعاط كما ينبغي مع طروحات الجبهات الثلاث إزاء مثل تلك القضية الخطرة، وهو ما جعلها تبدو كما لو كانت قضية تتعلق بمسألة جزئية في مشروعنا الإصلاحي كترتيبات الانتخابات وإجراءات عمل مؤسسات المجتمع المدني، ما يعكس حالة التيه التي تعاني منها الثقافة والسياسة العربية المعاصرة.

وهذه حقيقة يجب أن تدفعنا إلى بلورة المقومات والمعالم والشرائط التي نصنع منها "الخيارات الثقافية والسياسية الواجبة" بخصوص القضايا الكبيرة التي تتعلق بالمسائل الكلية في المشروع الإصلاحي العربي، ومن أهم تلك المسائل ما يمس الأمن القطري والقومي أو تمكين الغرباء أو الأعداء من دس أنوفهم القذرة في شؤوننا الداخلية، والتاريخ حافل بمئات المواقف الدنيئة.

ميثاق عربي ضد التدخلات الأجنبية
اعتمادًا على ما سبق، أذهب إلى مطالبة المثقفين على اختلاف أطيافهم الفكرية والسياسية ببلورة ميثاق عربي يتمحور حول رفض التدخلات الأجنبية في أقطارهم العربية بأي شكل كانت، فالتدخل الأجنبي مرفوض وغير مبرر مهما كانت الظروف والملابسات التي تعيشها تلك الأقطار العربية، كما أن "التسامح" في استخدام أوراق أو أدوات أو آليات "الضغوط الخارجية" لتحقيق بعض المكاسب الإصلاحية، يعني بالضرورة القضاء على "القدرات الذاتية" و"الميكانزمات الطبيعية" اللازمة "لدمقرطة الدكتاتورية" و"تفكيك الفساد المقنن" بالطرق السلمية المشروعة، باستخدام أدوات الهندسة الاجتماعية بما في ذلك التشخيص الثقافي الحضاري، تماماً كما تفعل المجتمعات الأكثر ذكاءً التي استطاعت بعد جهود تراكمية "استنبات الديمقراطية" و"تدجين الاستبداد".

ومن هنا يتوجب على الفئة المثقفة توعية الشعوب العربية بخطورة السير في هذا المنحدر الخطر، حيث يتوهم البعض أن الغربيين يفرشون بتلك المحاكمات وما يشابهها مسارب النهضة العربية بورود العدالة ورياحين الحرية، وربما يعبر بعض العرب عن يأسهم المطلق من كافة المشاريع العربية النهضوية، وفي هذه الحالة أو تلك ارتكاس نهضوي ويأس حضاري مميت.

وكل هذا يوجب على المثقفين أن يقوموا بدورهم التاريخي من أجل الحيلولة دون وقوعه، ومن جهة أخرى يتوجب على الأنظمة العربية أن تفيد جيداً من دروس تلك الأحداث، وأن تكون على مستوى المسؤولية في المضي قدما على طريق الإصلاح الحقيقي، بعيدا عن "الشعاراتية الفارغة" التي لم تعد تنطلي على أحد.

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يجب إشعار الجامعة العربية بأن الكتلة الثقافية العربية ذات التوجهات الوطنية والعروبية تقف ضد أي تدخل أجنبي سافر، حتى لو تدثر بإهاب القانون الدولي وتحدث باسم الإنسانية، فالإنسانية أجلّ من أن تستخدم سياسياً بشكل بشع كما نراه الآن
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كما ننادي الأمين العام لجامعة الدول العربية عمرو موسى بضرورة اتخاذ موقف أكثر صلابة، ويجب إشعار الجامعة بأن الكتلة الثقافية العربية ذات التوجهات الوطنية والعروبية تقف ضد أي تدخل أجنبي سافر، حتى لو تدثر بإهاب القانون الدولي وتحدث باسم الإنسانية، فالإنسانية أجلّ من أن تستخدم سياسياً بشكل بشع كما نراه الآن، وبازدواجية مقيتة باتت مكشوفة لكل أحد.

فمن يعلق جرس البدء بإيصال صوتنا العربي، والتحرك على كافة الأصعدة لتدوين الميثاق العربي في هذا الشأن والوفاء باستحقاقاته القانونية والسياسية والثقافية والإعلامية لوقف هذه المهازل، في حراك ثقافي عربي ناضج.. حراك ذاتي لا تحركه سوى المصلحة العربية العليا وفق أولوياتها الحقيقية والنأي بالعالم العربي عن موارد الفوضى ومسالك التشتت والفرقة؟

نرجو أن يقنع ذلك الحراك المخلص الأنظمة العربية بضرورة الاقتراب من شعوبها وتلمس سبل الإصلاح الحقيقي ومكافحة الفساد بكافة ألوانه، وإن بشكل تدريجي!
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كاتب سعودي*


http://www.aljazeera.net/NR/exeres/AEA47DDD-276A-4E23-AEF9-0C23D50844C3.htm/

Thursday, March 12, 2009


أسرار غريبة حول حرب بوش على العراق يكشفها شيراك

*د.أحمد القديدي

كالعادة يعيش الناس أحداث العالم الراهنة و اليومية بكل حرارتها الحينية دون أن يعوا كثيرا من خلفياتها و كوامنها و منطلقاتها لأن التاريخ لا يكتب في حينه و في لحظة وقوع الأزمات إنما حين تهدأ العواصف قليلا و تعود النفوس البشرية إلى سالف إعتبارها تبدأ عملية قراءة التاريخ بفضل الإضاءات العديدة و المتنوعة و المتناقضة التي تسلط على صانعيه و لاعبيه و ضحاياه. وهذا المنطق هو الذي يحكم ملف الحرب المدمرة التي شنها الرئيس بوش الإبن على العراق و خلفت حوالي المليون ضحية و أطاحت بالرئيس صدام حسين و غيرت إلى أجيال طبيعة العلاقات و التوازنات في كل الشرق الأوسط، ثم وقف الرئيس بوش قبيل مغادرته البيت الأبيض ليعترف بأن المعلومات التي توفرت لديه عن العراق كانت مغلوطة و بأن العراق لم يكن يملك أسلحة دمار شامل ! أما الذي وقع منذ 2003 إلى اليوم فهو دمار شامل حقيقي لا شك فيه.الذي يهمنا في هذا المقال هو الكتاب الذي صدر في مكتبات فرنسا يوم الإربعاء الماضي بعنوان ( سوف أنشر تكذيبا لو كررتم الخبر ) بقلم الصحفي الفرنسي جون كلود موريس مدير تحرير الأسبوعية الأكثر رواجا ( جورنال دي ديمانش) و الكتاب صادر عن مؤسسة ( بلون ) للنشر في 300 صفحة. و فيه نقل أمين لأحاديث مطولة أجراها الصحفي مع الرئيس الفرنسي السابق السيد جاك شيراك أثناء عشرة لقاءات جمعته به خلال سنة 2003 أي سنة الحرب الأمريكية على العراق و التي رفض الرئيس شيراك الإنخراط أو المشاركة فيها. وفي هذه الأحاديث نقرأ العجب العجاب عن موقف الرئيس الفرنسي المندهش من تبرير الحرب بلسان بوش شخصيا. فاقرأوا معي أيها القراء العرب الأفاضل ما جاء حرفيا في الفصل المتعلق بهذا الحدث :"كان الرئيس بوش هو نفسه الذي أعلم الرئيس شيراك بالهاتف قبل شهر من دخول القوات الأمريكية إلى بغداد. كان بوش يريد إقناع شيراك بالإنضمام للحلف الغربي المقاتل في العراق، و لكن الرئيس شيراك لم يصدق أذنيه وهو يسمع صوت بوش في الهاتف يقول له بالظبط إنه تلقى وحيا من السماء لإعلان الحرب على العراق لأن ياجوج و ماجوج إنبعثا في الشرق الأوسط للقضاء على الغرب المسيحي ! و أضاف بوش: إن هذا يعني بأن نبوءة الإنجيل حول ياجوج و ماجوج بصدد التحقيق هناك ! و يقول الصحفي جون كلود موريس بأن الرئيس شيراك كاد لا يصدق ما يسمعه، فهو يعرف بأن الرئيس دابليو بوش متدين لكنه أصيب بالذهول حين أدرك درجة التردي التي يمكن أن يسقط فيها رئيس أعظم قوة عسكرية في العالم ! و الرئيس شيراك بعد هذه المكالمة الغريبة التي لم يعلق خلالها على كلام بوش، أصر على فهم أعمق لمعنى ياجوج و ماجوج، فدعا أقرب مستشاريه و أعلمهم بمحتوى المكالمة البوشية و طلب إليهم تحرير نص يشرح له ياجوج و ماجوج ! و بالطبع ضحك المستشارون و اندهشوا لكنهم قدموا بعد ذلك للرئيس شيراك لمحة عن ذكر الإنجيل لياجوج و ماجوج. و يواصل الكاتب التعليق على الحادثة ( بل الكارثة ) فيقول: بعد يوم واحد من المكالمة الهاتفية العجيبة شاهد الرئيس شيراك على شاشة التلفزيون نظيره الأمريكي بوش يكرر نفس عبارات ياجوج و ماجوج في مؤتمر صحفي عقده في البيت الأبيض ! و في هذا المؤتمر نطق بوش بعبارة ( محور الشر) وهنا أراد الرئيس شيراك أن يلم أكثر بهذه الأساطير فلم يتوجه إلى مستشاريه في قصر الإيليزيه خشية تسريب معلومات ولكنه طلب تقريرا من عالم دين سويسري هو السيد توماس رومير أستاذ اللاهوت المسيحي في جامعة لوزان. و جاء تقرير هذا العالم الجامعي مثيرا لدهشة شيراك لأنه شرح بأن ظهور ياجوج و ماجوج في الكتابات المقدسة المسيحية يعلن نهاية العالم بهجوم جيش أسطوري على إسرائيل لمسحها من وجه الأرض ! و يضيف تقرير الأستاذ السويسري بأن كتاب الخلق في العهد الجديد يعلن أيضا بأن جيشا عالميا لا بد أن يتشكل ليقضي على ياجوج و ماجوج وينقذ شعب الله المختار ( أي إسرائيل!) و تأذن تلك الحرب بميلاد عالم جديد !يقول الكاتب جون كلود موريس : ” شعر الرئيس شيراك بارتباك لأن مجرد الإعتماد على الأساطير لدى أي عقل فرنسي هو مثير للضحك لكنه في هذه الحالة مثير للقلق و الخوف، لأنه يطرح إشكالية إنطلاق قرارات عسكرية و سياسية خطيرة من مجرد قراءة للنصوص الدينية. و هنا أدرك الرئيس شيراك بأن بوش الإبن يعتقد راسخ الإعتقاد بأن جيشا عالميا إسلاميا متشددا يهدد الغرب لأن الغرب يساند إسرائيل و ما العدوان على منهاتن يوم 11 سبتمبر لديه سوى بداية تنفيذ المخطط ! و علق شيراك للصحفي على هذه الحادثة بالقول: " إنهم لا يفهمون شيئا من الشرق المعقد و إن هذا الجهل الفادح سوف يؤدي بنا إلى كارثة. فهم لا يفقهون سوى أن الأمر يتعلق بصراع بين السنة و الشيعة. و الذي أتوقعه هو أن حرب العراق سوف تتحول إلى حرب أهلية يذهب ضحيتها عديد المدنيين الأبرياء، و أن القاعدة سوف تجد في العراق مرتعا سهلا للتوسع و جمع الأنصار. و بعد سنة من الحرب سوف يضاعف الأمريكان عدد جنودهم هناك و يموت منهم ثلاثة ألاف، و ربما لن يكون الخيار بعد سنوات بالنسبة لواشنطن سوى بين مضاعفة القوات أو .....الإنسحاب!"هذا كان رأي الرئيس شيراك منذ خمسة أعوام !

*رئيس الأكاديمية الأوروبية للعلاقات الدولية بباريس

الوداع.. الوداع .. أخي محمد الحبيب الماجري

قال تعالى: كُلُّ نَفْسٍ ذَآئِقَةُ الْمَوْتِ وَإِنَّمَا تُوَفَّوْنَ أُجُورَكُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ فَمَ

زُحْزِحَ عَنِ النَّارِ وَأُدْخِلَ الْجَنَّةَ فَقَدْ فَازَ وَما الْحَيَاةُ الدُّنْيَا إِلاَّ مَتَاعُ الْغُرُور

ِ صدق الله العظيم

لك الله في سفرك الأبدي يا أخي محمد الحبيب الماجري.. وتغمّدك برحمته.. وشملك بعفوه.. وأدخلك فسيح جنانه.. وعوّضنا فيك خيرًا.. وألهمنا صبرًا على فراقك... والله نسأل أن يجمع بيننا في الآخرة في جنانه تحت ظلّ رضاه كما جمع بيننا في الدنيا على طاعته.
يا من شرّفتنا بصحبتك.. وأسعدتنا بحضورك سنوات وأيام.. لقد رحلت عنا بدون سابق علم.. وغادرتنا على عجل في لحظة لم نكن نتوقعها.. حيث لبيت داعي ربك يوم الاثنين 23 فيفري 2009..
لقد عرفت فيك دماثة الأخلاق.. وخفة الرّوح والكرم والشهامة والصلابة في المبدأ... عرفت فيك صدق الحديث.. وحسن الصحبة.. وصفاء السريرة.. ونقاوة القلب... عرفت فيك الحياء.. وعدم إحراج غيرك.. والاحترام والتقدير لأصدقائك والتفاني في خدمتهم ومد يد العون لهم قدر ما تستطيع... غيورا على المبادئ.. ساخطا على الظلم أينما حل.. مناصرا لقضايا الحق أينما كان...
أذكر هذا ولا نزكّي على الله أحدا.. فهو يزكّي من يشاء من عباده وهو اعلم بهم.. ولكنها شهادة أشهد بها لك يا صديقي عند الله جلّ وعلا. "وَمَا شَهِدْنَا إِلاَّ بِمَا عَلِمْنَا وَمَا كُنَّا لِلْغَيْبِ حافِظِينَ"
أنا لست بصدد رثائك في هذا المقام يا صديقي محمد الحبيب، فالرّثاء للأموات. أما أنت فستبقى حيًا في ذاكرتي... حيًا أمام مسجد باريس كل يوم الجمعة وكل مكان كنا نرتاده جميعا.. أتذكرك ونحن نصلّي في مسجد رسول الله صلى الله عليه وسلّم.. أتذكّرك ونحن نزور شهداء أحد.. و مسجد قباء ومسجد القبلتين.. أتذكرك ونحن نطوف بالبيت العتيق.. أتذكرك ونحن في خيام منى.. أتذكرك ونحن على صعيد عرفات يوم الحج الأكبر يوم الاثنين 9 جانفي 2006.
سوف أتذكرك كلّما جرّني الحديث عن مقدمة بن خلدون... وعن تاريخ القبائل في تونس.. خاصة الحديث عن بني سليم و قبيلتي: "المرازيق وأولاد دباب".
سوف أذكرك كلما تذكرت خصالك الحميدة وحماسك المفرط لقضايا الأمة، خاصة لمأساة فلسطين والعراق...
إنا لله وإنا إليه راجعون.. و إننا والله على فراقك يا سي محمد الحبيب لمحزونون.. إن القلب ليحزن وإن العين لتدمع.. ولكن لا نقول إلا ما يُرضي الله.. فالوداع الوداع..

محمد العماري
باريس في 25 فيفيري 2009

Wednesday, March 11, 2009

Charles Freeman se retire et s'explique


Déclaration de Charles Freeman après son désistement d’un poste aux Renseignements US!


Charles Freeman, un diplomate chevronné qui devrait devenir le principal analyste des services de renseignements américains s’est désisté mardi. Il a publié une déclaration accusant le “Lobby Israélien” de “diffamation”. Voici le texte de sa déclaration. Ceux qui m’ont soutenu et encouragé pendant la polémique de ces deux dernières semaines, vous avez ma gratitude et mon respect. Vous avez vu maintenant la déclaration du directeur du Renseignement national, Dennis Blair, disant que je suis revenu sur ma précédente acceptation de son invitation à la présidence de la National Intelligence Council. J’en ai conclu que le déluge de déformations calomnieuses de mes antécédents ne cesserait pas avec ma prise de fonction. Au lieu de cela, les efforts déployés pour me salir et de détruire ma crédibilité continueraient. Je ne crois pas que le National Intelligence Council pourrait fonctionner de manière efficace si son président fait constamment l’objet d’attaques venant de personnes peu scrupuleuses avec un fervent attachement aux opinions d’une faction politique dans un pays étranger. J’ai accepté de présider le NIC pour le renforcer et le protéger contre toute politisation, et non pas pour le soumettre aux efforts déployés par un groupe d’intérêt spécial désirant imposer leur contrôle à travers une longue campagne politique. Comme ceux qui me connaissent le savent bien, j’ai beaucoup aimé la vie depuis que je me suis retiré du gouvernement. Rien n’est plus éloigné de ma pensée que le retour au service public. Lorsque l’amiral Blair m’a demandé de présider le NIC, j’ai répondu que je comprenais qu’il “me demandait de donner ma liberté d’expression, mes loisirs, la plus grande partie de mes revenus, de me soumettre à la coloscopie mentale d’un polygraphe, et de reprendre un travail quotidien avec de longues heures de travail et une ration quotidienne de mauvais traitements politiques”. J’ai ajouté que je me demandais «s’il n’y avait pas une sorte d’inconvénient à cette offre.” J’étais conscient du fait que personne n’est indispensable, je ne suis pas une exception. Il m’a fallu des semaines de réflexion avant de conclure qu’étant donné la situation difficile sans précédent dans laquelle se trouve actuellement notre pays à l’étranger et au niveau interne, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter l’appel au retour dans le service public. J’ai alors démissionné de tous les postes que j’avais et de toutes les activités dans lesquelles j’étais engagé. J’attends maintenant avec impatience de revenir à la vie privée, libre de toutes mes obligations antérieures. Je ne suis pas assez prétentieux pour croire que cette polémique me concernait directement et non des questions de politique publique. Ces questions n’ont pas grand-chose à voir avec le NIC et ne sont pas au cœur de ce que j’espérais faire pour contribuer à la qualité de l’analyse mise à la disposition du président Obama et de son administration. Pourtant, je suis attristé par ce qu’ont révélé au sujet de l’état de notre société civile la polémique et les critiques publiques au vitriol de ceux qui se sont consacrés à l’entretenir. Il est évident que nous, les Américains ne pouvons plus avoir une sérieuse discussion publique ou un jugement indépendant sur les questions de grande importance pour notre pays, tout comme nos alliés et amis. Les diffamations me concernant et leurs pistes d’emails facilement traçables montrent de façon certaine qu’il y a un lobby puissant déterminé à empêcher que soit diffusé toute opinion autre que la sienne, et encore moins de laisser les Américains comprendre les tendances et les événements au Moyen-Orient. La stratégie du Lobby Israélien touche le fond du déshonneur et de l’indécence et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L’objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l’exercice d’un droit de veto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d’une justesse politique de l’analyse, et l’exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu’il favorise. C’est particulièrement ironique d’être accusé d’égards déplacés pour des opinions au sujet de sociétés et de gouvernements étrangers par un groupe ayant aussi clairement l’intention de faire appliquer une adhésion à la politique d’un gouvernement étranger - dans ce cas, le gouvernement d’Israël. Je pense que l’incapacité de l’opinion publique américaine à débattre, ou du gouvernement à examiner toute option de politique américaine au Moyen-Orient opposée à la faction au pouvoir en Israël a permis à cette faction d’adopter et de maintenir des politiques qui à terme menacent l’existence de l’État d’Israël. Il est interdit à qui que ce soit aux États-Unis de le dire. Ce n’est pas seulement une tragédie pour les Israéliens et leurs voisins au Moyen-Orient, mais cela nuit de plus en plus à la sécurité nationale des États-Unis. L’agitation scandaleuse qui a fait suite à la fuite concernant ma nomination imminente sera considérée par beaucoup comme soulevant de graves questions quant au fait de savoir si l’administration Obama sera en mesure de prendre ses propres décisions sur le Moyen-Orient et les questions liées. Je regrette que ma volonté de servir dans la nouvelle administration ait fini par jeter le doute sur sa capacité à examiner, sans parler de décider quelles politiques pourraient le mieux servir les intérêts des États-Unis au lieu de ceux d’un Lobby ayant l’intention de faire respecter la volonté et des intérêts d’un gouvernement étranger. Devant le tribunal de l’opinion publique, contrairement à une cour de justice, on est coupable jusqu’à preuve du contraire. Les allocutions d’où des citations ont été tirées hors de leur contexte sont disponibles pour tous ceux qui sont intéressés par la lecture de la vérité. L’injustice des accusations portées contre moi est évidente pour ceux qui ont l’esprit ouvert. Ceux qui ont cherché à attaquer ma personne ne sont pas intéressés par les réfutations que je ou quelqu’un d’autre pourrait faire. Néanmoins, pour le dossier : je n’ai jamais cherché à être payé ou accepté le paiement d’un gouvernement étranger, que ce soit l’Arabie Saoudite ou la Chine, contre tout service, je n’ai jamais parlé au nom d’un gouvernement étranger, de ses intérêts, ou de ses politiques. Je n’ai jamais fait pression sur n’importe quelle agence de notre gouvernement pour une raison quelconque, étrangère ou nationale. Je suis moi-même, personne d’autre, et à mon retour dans la vie privée, je servirai une fois de plus – et à mon grand plaisir – personne d’autre que moi. Je vais continuer à m’exprimer comme je le voudrai sur des sujets qui me préoccupent, moi ainsi que d’autres Américains. Je garde mon respect et ma confiance dans le président Obama et DNI Blair. Notre pays doit maintenant faire face à de terribles défis à l’étranger comme au niveau national. Comme tous les Américains patriotes, je continue de prier pour que notre président puisse nous aider à les surmonter.
USA - 11-03-2009
Source : http://online.wsj.com/

Traduction :
MG pour ISM
Gaza - 09-03-2009

Viva Palestina : Le blocus est brisé !
Par Farid Arada

De plus en plus d’hommes pleurent :
LE SIEGE A ETE BRISÉ LE JOUR OU LE PROPHETE EST NÉ
Et ils sont entrés côte à côte comme des héros, certains à pied, certains dans leurs véhicules, des larmes, des sourires, des caresses, des fleurs. C’est historique, c’est légendaire. Gaza, nous sommes ici.
Nous avons rempli notre promesse - Vive la Palestine!

La bouée de sauvetage pour vous, la population de Gaza, de la part de la population de la Grande-Bretagne est arrivée.

Nous avons brisé les barrières, nous avons ouvert des frontières fermées, nous avons défié les obstacles, nous avons surmonté les défis à travers des milliers de milliers de kilomètres et sur trois continents. Nous sommes ici pour être avec vous, pour vous embrasser, et partager avec vous votre tragédie.

Après une autre matinée d’intenses négociations, un accord a été conclu pour permettre à tous les membres du convoi de passer. En fin de compte, Viva Palestina a dû faire le sacrifice d'accepter que certains véhicules entrent par le passage frontalier d’Al Ouja contrôlée par Israël. Cela inclut notre mascotte, le camion de pompiers et le bateau. Cela est dû aux restrictions imposées par la législation égyptienne régissant le passage de Rafah.

Talat Ali, en larmes, m’a dit que "Rafah est le plus beau passage du monde", il a également dit que le temps, les efforts et les sacrifices effectués par la famille Viva Palestine signifie que l'histoire a été écrite aujourd'hui - :le jour où le prophète est né.

George Galloway a fait un discours émouvant pour remercier la population de Gaza pour le merveilleux accueil et leur assurer que, pour Viva Palestine et des millions de gens : «NOUS SOMMES TOUS LES PALESTINIENS!"

George a également réaffirmé que les Palestiniens avaient voté et que leur vote devait être respecté.

Aujourd'hui, le convoi se dirigera vers la ville de Gaza en prenant la route Salah Eddine et constatera tout le long du chemin la destruction et la mort semée par la machine de guerre israélienne. Le long du chemin, ils seront accueillis par la population de Gaza, qui sait que Viva Palestina est là et qu'ILS NE SERONT JAMAIS SEULS

Second discours de Galloway dans Gaza

Traduction : MG pour ISM

Monday, March 09, 2009


L’Irak à la veille du sixième anniversaire de l’invasion américano-britannique !

Les américains et leurs alliés ont envahi le pays de la Mésopotamie sous le prétexte fallacieux de le libérer de la dictature et de le transformer en une oasis de prospérité.
Des flots de sang, un million de morts, 5 millions d’orphelins, 4 millions de déplacés et de réfugiés, 3 millions de veuves et 25 millions de mines :


Et voilà le résultat cinq ans après l’opération de libération de l’Irak : un million de morts irakiens, quatre millions d’émigrés et de déplacés qui ont dû quitter leurs maisons détruites par les explosions qui n’en finissent pas, cinq millions d’orphelins ayant perdu les leurs, trois millions de veuves, un chômage au taux dépassant les 50%, en plus des vingt cinq millions de mines représentant le quart des mines qui infestent la surface du globe.
Ainsi, après cinq ans d’occupation, les destructions, les meurtres et l’absence de sécurité constituent toujours le lot quotidien des irakiens. Les pertes humaines irakiennes avoisinent le million de personnes selon les sources les plus sérieuses, même si d’autres sources les minimisent sans aucun fondement statistique.
Ainsi, le dernier rapport publié par l’organisation Britannique «Iraq Body Count : www.iraqbodycount.org/database/ », estime que ce chiffre ne dépasserait pas les 100.000 morts depuis le début de la guerre, dont 12.000 policiers et militaires irakiens. Ce chiffre ne convainc personne, pas même les sources américaines qui estiment que le chiffre des pertes irakiennes dépasserait le million d’âmes.

Un communiqué de l’agence de presse allemande, DPA, rappelle que « cinq après l’occupation de leur pays et les malheurs indélébiles qu’ils ont subis durant de longues années de violences inouïes après la chute du régime de Saddam Hussein, les irakiens n’ont d’autre souci que d’assurer leur propre sécurité ». Ajoutant que « les données actuelles sur le terrain, avec leur lot de conflits politiciens, sont de nature à faire perdurer cette tendance ».
Les irakiens qui n’ont pas quitté leurs foyers et se trouvent confrontés en permanence au spectre de la mort et de la violence, n’hésitent plus à parler de leurs conditions de sécurité. Ainsi cette jeune femme irakienne rappelle avec une profonde tristesse, le sort qui a été fait à son mari « qui a échappé à la mort par les américains mais qui a perdu la vie dans une attaque d’éléments armés, tout de suite après. Elle déclare que le souvenir de la chute de Saddam Hussein n’a aucun sens pour elle « parce qu’elle vit toujours depuis l’occupation, une profonde angoisse suite à l’absence de sécurité ».
La violence permanente a fini par faire désespérer les irakiens que leur pays se transforme en quelque chose de différent, après que le régime de Saddam ait échoué au bout de trente cinq ans de pouvoir à faire de l’Irak un Etat doté d’institutions démocratiques. Et les irakiens estiment que leur situation n’est pas meilleure après l’occupation.
Et la même jeune femme d’ajouter « les américains ont fait de notre pays un champ de bataille pour la liquidation d’Al Quaida sans se soucier de notre sécurité, de nos intérêts et de notre souveraineté, si bien que nous nous sommes transformés en victimes des stratégies des deux belligérants. La pire conséquence de l’occupation américaine a été cette violence interconfessionnelle qui aurait pu se transformer en guerre civile par suite de l’échec des américains et des nouveaux dirigeants irakiens à lutter efficacement contre les origines de la violence ».
Le plus dur commentaire sur ces cinq années d’occupation a été celui d’un chroniqueur français à l’AFP : « après cinq années d’occupation américaine, devrant conduire normalement à l’émergence d’un Etat moderne en Irak, les conflits ethniques et confessionnels continuent à dominer, au risque de conduire, selon certains observateurs, au démantèlement de ce pays stratégique aux confins du monde arabe, de l’Iran et de la Turquie.

Des orphelins et des mines :

L’une des conséquences de « la libération de l’Irak », que relève les organisations humanitaires, est la montée astronomique du nombre des orphelins à près de 5 millions ce qui a conduit des délégations arabes et étrangères à s’enquérir de la réalité auprès du ministère des affaires sociales. Le ministère ne s’est pas contenté des les éconduire mais a empêché leur porte parole, Hussein Echikhli de pénétrer dans le ministère.

Pour sa part, le journaliste britannique, Robert Fisk, écrit dans The Independent que « il est devenu tellement facilement de faire des orphelins en Irak dont on ne peut atténuer les souffrances et encore moins secourir, et c’est souvent le fait d’un attentat suicide dans un marché bondé de monde ou d’un aviateur américain qui bombarde une maison par erreur, dans un village par erreur. Fisk ajoute à ces deux catégories de fabricants d’orphelins, une autre catégorie « celle des mercenaires occidentaux ». Ainsi il est arrivé à l’un d’entre eux a tiré plus de 40 balles sur une femme, mère de 3 fillettes.
La victime est une veuve irakienne de 48 ans, criblée de balles par des mercenaires d’une « société de sécurité privée australienne », quand sa voiture s’est approchée d’un engin militaire américain. Les trois orphelines sont parties par la suite en Jordanie pour y obtenir des visas de l’ambassade Britannique afin de rejoindre leur oncle qui habitait l’Irlande du nord. Elles ont été refoulées par les autorités jordaniennes malgré l’insistance de leur oncle à les rencontrer.

Des champs semés de mort :

Les mines aussi sèment la mort. La ministre irakienne de l’environnement, Nermine Othman, a révélé que les mines qui infectent le territoire irakien, de Zakho au nord à Basra au sud, représentent le ¼ de l’ensemble des mines dans le monde, sans compter les obus et les munitions qui n’ont pas éclaté.
La ministre s’est engagée à réunir les études et les informations relatives au déminage du territoire, en accord avec les Nations Unies et les ministères du transport et de l’électricité et de procéder à des études de terrain avant d’engager des travaux de déminage en accord avec des entreprises internationales spécialisées. Ajoutant que la pose d’une mine ne coûte pas plus de 5 dollars, mais que sa destruction coûterait plus de 300 $, sans compter les risques de blessures ou de mort qui l’accompagnent.

Les émigrés et les chômeurs.

L’invasion américano-britannique a eu pour autre conséquence l’émigration de plus de quatre millions d’irakiens hors de leur pays. A la fin de 2007, l’agence des nations unies pour les réfugiés a estimé que plus de 50.000 irakiens quittaient l’Irak chaque semaine par suite des explosions, des attentats et des massacres. Le plus grand nombre de ces émigrés se trouve en Syrie, plus de 1,5 million, en Jordanie, plus de 750. 000 et enfin en Egypte, plus de 100.000.
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Les organisations humanitaires considèrent que la tragédie des émigrés irakiens est la plus grave parmi celles qui bouleversent le monde. La communauté internationale pour sa part s’est focalisé sur les bouleversements internes en Irak et quelque peu négligé les aspects humanitaires notamment à propos des millions d’émigrés et des déplacés qui vivent dans des conditions très précaires et même de dénuement total dans les pays d’exil : absence de structures scolaires et de santé.

Le journal The Guardian a publié un rapport sur une page entière sur l’Irak et ses millions de réfugiés et rappelé que les Etats-Unis n’en a accepté sur leur sol que quelques centaines. Il a fallu à ces chanceux, dont tous ont une grande maîtrise de l’Anglais et avaient servi comme traducteurs dans les troupes américaines, d’avoir de solides amitiés pour obtenir un visa et le droit de vivre en sécurité dans ce pays. En fait ce droit a été obtenu essentiellement pour service rendu.

Les conditions de vie sous l’occupation américaine peuvent être résumées dans ces quelques chiffres : le taux de chômage dans un pays qui compte plus de 26 millions d’habitants varie entre 25 et 50%, l’eau et l’électricité sont coupées régulièrement et nombre de quartiers de Bagdad en sont privés totalement, les services de santé et de l’éducation sont en panne et on n’enregistre nulle part des travaux de reconstruction, signe d’une reprise économique.
L’Irak se trouve toujours au milieu du gué au bout de 5 ans d’occupation américaine. Le citoyen irakien est privé de sécurité pour lui-même et les siens et surtout, comme le déclare l’un d’entre eux à l’agence de presse allemande « l’Irak manque de leaders politiques forts, capables d’aimer leur pays et son peuple et des les servir. Il n’a jusqu’ici que des politiciens véreux qui courent derrière les postes et les charges, détournent l’argent public par tous les moyens », mais en contrepartie, « les irakiens ont démontré qu’ils étaient plus unis que jamais et qu’ils aimaient leur pays bien davantage que leurs leaders qui donnent le plus mauvais exemple dans la défense de leur pays. Ceux-ci ont failli et il est temps qu’ils déguerpissent » !
Traduit de l’arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/

Bagdad : Al Malaf (le dossier) : 19 /03/2008

http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=13121/

Sunday, March 08, 2009

APPEL POUR LE RETRAIT DU HAMAS DE LA LISTE EUROPEENNE DES ORGANISATIONS TERRORISTES

Appel pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes !

Par Nadine Rosa-Rosso > nadinerr@gmail.com
Nadine Rosa-Rossa est enseignante, communiste et co-auteur du livre “Du bon usage de la laïcité”. Elle habite Bruxelles. Lire son intervention au Forum international de Beyrouth pour la résistance, l’anti-impérialisme, la solidarité des peuples et les alternatives, le 17 janvier 2009 : “La Gauche et l’appui à la résistance”.
Ci-joint l’appel en Français (il existe en 10 langues européennes + en arabe) lancé par Nadine Rosa-Rosso à l’adresse des candidats aux 736 sièges du parlement européen, à l’occasion des élections européennes de juin 2009, leur demandant le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes. A signer et à renvoyer à : nadinerr@gmail.com Appel pour le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes ! A l’occasion des élections européennes de juin 2009, nous adressons un appel urgent à tous les candidats aux 736 sièges du Parlement européen. Nous leur demandons de s’engager à obtenir le retrait immédiat et inconditionnel du Hamas et de toutes les organisations de libération palestiniennes de la liste européenne des organisations terroristes. Nous demandons que l’Union européenne reconnaisse le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Cela implique la reconnaissance du Hamas par l’Union européenne comme un mouvement légitime de libération nationale.
Pour signer:Nom, Prénom, :Fonction, Pays, Adresse mail :
Liste des signataires jusqu’au 08-03-09
Allemagne
ABOUDAN F., Dr. Stellvertret Vorsitzender des Deutsch - Syrischen e.V. en Allemagne AIASH Mohammad-Haitham, journalist, Berlin ALKAYAL khaled elktriker, Offenburg ALMARDINI Mohmamed Shouki, engineer AL-ZOEBI Mohammed, prof. Dr., ex-Minister in Syria ELFAR Seena N., dipl.- Ing. Consulting GmbH – Duesseldorf ELSÄSSER Jürgen, journalist, Berlin FELLER Jonas, anti-imperialist activist and high school student, Rostock GHANI ELMANI Abdul, pensionist, profesor HAIDER Ahmad, Dr. med. Urologe und Androloge HAMMAD Fawaz, civil engineer HANIFI Lameh, dentist HARTMANN Klaus, Offenbach am Main, Bundesvorsitzender des Deutschen Freidenker-Verbandes HÖRSTEL Christoph, Regierungs-/Unternehmensberater, Buchautor, Vors. Friedenskreis Deutschland e.V. i.G., Nehls, Gertrud, AK Asyl ISAM Kamel, Berlin ITANI Zouhair, Prof.Dr.med. Dermatologist, Düsseldorf KARIM Karim, Administrator, Berlin KARSLI Jamal, FAKT-Party KREBS Djamila, membre d’Europalestine MASSARRAT Mohssen, Professor Dr. Osnabrück MILICH Stephan, research fellow MONCHIZADEH Anuscha RICHI Fouad, architekt RUPP Rainer Journalist SCHYDLO Krystyna, Deutsch-Palästinensische Gesellschaft, Ruhrgebiet TALAL ZAHNARZTC Haffar TINET Elmgren, Berlin VON RAUSSENDORFF Klaus, Referent für internationale Fragen beim Bundesvorstand des Deutschen Freidenker-Verbands 29
Autriche
ARTLIEB Marion, Dpl.Ing. computer scientist BADER Wilfried, local counsellor Angerberg, Tirol DWORCZAK Hermann, social scientist, trade unionist GABRIEL Leo, journalist and social anthropologist, member of the council of the World Social Forum HOFBAUER Hannes, publisher and publicist LANGTHALER Wilhelm, Anti-imperialist Camp MELVYN Peter, Jewish voices for a just peace in the Middle East OBERKOFLER Gerhard, University professor, Vice president of the Association Alfred Klahr, Innsbruck OBID Milan, chairman of the Slovene Students Club Vienna PIRKER Werner, journalist SCHAUER Waltraud, former human shield in Iraq SCHÖGLER Johann, Styrian Peace Platform STUDEN-KIRCHNER Aleks, author and interpreter
13 Belgique
ABICHT Ludo ABOU JAHJAH Dyab, activiste, Belgique-Liban ABOU JAHJAH Ziad, businesman ABOURI Imane, Conseillère en développement d’entreprise AHIDAR Fouad, parlementaire bruxellois ALEGRE Greta, cinéaste, Artistes contre le Mur AMANCHAR Hayat, étudiante AMEZZIANE Naïma, éducatrice ARNAUT Karel, Antropoloog, UGent BAUWENS Ginette, Philosophe BAUWENS Walter, Pensionné BEAUGIER Catherine, Poète – Ecrivain BEN AMMAR Raouf, Forum Social Bruxellois, Bruxelles BENMERAD Djamal, Ecrivain Bruxelles BORREMAN Hadassah, publiciste BOUACHIBA Farouk, independent taxidriver BOUCHAM Mohammed, Architecte, Bruxelles BOULIF Mohamed, consultant BOUMAZZOUGHE Nadia, employée BOUMAZZOUGHE Nadia, Employée BOUNOUA Rachid BRACKE Sarah, féministe & professor KULeuven BRICMONT Jean, physicien CHARUE Rémi, Libraire CHIKRI Younès, médiateur familial, Bruxelles COLLON Michel, écrivain et journaliste COSSELLU Mario Gabrielli, Segretario Circolo PRC/SE “Enrico Berlinguer” Bruxelles DE BRABANDER Ludo, Stafmedewerker vzw Vrede DE HERT Robbe, cinéaste DE LEY Herman, emeritus professor.Universiteit Gent DE VUYST Hildegard, dramaturg DE WITTE Ludo, auteur DE WITTE Paul, Woordvoerder Basisbewehging voor democratie in samenlevving en kerken, DEKKERS Daniel, Ingénieur retraité DELMOTTE Paul, professeur IHECS DELVAX Jérôme-Ismaïl, Bruxelles DEN HOND Chris, réalisateur militant DEQUEECKER Ida, féministe DERMAGNE Jean-Marie, Avocat, Enseignant à l’Université DERRICHE Ouardia, membre de l’Association Belgique-Palestine DEVER Jacquie, juriste EL AFAKI Riduan, Président A.S.B.L, citoyenneté active EL KHATTABI Abdeslam, employé EL KHATTABI Asmaa, employée ELMAANAOUI Rachid, enseignant ELMRABET Ali, ouvrier ELYAH Hanan, étudiante ENGLEBERT Jean-Claude, secrétaire politique ECOLO Forest ENNAFIA Faouzia, Comptable FADIL Nadia, sociologue FITZGERALD Merry, Comité de Défense des Droits des Turkmènes Irakiens GANY Dominique A, New Media Evangelist, Brussels GAY Cristina, traductrice GEYS Herman, Kunstenaar GHYS Michel GHYS Nadine GOEMAN Eric, woordvoerder Attac Vlaanderen GOOSSENS Pol, journaliste HABERKORN Amir HAMIDI Malika, doctorante EHESS à Paris HAOUAT Abdellah, Bruxelles HARTGERS Ina, verpleegkundige Almere HASSOUN Karim, Voorzitter AEL HORMAN Denis, LCR Liège HOUTART François, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain JENART Nathalie, psychologue, directrice d’un centre PMS, Bruxelles JORISSEN Francis, webmaster Attac Vlaanderen KAREL Arnaut, antropoloog, UGent KHYARE Hafida, Employée KIMYONGUR BAHAR, inculpé procès DHKP-C LANOYE Tom, auteur LEGRAND Edith, onderzoeker LIEBMANN Daniel, Bruxelles LOS René, bestuurder LOUCKX Fred, Sociologue, Vrije Universiteit Brussel MAHI Yacob, Enseignant, Théologien, Dr. en Histoire et Sciences des Religions, Conférencier, MEHENNI HAKIM, chercheur en chimie à l’UCL, de nationalité française, Louvain La Neuve MESSALI Mouslim, Docteur en sciences MOMMAERTS Omer, militant vakbond ACV-CSC MOUSSET Renée, Association Belgique-Palestine, Liège MOUTON Valérie, SCI-Belgium, Bruxelles MUKUNA Olivier, journaliste Belgique NACHAT Imane, Etudiante PANNEELS Guy, Braine-l’Alleud PIERART Pierre, Professeur Honoraire Université Mons Hainaut PIETTE Pascal, Bibliothécaire PLOUVIER Liliane, Professeur de droit international Bruxelles POLET Claudine, Employée PONET Isabelle, enseignante retraitée, PONTEGNIE Jean-François, Tournai POSMAN André, eredocent actualiteit Sint Lucasinstituut Gent, lic. Geschiedenis. Dir Concertreeksen DE Rode Pomp Gent RAMIREZ Ronnie, cinéaste RASKINET Anne-Marie RIERA Ataulfo Assistant parlementaire RODRIGUEZ Dominique, professeure de morale, Bruxelles ROELS Frank, MD, emeritus professor UGent ROSA-ROSSO Nadine, enseignante et auteur ROSSEEL Eric, gepensioneerd docent psychologie VUB SAÏDI Nordine, Mouvement Citoyen Palestine, SCHOMBLOND Christiane, chargée de cours honoraire de l’ULB SCHWOB, Chantal SEMLALI Bachir, employé belge SOETEWEY Jan, medewerker Christenen voor het Socialisme (CvS) STASZEWSKI Michel, enseignant, Bruxelles TAÏBI Noria, student TURINE Jean-Marc, écrivain VAN DEN BERGH Gie, professor Universiteit Gent, ethicus en historicus VAN HOORNE Michel, coordinateur du mouvement ‘Links Ecologisch Forum (LEF)’ VANDECAN Myriam, vzw CODIP VANDEN BAVIERE Paul, journaliste et historien VANDEPERRE Elke, coördinator vzw Motief VANHOVE Daniel, Observateur civil, auteur, membre de l’ABP et du MCP VANTYGHEM Valeer, ex delegee ABVV Ardovries – Roeselare VERCHEVAL Véronique, Photographe VERGAELEN Eva, writer VERVAET Luk, président section belge IUPFP VERWIMP Remi, coördinator Werkplaats voor Theologie en Maatschappiij WALTERS Lorne, chercheur indépendant, Bruxelles WAROCQUIEZ Dominique, Enseignante, LCR WEYTS Thomas, SAP Bulgarie HADDAD Georges, Writer, Bulgaria/Lebanon 1 Chypre BELAL Aabdelhai, PHD student 1 Danemark EL-ABED Chairman Fathi, Danish Palestinian Friendship Association and Candidate to the EU-Parliament (The Socialist People Party) MAC MANUS Patrick, author PAASKE Inge librarian Copenhagen City Libraries ROLLE Randi, interpreter SANDBAEK Ulla, Former Member of the European Parliament SWING Raymond, Denmark RASMUSSEN Anna Espagne AMADOR Irene, anthropologue ANTONIO MARTIN José, Malaga CAPORALE Alessandra, social anthropologist, university lecturer, Barcelona CONDE DE PEDRO Dulce, San Lorenzo de El Escorial DIAZ Alfredo, Espagne EL MORABITI Laaroussi, syndicaliste FERNANDEZ NAVARRO Sinfo, Madrid FRABETTI Carlo, écrivain GONZALEZ VALLEJO Santiago, economista CSCA JEREZ MIR Rafael, Madrid LAMOUATAGH Saïda LORENTE GONZALEZ Juan Miguel, textile technician MACHADO SANTIAGO Emilia. Granada MAESTRO MARTIN Ángeles, mèdica especialista en salud pública MAIRA Antonio, Politólogo, redactor Diario digital inSurGente MARTINEZ CARMONA José, Alicante ODDS Hiam, retired PEREZ BERROCAL Gloria, programmatrice de télévision RAMBLA José Manuel, periodista RAMOS Maria-Jose RAVENTÓS BARANGÉ Anna, PhD Senior Lecturer Faculty of Arts and Letters University of Seville REBOLLO Marcos ROMANO Vicente, professeur d’université SINFO Fernández, sociologist and translator for Rebelión.org SOLER CRESPO Cristina, Tlaxcala member, Valencia TALENS Manuel, écrivain TENA Carlos, periodista Estonie Finlande France ABDOULKARIM Karima, Etudiante ACHOUR Nadjib, Etudiant ACOURY Nadine, Citoyenne engagée AIT ALI Mohamed, Etudiant, Paris AKEL Marie-Elise AMARA Jean-Claude, porte-parole de Droits devant !!, AMARA Yacine, enseignant chercheur, Université du Havre AMINE Mohamed, Comptable AMINI Souad ARDIET Jean Pierre, 46000 Cahors ARHAB, Zineb, étudiante, Sarcelles ARNAUD Sakina, membre d’EuroPalestine Gironde et de la LDH Talence ARNEGUY Janie, les Alternatifs, Nîmes AUBIN Annie, Retraitée AUBIN Bernard, Retraité AUDOIR Madeleine, Retraitée AUTHIER Patrice, musicien AZAIZ Hakima étudiante BAHRI Fouad, journaliste et écrivain BAPST Muriel, militante, Paris BARANDIARAN F-Xavier, retraité BARANDIARAN Rose-Marie, retraitée BARDET Patrice, Informaticien, Cysoing (59) BASABE Vincent, ajusteur-retraité BASTANDRE Marie, 46000 Cahors BAUDOUIN Thierry, Sociologue, chercheur au CNRS BAUER Patrick, 95290 Saint-Gratien BAUMGARTEN Jean BEAUVALLET Willy BELAHRACHE Radouane, Nîmes BELHADJ Ali Amel, journaliste-reporter, Chef du Service Magazine au Webmanagercenter BELIN Anissa, Toulouse BELIN Odile, Toulouse Ben Fakir Abdelhakim, Etudiant BENDIAF Hamida BENFODDA Menouer, Président de l’association “pôle éthique”, 66200 Elne BENGHABRIT Hassan, écrivain/poète BEN-MEFTAH Sabri BENMERABET Farida, Militante associative BERJANE Fatima, 46000 Cahors BERNARD Arnaud, Gennevilliers BERTIN Daisy, Aide-soignante BEY Narimène, secrétaire générale de la section EMF Nancy, étudiante en lettres BILLIOTTET Antoine, adhérent des Verts BLEITRACH Danielle, sociologue et écrivain BOISGUAIN Danièle, 82230 Monclar de Quercy BONI CHEIK Omar BOUABDALLAH Amine, Toulouse BOUAMAMA Saïd, sociologue BOUARNI Rachid, demandeur d’emploi BOUAZIZ Esther BOUCHE Jean-Pierre, militant CCIPPP et anti-Apartheid BOUDRAHEM Leila, assimilée fonctionnaire BOUMEDIENE-THIERY Alima, sénatrice BOURREAU Stéphanie, 46000 Cahors BOUSSOUMAH Youssef, Mouvement des Indigènes de la République BOUTALBI Yacine, Fonctionnaire, Lyon BOUTELDJA Houria, Mouvement des Indigènes de la République BRUGUIER Alain, infirmier libéral BRUGUIER Alain, infirmier libéral, vice président de l’AFPS de Nîmes (Gard) CARRARA Eugenia, sociologue EHESS/Paris CAVAILLAC Marie CHAAMBI Abdelaziz, militant associatif CHARBONNIER Simon, Artisan d’art CHARTIER Jacques, président de l’UMSF France COCULA Jean-Louis, 46150 Calamane COLONNA Eric, citoyen engagé, Lyon CORDOVA KACZERGINSKI Liliane, International Jewish AntiZionist Network France/Argentina CREMEL Nicole, AFPS 31, Toulouse CRETAUX Sophie, ex-chercheur au CNRS, agrégée d’histoire CROISSANT Joël, Retraité DAHMANI Abdelkader, éducateur, Syndicaliste, Sud santé sociaux-Union syndicale Solidaires DAHMANI Kadija DEDAJ Viktor, cyber-journaliste DEDIEU Guy-Arnaud, Angoulême DEDIEU Guy-Arnaud, Services à domiciles, entretien de jardins, maisons. Angoulême DEGRAEVE Marie Louise, 46700 Mauroux DEJEAN Martine, pharmacienne, présidente de CAP à Gauche 43 DELBREIL Gérard, Citoyen DELORCA Frédéric, Sociologue, coordinateur du blog de l’Atlas alternatif DELPHY Christine, Fondatrice et directrice de la revue NQF) / France DERKAOUI Karim, Fonctionnaire, Paris DERKAOUI Mouna, Assistante maternelle, Paris DERROJA Michel, 46090 Le Montat DES GACHONS Arnaud, ingénieur indépendant DIAGNE Roland, enseignant en France, militant communiste marxiste-léniniste DRISSI Fouzia, Enseignante DUBOSCLARD Jean, Retraité DUPUY Michel, 46090 Pradines DUQUESNE Daniel, retraité DUTHU Françoise, ancienne députée au Parlement Européen (Les Verts) EDDE Dominique, écrivain franco-libanaise EL HADI Abdelaziz EL MOURABIT Abdelwahad, Ingénieur EL YAMANI Soumia ELHESSNI Abderrahim ENEIM Bassam, informaticien ERRAJFI LAILA, études universitaire, master en management ETCHEZAHARRETA SORONDOA Zelai Charles, Pays Basque, Etat français FANON-MENDES-France Mireille, France FARAJ Ali, Post-doc, Université de Rennes 1 FARID Nabil, informaticien, Paris FARKH Fethi, employé libéral, réfugié tunisien FORTEVILLE Brice, Chef d’équipe en stockage de produits frais FOTIA Yvon, sociologue, militant de l’éducation populaire FQIH Fatima GAILLARD André, professeur de médecine GALIBERT Jean-Paul François, Receveur Honoraire P.T.T. - Honorary Postmaster Ancien Casque Bleu F.I.N.U.L. - U.N.I.F.I.L. Veteran Blue Beret GALLEGO Magdalena, retraitée santé-Services sociaux, vivant en France depuis le 30 Novembre 1947, de nationalité espagnole. GARREAU Micheline, militante ISM GAU Claudine, Retraitée GAU Marcel, Retraité GEORGES Colette, militante associative, Rochefort du Gard GIRARD Youssef, étudiant GLÄNTZLEN Jean-Marie GONSARD Martine, Militante politique GOURDOL Claire-Lise, énergéticienne GUDUK Sylvie, Institutrice - FSU – PRCF GUERRA Michelle, Saint-Girons (Ariège) GUILANI Massoud, militant des Droits humains, France-Afghanistan GUMPEL Georges, retraité, membre de l’ UJFP et d’ IJAN France HABIB Fouzi HADDAD Sadok, Salon de Provence HAFED Mehdi, informaticien HAIMEL Hassaounia, Lycéenne HALLOUMI Rakik, Responsable agence commerciale HAMADI Mekki HAMANI Fatima, Enseignante HAMED Abdelkrim, Chef d’entreprise HAMED Imane, Employée de Mairie HAMED Samia, Infirmière HATHOUTI Aziz, ingénieur informaticien, Angers HAZAN Eric, éditeur HERMET Simone HESS SKANDRANI Ginette, Journaliste HODIN Marie-Claude, Femmes en noirs HOFFBECK Sylvie HOUALLA Doureid HOUMAINE Oumaine, Adil Groupe SFEIR HOUSSEN Nazir ID Faty, Etudiante en psychologie, Paris ID YASSINE Aziz, Etudiant en Finance IMARRAINE Fouad, militant associatif JAAFARI Younes, Ingénieur Géomètre Topographe GEOACCESS-SARL, Etudes et travaux topographique JABALLAH Khadija, 46090 Pradines JACQUES Alain, membre NPA et CGT, Bagneux 92 JAUFFRET Antoine JAUNAS Daniel, administrateur des PTT, Vanves JENNAR Raoul Marc, consultant en relations internationales JOUENNE Maurice KAROUI Omrane, conseiller en assurance KASSASS nada KHALTI Aïcha KHIARI Sadri, Mouvement des indigènes de la république KSILA Khémais, ancien détenu d’opinion et secrétaire général de la LTDH LAC Philippe, Altermondialiste LACROIX-RIZ Annie, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7 LAHAYE Laure, Chargée de collections en arabe à la Bibliothèque nationale de France, Conseillère de quartier, Paris, LAIGLE Claude, retraité, ingénieur LAMOUATAGH Saïda LAMRABET Taoufik, Ingénieur en informatique LANDRI Aziz, 46000 Cahors LARIBI Sid’Ahmed, Maitre de conférence, retraité LAROSIERE Jean-François, responsable syndical et associatif LAZREG Benheni, Employé LE GOUZ Yves-Marie, Paramédical LE MENEEC, Martine LEMOINE Michel LETTO (de) Micaël, Technicien en plasturgie LEVY Laurent, essayiste, France LOPE (de) Monique, professeur émérite à l’Université de Provence LUGINBUHL Anne-Marie, Retraitée MADELIN Rémy, consultant MAHON Stéphane T., Citoyen militant pour justice et paix en Palestine MAKROUM Kacem MANAI Ahmed, Institut Tunisien des Relations Internationales, Paris MARDAS Julien, Ingénieur Telecom MARECHAL Nicole, philosophe, Paris MARELLI Joëlle, traductrice MARHOUM Mohammed, “Indigènes de la République” MASSON Geneviève, Retraitée MASSON Jean, Cadre retraité MASSOUD Ali, étudiant MATHIAS Jules, informaticien MAZRI Omar, Formateur de Mathématiques - Marseille MAZROUI Fathallah, professeur génie électrique, militant au sein d’une association des Droits de l’Homme MEDDOUR Zouina, Militante associative MEGUEDMI Rachid, citoyen Français, Grenoble MEILLIER Eliane, médecin MEKKI Amel, mère au foyer MESSI-FOUDA Julien, chômeur / précaire MIGNON Jean-Paul, Conseiller d’éducation populaire, Marseille MIMOUNI Lohna, 46000 Cahors MOHSEN Dhibi, informaticien, Paris MONTEIL Bernard, 46700 Grezels MONVILLE Martine, Secrétaire de Palestine-45 MORAGUES José Luis, CCIPPP34 MORAIN Suzanne, retraitée MOREAU Patricia, 46000 Cahors MORNEAU Jean-Hugues, Bibliothécaire MOURANCHE Marie-Christine, Île de France MUSA BEIRUTI Sabri, médecin O.R.L MUSSO Geneviève, 46000 Cahors NASER Hanane, étudiante NO H., Etudiante NOLY Dominique, Lyon NOURI Mohammed, Economiste OBEID Abbas, médecin OLFF-RASTEGAR Perrine, Porte-parole du Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix - Strasbourg OUANIA Fouad, journaliste, Paris OUATTAB Hicham, métiers de l’automobile OULKHOUIR Moustapha, Etudiant en droit PAQUE Claire, Bénévole en ONG PATRIZIO Marie-Ange, psychologue, traductrice, Marseille PAUMIER François, Militant écologiste, syndical, engagé pour la justice en Palestine, Saint-Girons PELLEGRIN-RESCIA Marie L., Présidente, Séminaire d’anthropologie et psychologie sociale J S, Paris V-Sorbonne PESANT Bernard, metteur en scène PIERRE Jean-Claude, La Celle Saint-Cloud PIETTRE Alexandre, enseignant-chercheur en sciences sociales et politiques, Nantes, Paris 7 PISSIER Philippe, 46170 Castelneau Montratier PISSIER Roberte, 46000 Cahors POCZERNIN Gregory, 12000 Rodez PONTIAC Mickaël, Educateur sportif PRUNIER Marc, conseiller municipal NPA - 94 Gentilly PUST Nahed, Strasbourg PUTHOD (de) Odile, retraitée RAMBEAU Alain, 46000 Cahors RASOLOFONIMASINORO Ranto, membre du Mouvement Réveil des Consciences REVELLI Philippe, journaliste REYNAUD Laurent, Paris REZIG salah RIVIERE Hadria, Citoyenne ROBERT Jean-Marie, Séné France ROBERT-ROMPILLON Héliane Femme en Noir Strasbourg ROBERT-ROMPILLON Jean-Paul, membre du Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix, Strasbourg ROCHE DE ROCHE Onoée (de la), écrivain RUMEAU Mireille, militante ISM SAHNOUNE Brahim SALEM Jean, philosophe, professeur à la Sorbonne, Paris SALEM Mona, Etudiante SALIMIER Cécile, 46000 Cahors SCHENK Guenter, Strasbourg SCHWOB Jonathan, Ingénieur SEBAN Pablo, collectif “La guerre tue” SEDQUI Abderrahim, enseignant SENOUCI Brahim, maître de conférences SERBOUT Leila, Assistante Import Export SHAIEH Sarah, aide soignante, Montreuil SOUTY Bernadette, France STERN Catherine, enseignante d’Histoire à la retraite, ancienne chargée de cours à Paris TAKDEMT Souad, vendeuse TALA Younes, Ingénieur, France/Maroc TALEB Mohammed, philosophe, enseignant en écopsychologie, président de l’Association Le singulier universel TALLUT Jean-Pierre, Retraité français épris de justice TENET Pascal, 46000 Cahors TOUNSI Mustapha, Gestionnaire VEGAS Claudine, Retraitée VILAIN Olivier, Journaliste WARNIER Perrine, Traductrice, Française résident en Autriche YORUK Neslihan, femme au foyer ZAABOUB Louiza, Retraitée ZAAF Mohamed, chirurgien et conseiller municipal (911510) ZAHAF Mohamed ZEBDI-GHORAB Faouzia, Mouvement Citoyen pour la Diversité “MCD” ZEHRAOUI Miloud, Nanterre (92000) ZEMMOUR Djamila, Informaticienne ZEMOR Olivia, présidente de CAPJPO-EuroPalestine et responsable du site europalestine.com ZIANI Nicole, Infirmière à la retraite ZIMMER Alfred, membre du Collectif Judéo Arabe et citoyen pour la Paix de Strasbourg ZINE AL ABIDINE Bensrhir, professeur de sciences physiques, militant associatif, Normandie ZITOUNI Amel Organisations françaises COLLECTIF JUDEO ARABE ET CITOYEN POUR LA PAIX - lecollectifsbg@yahoo.fr - Maison des Associations - 1a place des Orphelins - 67000 STRASBOURG Grèce CONSTANTINOU Petros, Campain Genoa 2001 NOTAKIS Anastasios, employee SIFAKAKIS Yiannis, Stop the war Coalition-Greece VARNAVA-SKOURA Gella, Professeur en sciences de l’éducation à l’Université d’Athènes VASO Konstanti, teacher of foreign languages 5 Hongrie SZAMOSFALVI Albert, Artiste peintre 1 Irlande LAWLOR Zoe, Ireland-Palestine Solidarity Campaign Membership Officer MAGUIRE Mairead, Prix Nobel de la Paix MORRISON Danny, writer TIEPOLO Alberto, website www.risorsetiche.it TRADARDI Alfredo, ISM-Italia 5 Italie AYALA SOSA Rosa (Dr.ssa), CIEP BALSAMO Franca Italia Università degli Studi di Torino Dipartimento di Scienze Sociali BANDINELLI Fiamma Bianchi BONALI Giulio BONAZZI Giuseppe, Professore emerito presso la Facoltà di Scienze Politiche Università di Torino CARACCIOLO Antonio, docente universitario di filosofia del diritto Roma CAVIGLIONE Giovanna CERRI Giovanni, Professore di Letteratura greca antica Università di Roma Tre CHIAROTTO Francesca, dottoranda in Studi Politici, Torino CHIESA Giulietto, parlamentare europeo e giornalista CIMINI Alessandra CORVAGLIA Marta studentessa DE CLEMENTI Andreina (Prof.), Università di Napoli L’Orientale DE SANTI Massimo (Prof.), Presidente Comitato Internazionale di Educazione per la Pace DEL MEDICO Enzo, impiegato D’ORSI Angelo (Prof.), Cattedra di Storia del Pensiero politico Dipartimento di Studi Politici, Università di Torino FABBRI Biancangela, Comitati Riuniti di Pistoia Sud FASOLI Giampiero, Genova GRAZIANI Tiberio, directeur Eurasia. Rivista di studi geopolitici Roma GUAZZONE Laura, Facoltà di Studi Orientali Sapienza Università di Roma HACK Margherita, Astrofisica HAFEZ Iyad, studente KAYALI maher (Dr.), Parma LAVAGGI Rita, insegnante,Italia LOSURDO Domenico, Direttore Istituto Scienze filosofiche, università di Urbino MANDUCA Paola, geneticist MANISCO Lucio, giornalista ed ex parlamentare europeo MARINO BASSANO Miriam, in Teverina VT Italia Rete Ebrei contro l’occupazione (ECO) MARTINEZ Miguel, website www.kelebekler.com Italy MATTEI Ugo, Professor MECHEGUI Ridha MECHERGUI Ridha, commercant NOUR DACHAN Mohamed (Dr.), Unione delle Comunità ed organizzazioni Islamiche in Italia PACIELLO Giancarlo, studioso del Medio Oriente PAGANI Giovanna (Prof.ssa), Presidente On. Wilpf Italia -Lega Internazionale delle Donne per la Pace e la Libertà PASQUINELLI Moreno, Campo Antiimperialista RIZONICO Martina RIZZO Mary (Prof.), co-Editor of Palestine Think Tank and co-founders of Tlaxcala, Dr. Art Historian and Art Restorer SANFRATELLO Agostino (Dr.), Chercheur en Philosophie politique et Philosophie du droit Italie-Liban TRADARDI Alfredo, ISM-Italia VATTIMO Gianni, Filosofo ed ex parlamentare europeo VERLICCHI Elsa, Anthropologist, Rome ZOLO Danilo, Docente di Filosofia del Diritto internazionale, università di Firenze Lettonie Lituanie Luxembourg GREGOIRE Claude, Enseignant LEGRAND Michel, Président du Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient 2 Malte Pays-Bas AOURAGH Miriyam, co-organizer Dutch antiwar and antiracism campaign, initiator of the national demonstration for Gaza in Amsterdam, Research Fellow at Oxford University, UK BENZAKOUR Mohammed, écrivain et journaliste BOUZERDA Abdou, président Arab European League DUISENBERG Gretta, Chair Foundation Stop the Occupation ESSED Astrid, Human rights activist LAMP Paul, board member of Stop the Occupation MEYER HAJO G., Bestuurslid “Een Ander Joods Geluid” RAZA Shireen, student RAZA Sohail, businessman SOETERIK Robert, antropoloog, Middle East Research Associates VAN DER HART Corrie 12 Pologne BARTOLIK Pawel Michal, Journalist of Trybuna Robotnicza (Workers Tribune), weekly and websites Viva Palestyna, Internacjonalista.pl and Lewica.pl. BIELINSKA Katarzyna, PhD student CHMIELARZ Piotr, Gliwice CHMIELARZ Piotr, teacher Librarian KOWALEWSKI Zbigniew Marcin, researcher and editor KRZYŻANIAK Piotr, trade-unionist of All-Polish Trade Union “Workers’ Initiative” (Ogólnopolski Związek Zawodowy “Inicjatywa Pracownicza”) Portugal ALBUQUERQUE Rui, Profesor Universitário BARROS BANCARIO Gastão, Reformado BASTO SILVA Fernando Paulo, Reformado CUNHA Fernando, Reformado F. CID Simões, Telecomunicações FERNANDES Miguel, Engenheiro FIGUEIREDO Jorge, Webmaster http://resistir.info MACHADO SA MARQUES Manuel, Médico, Lisboa MONTEIRO João Paulo, Advogado RAMALHETE NEVES Jaime, professeur à la retraite ROCHA Luís, Blogger de solidarité avec Venezuela et Palestine ROMBA Rui, SAP Consultant SARAMAGO Jose, Ecrivain URBANO Miguel, Ecrivain VILAS BOAS Manuel, reformado Roumanie POLGAR Alexandru, philosophe, éditeur de la revue Idea 1 Royaume-Uni ABU SAMRA Myriam, Italian/Palestinian, Postgraduate student, London ALI Tariq, writer, film-maker and editor of New Left Review ATZMON Gilad, artiste de jazz et écrivain BARCLAY Shan (Sean), teacher BARRETT Mark, civil liberties campaigner, London BEGUM HUSNA, student, at City University London BENSON Cheryl BOUTELDJA Naima, Journalist, England BRACKE Maud, lecturer, University of Glasgow BROWN Brenda, Chair, Brighton & Hove Palestine Solidarity Campaign, England CHANDAN Sukant, Chair, English branch of the IUPFP COOPER Alan, Senior Lecturer, European College of Business and Management CROOKE Alistair, Conflicts Forum Director and Founder EL-SALAHI Zaki, Masters student, Edinburgh, Scotland HALPIN David, FRCS Standing in solidarity with the Palestinian people HOUSE James, maitre de conférence à l’Université de Leeds HUTNYK John, Professor of Cultural Studies, Academic Director of CCS Goldsmiths University of London KEHOE Jon, artist, London KITAR Hakima, house wife MANUEL Muriel, Brighton MOUSSA Dr. M., Lecturer of Computer Algorithms Manchester, UK NADEEM BASHIR, Chartered Electrical and Electronic Engineer, Manchester PIERCE Gareth, solicitor, Londres RAHWANJI Maha, Member of the Executive Committee, Palestine Solidarity Campaign RAMADAN Tariq, professor, Oxford/Erasmus Universities RICHET Mathis, Musician SALEM ZOHEIR, Chercheur, Londres SCHMID Estella, Kurdistan Solidarity Committee & CAMPACC SILVERA A.J., Action4Palestine SWYNGEDOUW Erik, Professor of Geography School of Environment and Development Manchester University THARANI Marishka, Actress VIRGIN Robin, Pluto Press, England Slovaquie Slovénie Suède ABUALROB Mohammad, public relations coordinator of the Palestinian People society (Palestinska Folketsföreningen) MYRDAL Jan, écrivain SCHLERETH Einar, Journalist WILHELMSON Lasse, teacher ZACKRISSON Dennis, Senior Consultant 5 République tchèque HORS UNION EUROPEENNE Afrique du Sud AYESHA Kamalie and family, Cape Town DADABHAY Hasinah KASRILS Ronnie, Former South African government minister; writer and activist MANAMELA Buti, National Secretary Young Communist League of South Africa TILLEY Virginia, political scientist ZAAIMAN Andre, Researcher Algérie AIT Mouni, commerçante, Tiaret DJELLOUL Mokadem, Enseignant universitaire à l’université Dr. Moulay Tahar, Saida FETH ALLAH Belbia, Universitaire GUERSAS Brahim, Ecrivain HAMDAN Saadallah, Ingénieur en Informatique 5 Argentine DE LA TORRE BARZELLI Ricardo Angel Jorge 1 Bangla Desh BASIR-UL HAQ SINHA Mohammad, Journalist and Secretary General, Democratic Labor Party 1 Brésil BOAL Augusto, Homme de théâtre CURSINO Sérgio U., São Paulo - SP DAGER FELIPE, Analista de Sistemas, Rio de Janeiro DINIZ VIEIRA Sergio, Jornalista / Publicitário FONTES Virginia, Historienne, Rio de Janeiro GERMANO PARES Ernesto, Sindicalista, Rio de Jeneiro JUDICE MAGALHÃES Henrique - Avocat et chercheur en Securité Sociale, Brasil MACIEL Rosalvo, Médico RODRIGUES Felipe, Empresario ROQUE JORDAN Gilberto, Professor 10 Canada BALAM Iqi, poète, écrivain et artiste multidisciplinaire, auteur-compositeur interprète du groupe La Banda de Gaza, Mexique mais résidant à Montréal, Québec BARGHOUTHY Hani, Writer, editor-in-chief of www.arabianawareness.com BIBEAU Robert BOUQUET Arnaud, documentariste France DAWOOD Fakeer, Dr., Prof. Telecommunication, Montreal, Qc DJAOUT Abdelaziz DRURY Ivan, Member of Vancouver Socialist Forum, contributing editor of Socialist Voice ELKHOULI Tarik, Program Analyst, Portfolio Analysis & Research Canada Student Loans Program HRSDC FARAJ Khaled, directeur d’une garderie, Montréal, QC LOUIS Tim, Former Vancouver City Councillor PRÉVOST Luce, Québec RACHID Zakaria, Ph.D, Cancer Drug Research Lab, McGill University/Royal Victoria Hospital, Montreal, Qc TAWFIK AL-MANSOURI Mohammed, Ph.D. Writer and Researcher, Afnan Magazine 12 Chili MARZOUKA Nelly, Clinical Psychologist 1 Colombie FIALLO L. Alberto, Cel 310 859 36 78 1 Cuba/Mexico GUERRA CABRERA Ángel, Periodista y académico, Cuba/México 1 Egypte ABDELAZIZ Zeinab, Professeur émérite de civilisation française ABOU ZEID Samir, Engeneer and director of the web-site Arab Philosophers ABUTALEB Said, engineer AL AHARKAWI Mohamed, IT engineer AL KAZAZ Yehia, Egypt, Professeur d’université, écrivain et activiste ANAS Mahmoud, graphic and web designer ELSHISHINI Shadia, Professor of Chemical Engineering Cairo University HUSSEIN Ahmad, Jurist MOHAMMED ALI KHALIFA Heba, Assistante, Université du CAIRE NABIH ABASS Mohamed, accountant 10 Emirats Arabes Unis SAADOON ABDUL-HALIM Al-Kaysy, Senior Projects Electrical Engineer, General Projects Dept. – Projects Construction Section, Dubai SCHWEIKI Hussam, Al Rostomani Building Tower A/1303, Sheikh Zayed Rd. Dubai-UAE 2 Inde SUMIT Sarkar, Calcutta 1 Indonésie SYALDI SAHUDE, Chief Editor a Youth Magazine 1 Irak AL RABII Abdallah, Thinker and writer AL SAADOUN Kamel, writer, Iraq/Norway AL YASIRI Isam, Journalist MUSTAFA Ali, IT Manager, Baghdad 4 Jordanie ABU-SEUD Imad, engineer AL JAYOUSSI Mohamed, Journaliste BUSTANI Hisham, Writer and Secretary of the Socialist Thought Forum SHABANEH Saleh, pensionnee 4 Liban ALSAYEGH Mey, Editor in international news department Al Akhbar News Paper HANAFI Sari, Associate professor, American University of Beirut KARAKE Afifa, Enseignante de Biologie (Classes secondaires) et de sciences (Classes complémentaires) KASSEM Mohammad, Beirut International Forum For Resistance, Anti Imperialist, People’s Solidarity and Alternatives KORKOMAZ Bilal, graphic designer LYNA AL TABBAL Lyna, Chef du département des droits de l’homme à l’université JINAN / Tripoli-Liban NADIA Hasan, activist, Lebanon SANFRATELLO Agostino (Dr.), Citoyen italien au Liban 8 Libye SHAYOUB SADIQ I. 1 Maroc ABDESSAMAD Fathi, Coordinateur du comité marocain du soutien aux causes de la Nation AL SHARKI Sabah, Ecrivaine ALAOUI AMINE Zouhair, Chercheur AMKASSOU Omar, membre du conseil d’orientation du mouvement Justice et Spiritualité ARSALAN Fathallah, porte-parole du mouvement Justice et Spiritualité BAHRAOUI Ghizlain, membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité) BELLA Abdellah, enseignant BENNAJEH Hassan, responsable de la jeunesse du mouvement justice et spiritualité BICHA Batoul, enseignante CHIBANI Abdallah, membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité) EL HAMDAOUI Mohammed, membre du conseil d’orientation du mouvement Justice et Spiritualité EL KADI Mohamed, Président de l’Agence Méditerranée pour la Coopération Internationale, Journaliste / Directeur du Journal “La Méditerranée”, Fès EL MOUTAWAKIL Abdelwahed, Secrétaire général du cercle politique du mouvement Justice et Spiritualité, ELHASSANI Mohammed, Académicien ELHESSNI Abderrahim, médecin rhumatologue ELMASLOUHI Naima, Journaliste ERRIQ Mustapha, Responsable du secteur syndical du mouvement justice et spiritualité FATHI Abdessamad, coordinateur du comité marocain du soutien aux causes de la Nation IHARCHANE Omar, chercheur KASSID Fatima, membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité) KHALIFI Mouna, membre du secrétariat général du cercle politique (mouvement justice et spiritualité) LAHNA Zouhair, Médecin LAMRABET Asma, Médecin et Essayiste LAMRABET Asma, Médecin et Essayiste, Rabat MANAR Mohammed, chercheur MAZROUI Fathallah, Professeur génie électrique, militant au sein d’une association des Droits de l’Homme MERZAK Youssef, responsable informatique formatiscom RAHMANI Najia, chercheuse, REGRAGUI Rachid, fonctionnaire SAKHRAJI Aziza, enseignante chercheuse SALMI Mohammed, Responsable du comité des droits de l’Homme (mouvement justice et spiritualité) SHATER Lakbira, Membre bureau politique du parti socialiste Uni WAFAA Laaraari, Comptable YAFOUT Merieme, Responsable de la section féminine du mouvement Justice et Spiritualité YASSINE Nadia, Fondatrice de la section féminine du mouvement Justice et Spiritualité 36 Martinique CONFIANT Raphaël, écrivain LOWENSKI Patricia, Martinique PAPAYA Pierre, militant indépendantiste YERRO Philippe Alain, anthropologue, Solidarity Rastafari Organization, St Martin Nouvelle Zélande AWAD Ghada Dr., MD, MRCOG O&G Specialist 1 Oman ALHOUSARI Tarek, lecturer KILANI Hashem, Prof., PhD Faculty of Education Physical Education Department Sultan Qaboos University 2 Palestine AFFAF Dajani, Activiste, présidente Association Dar al-Riaya pour les orphelins et la formation des femmes, Jérusalem BARBAKH Nedal R. BARHAM Mahmoud, Journalist JOUDA Abdul-Karim, Chief Sp. Environ. Health Prog & A/FECSO UNRWA, Gaza KASAB Mahameed Khaled, the founder of the Holocaust Museum in Nazareth KLAWASMI Abdulmohsin, prof unif, Jerusalem KHRESHE Hassan Dr., Vice President Palestinian legislative council NEWMAN Marcy, Associate Professor, An Najah University, Nablus 8 Paraguay GESRET Jacques Robert, retraité, Paraguay 1 Qatar MUBARAK A. Saleh, Ph.D. Doha 1 Sénégal BARRO Mouhamadou, journaliste DIOP Affane, Contrôleur financier FALL-BARROS Ababacar, Dakar 3 Suisse ALABBAR Ali, Electricien, Responsable d`Immeubles, citoyen libyen de Suisse. BARROS (de) Quintino, médico BEN HAMIDA Mehdi, ingénieur CAVALLI Franco, oncologist and president of the International Union of Cancer (IUCC), founder of Medicuba FINKELSTEIN Caroline, member Collectif Urgence Palestine FINKELSTEIN Nathan, member Collectif Urgence Palestine FISCHER Franz, Sekretariat Partei der Arbeit der Schweiz - Sektion Basel, Trade Union UNIA GHARBI Anouar, Président de « Droit pout tous » et porte parole de la Campagne Européenne pour mettre fin au siège de Gaza HUI Matthias, Fachstelle OeME, Ref. Kirchen Bern-Jura-Solothurn, Schweiz, KOUCHAKJI George A., Palestine Solidarity Basel LEUENBERGER Peter, Historiker, Vorstandsmitglied Gesellschaft Schweiz- Palästina NAIT-LIMAN Abdennacer, Agent commercial OGAY Francine, 2017 Boudry SHEIKH KHALIL Nabil, Association to Support Palestinians in Need VISCHER Daniel, MP of the Green Party 15 Syrie AL KAFRI Mostafa, Professeur d’université JABBOUR Georges (Prof. Dr.), President UN Association of Syria, Independent Expert Human Rights Council, 2002-2008 Former Presidential Adviser and Member of Parliament KHOJA Ghalia, poet & journalist NAISSEH Nedal, writer MANJOUNEH Mohamed, Syria, Deputi Secretary general of The Socialist Democratic Arab Union RAGHDA Zidane, teacher SHOUJAA Wael, Writer and Academic, Syria/Venezuela TARSHAHANI Issam, Poet WAHAB Mahmoud, Former MP 10 Tunisie AHMAY Adel, Teacher BALI Hussein, écrivain BASHIR BOU ALI Mohamed, Prof d’université BOUAMAIED KSILA Fatma, défenseure tunisienne des droits humains ESSALEM Badr, Jourmaliste KHEDHER Habib, avocat MANAI Ahmed, Institut Tunisien des Relations Internationales (ITRI) SASSI Samir, journaliste TRABELSI BADER Essalem, Journaliste, Tunis 8 Turquie DEGIRMEN Hanife ALKAN-NALAN-Öğrenci 2 USA ANIDJAR Gil, Associate Professor Columbia University New York BELLWETHER Dana BERLIN Greta, Co-fondatrice Free Gaza Movement CATALINOTTO John, Managing editor, Workers World Newspaper DOUGLAS Emory, Former Minister of Culture of The Black Panther Party DUMAS F. LAFONTANT Doumafis, Organizer, African Liberation Day FINKELSTEIN Norman G., enseignant, auteur FLOUNDERS Sara, Co-director, International Action Center IBAA Ismael, Poet PETRAS James, Bartle professor emeritus Binghamton University PINO Julio (Dr.), Professor of history RUDOLPH Rachael, PhD SEBOGO BERNARD NKUMAH, Chairperson of Boston Branch, All African People’s Revolutionary Party SHUMAN Aaron, freelance journalist, member All of Us or None. USA/Americas TABBARAH ROUWEYHA Hoda, Ohio 15 Venezuela DERONNE Thierry, Vice-président télévision publique Vive TV République bolivarienne du Venezuela DURAND Benjamin, Professeur de cinéma et télévision Venezuela Caracas 2

Saturday, March 07, 2009

Les Etats-Unis d’Israël
Par Khaled Amayreh
USA-06-03-2009

Il semble bien que nous n’aurons pas à attendre quatre ans pour nous rendre compte qu’Hillary Clinton n’est qu’une imposture, tout comme son prédécesseur à ce poste, Condoleezza Rice. La tristement célèbre Rice est allée 24 fois à Ramallah Occupée et à Jérusalem Occupée, blablatant sur le « processus de paix » et la vision de George Bush de deux Etats vivant en paix côte à côte en paix, Israël et la Palestine. Il ne fait toutefois aucun doute qu’elle fut un émissaire menteur représentant un patron encore plus menteur.
On peut alors réellement se demander si Hillary Clinton va nous jouer le même spectacle absurde, les mêmes mensonges et la même duperie.Lors d’une visite récente en Palestine Occupée, l’ancienne sénatrice de New-York, qui a fait la preuve qu’elle est un pion soumis au service des cercles sionistes, a répété les mêmes platitudes sur l’engagement US pour une solution « à deux Etats ».Toutefois, elle n’a pas osé prononcer un mot contre l’expansion totale des colonies juives en Cisjordanie. Inutile de dire qu’il est évident que la construction intensive et inexorable de colonies exclusivement juives a déjà rendu le projet d’un Etat palestinien viable tout-à-fait irréaliste, sinon absolument impossible.Même des inconditionnels pro-israéliens, des gens comme Bob Simon, de CBS, ont fini par reconnaître que la solution à Deux Etats est morte et que le temps a eu raison d’elle.Comment l’administration Obama peut-elle être réellement impliquée dans une solution à Deux Etats quand la même administration continue d’encourager Israël à construire encore et encore davantage de colonies dans les territoires occupés ? Dans ce cas, le silence vaut approbation, et tant le sous-fifre que le responsable israélien le savent très bien.Loin d’appeler un chat un chat, Mme Clinton a consciencieusement ré-affirmer l’engagement US pour la sécurité d’Israël, comme si le régime d’apartheid semblable à celui des nazis, qui possède des centaines d’ogives nucléaires et une des armées les plus puissantes au monde, était confronté à une quelconque menace crédible.Clinton est restée très silencieuse sur la récente attaque génocidaire à Gaza, qui a pratiquement détruit le territoire côtier et tué ou mutilé plus de 6.000 hommes, femmes et enfants, grâce aux engins de mort fabriquées et fournies par l’Amérique qu’Israël a déployé contre la population affamée et sans défense de Gaza.Un tel silence renforce l’impression que Clinton n’est pas réellement capable de se comporter avec honnêteté, un sine qua non pour une paix juste et durable. Après tout, n’appartient-elle pas à une génération politiquement dissolue de politiciens américains pour qui les mots d’honnêteté, de moralité et de justice n’existent pas ?Examinons quelques-unes des déclarations proférées par Mme Clinton. Alors qu’elle était à Jérusalem, elle a dit qu’Israël avait le droit de se défendre et qu’aucun pays ne tolèrerait que des roquettes soient tirées sur ses centres de population.Eh bien, ceci est une demi-vérité pire qu’un gros mensonge, parce qu’elle feint d’ignorer que les « roquettes » en ferraille sont en réalité le tollé désespéré d’un peuple qui languit sous un siège criminel sans précédent dans sa dureté depuis le siège du ghetto de Varsovie en 1942-1943.Alors, on peut demande à Mme « l’étrangère innocente » ce qu’elle pense que devrait faire la population prisonnière et torturée de Gaza alors qu’Israël est en train de transformer son enclave en un vrai camp de concentration ? Mourir tranquillement ? Ou simplement accepter le statut de coupeur de bois et de porteur d’eau vis-à-vis des Ubermenschen, les Elus ?!?Examinons une autre déclaration répugnante qu’elle a faite alors qu’elle copinait avec le Premier Ministre israélien désigné Benyamin Netanyahu, qui ne cesse de déclarer qu’il n’autorisera pas la création d’un véritable Etat Palestinien souverain en Cisjordanie.Clinton a souligné qu’elle travaillera avec n’importe quel gouvernement choisi par le peuple d’Israël.Mais alors, pourquoi refuse-t-elle de traiter avec n’importe quel gouvernement choisi par le peuple palestinien?Pense-t-elle que les Palestiniens sont « les enfants d’un Dieu moindre » qui doivent grandir, si jamais ils y arrivent ?Pour qui se prend cette dame pour refuser à notre peuple le droit naturel donné par Dieu d’élire le gouvernement de notre choix ?Il y a quelques semaines, les Israéliens ont élu une nouvelle Knesset, dont la majorité des membres sont des fascistes pur sucre, dont beaucoup ont appelé sans honte au nettoyage ethnique des non-juifs. D’autres ont plaidé pour un génocide contre la communauté palestinienne, dont l’existence en Palestine a précédé l’arrivée des migrants khazars d’Europe de l’Est de quelques milliers d’années. Mais nous n’avons rien entendu de la part de Clinton, ou d’Obama, ou autres prostitués politiques de Washington D.C., dans le passé ou le présent, dont l’approche partiale du conflit arabo-israélien est responsable de bains de sang et d’oppression continus dans cette partie du monde.Un autre point. Mme Clinton pourrait être tentée de penser que l’argent du sang qu’elle a promis pour la reconstruction de Gaza et pour le soutien du Judenrat palestinien de Ramallah pousserait les Palestiniens à choisir un gouvernement qui abandonnerait ou ferait un compromis sur les droits inaliénables de notre peuple à revenir chez lui dans ce qui est aujourd’hui Israël. Mais non, ceci n’arrivera pas, advienne que pourra.Ceci n’arrivera pas parce que ce qui est dans le cœur est dans le cœur, et que les collaborateurs et les collaborationnistes, peu importent leurs titres, finiront par être écrasés.Et maintenant, quelques mots pour ces leaders palestiniens et arabes crédules qui entretiennent les mêmes faux espoirs chaque fois qu’une nouvelle administration américaine arrive aux affaires.Il est temps que vous réalisiez que sans une réelle révolution à Washington, qui délivrerait le gouvernement et le peuple américains de la griffe sioniste, il n’y a pas la plus petite chance au monde que l’Amérique soit capable de réaliser la paix en Palestine.Aujourd’hui, Israël contrôle étroitement le gouvernement américain, y compris le Congrès, comme les médias, en particulier les médias qui fixent l’ordre du jour. De plus, les dirigeants américains se vantent de la prédominance d’Israël dans la vie politique américaine.« Nous ne demandons pas à nos amis américains de faire ceci ou cela, nous leur en donnons l’ordre, » suggérait récemment un responsable israélien.Ce qui signifie que tant qu’Israël continuera de faire la loi à Washington D.C. et tant que des responsables américains tel Hillary Clinton continueront de trembler à la moindre idée de contrarier le puissant lobby sioniste, qui exploite l’Amérique et ses ressources dans le but de réaliser l’agrandissement territorial juif-sioniste au Moyen Orient, compter sur l’Amérique pour apporter la paix dans cette région est une rêverie illusoire et trompeuse.Il est évident qu’un pays qui est presque complètement tributaire de l’argent et du pouvoir juifs n’est pas libre pour réaliser la paix.Un tel Etat devrait être appelé les « Etats-Unis d’Israël », et non les « Etats-Unis d’Amérique. »Ces dernières années et mois, quelques hommes politiques américains ont mis en garde contre les conséquences graves de la soumission phénoménale de l’Amérique à Israël.On a cité Michael Scheuer, ancien analyste de la CIA et maintenant consultant pour CBS News, disant que « notre soutien inconditionnel à Israël fut la principale raison du 11 Septembre. »Anthony Zinni, premier envoyé de George Bush au Moyen Orient, a déclaré que « les Etats-Unis ont envahi l’Irak pour Israël et pour le pétrole. »Maintenant, Israël pousse à toutes forces l’administration Obama à attaquer l’Iran pour assurer la suprématie militaire d’Israël au Moyen Orient et au-delà.Certains responsables du gouvernement américain reconnaissent cette pression, mais sont réticents à en parler ouvertement de peur de perdre leur boulot.Ce qui est clair comme de l’eau de roche, c’est que le soutien américain au colonialisme et à la criminalité israéliens exclut toute véritable chance de paix en Palestine.En bref, l’Amérique a besoin de produire des hommes politiques suffisamment honnêtes pour ne pas craindre le courroux du lobby juif.Mais ceci n’arrivera pas, aussi longtemps que le courant dominant américain ne découvre le rôle désastreux qu’Israël et ses agents jouent dans la vie nationale américaine.Photo ci-dessus : La Secrétaire d'Etat US Hillary Rodham Clinton reçoit un bouquet et un baiser du Président israélien Shimon Peres lors de sa visite à Jérusalem, où elle a rencontré toute une série de responsables israéliens. 3 mars 2009 (Yossi Zamir, EPA).

Source : Exposing Israel


Traduction : MR pour ISM

Friday, March 06, 2009

Le mandat d’arrêt international contre le président Al Bachir !
Le point de vue d’un juriste international !

Dubaï : 04/03/09
Frej Ismaïl
Le Soudan peut recourir à la Cour internationale de justice (CIJ),

L’ancien vice ministre Egyptien des affaires étrangères, expert en droit et relations internationales, Abdallah Al Achaal, estime que la décision de la cour pénale internationale d’émettre un mandat d'arrêt contre le président Omar Al-Bachir, est inexécutable par le Conseil de Sécurité et qu’aucun Etat, même parmi ceux qui ont ratifié la convention de Rome, fondatrice de la Cour, n’est obligé de l’exécuter. L’expert Egyptien, professeur de droit international à l’université américaine du Caire, a expliqué que cette cour n’a aucun rapport avec l’ONU, hormis le rôle qu’elle a donné dans ses statuts au conseil de sécurité « de surseoir ou de poursuivre» (1).

Ajoutant que la Cour Pénale Internationale ne peut obliger un Etat à violer l’immunité de la personne demandée par la Cour, que l’immunité soit fondée sur une législation nationale ou internationale. Selon l’expert Egyptien, le Soudan a le droit de défier la CPI devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye à travers une réunion extraordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies qui demanderait l’avis consultatif de la CIJ sur le comportement de la CPI vis-à-vis du Soudan.
Si le Soudan entreprend cette démarche, ce serait un bon précédent pour l’action future de la CPI, ajoutant que le Soudan devrait engager une contre attaque au plan du droit parce qu’il y a « une différence entre une décision de droit contestée par l’accusé (le Soudan) et la capacité de cette décision à être exécutée ».

Une action directe du Soudan :

Al Achaal a expliqué que le Soudan, membre de droit de la CJI a la possibilité d’engager une action auprès de cette cour et ce serait vraiment un précédent historique.
Ce recours à la CIJ est prévu par les statuts de cette Cour. Il s’agirait dans le cas d’espèce d’un litige autour d’une convention internationale, en l’occurrence celle de Rome, vis-à-vis de laquelle le Soudan a une position claire. Il s’agirait aussi d’expliquer la convention des Nations Unies relative à la législation des traités, surtout son article 34 qui appuie sur la relativité des effets de la convention.
Le Soudan pourrait donc provoquer une réunion extraordinaire de l’assemblée des nations Unies qui, à son tour, demanderait un avis consultatif de la CIJ sur la position de la CPI vis-à-vis du Soudan.
Concernant l’exécution du mandat de la CPI contre le président Soudanais, l’expert Egyptien estime que cela ne pourrait nullement se faire par le Conseil de Sécurité, du fait qu’il n’y a pas d’autre rapport entre les deux institutions que celui qui concerne le sursis à enquêter ou à poursuivre. Ajoutant qu’il serait difficile au Conseil de Sécurité d’intervenir légalement, comme le ferait la CJI, pour une raison bien simple qui est que le statut de la Cour Internationale de Justice fait partie de l’organisation des nations unies et que l’adhésion d’un Etat à la cour découle de son adhésion aux nations unies.

Les Etats ne sont pas tenus de violer l’immunité :

Répondant à une question concernant l’obligation des Etats signataires de la convention de Rome de coopérer avec la CPI, notamment dans l’exécution de ses décisions, Al Achaal confirme bien cette situation mais ajoute que « ces Etats peuvent échapper à cette obligation conformément aux dispositions de l’article 98 des statuts de la CPI » qui stipule que la Cour « ne peut obliger un Etat membre à violer l’immunité de la personne qu’elle demande, que l’immunité soit fondée sur une législation nationale ou internationale. Quant aux Etats nom membres de la convention de Rome, ils ne sont nullement concernés par elle et les jugements de la CPI ne les engagent en rien du tout.
S’agissant du mandat lancé par la CPI contre le président Al-Bachir, l’expert Egyptien estime « qu’il ne reposait sur aucune base juridique et qu’il constituait un précédent dangereux parce qu’il réduit à zéro le principe de l’immunité, fondement essentiel des relations internationales ».

Al Achaal s’est déclaré très inquiet sur le sort de la CPI et sur son rôle futur au service de la paix et de la sécurité mondiales par la poursuite des responsables des grands crimes, alors qu’elle agit hors de tout cadre juridique, qu’elle a une interprétation peu rigoureuse de son statut et surtout du rôle du Conseil de Sécurité et de la valeur juridique de ses décisions de lui déférer les affaires. Cette situation est de nature à faire craindre à certains Etats membres de la CPI de subir son courroux eu égard à leur contexte interieur, dès lors qu’un Etat comme le Soudan, qui n’en est pas membre a subi ce sort.

Al Achaal s’est demandé enfin « comment la CPI pourrait exécuter cette décision alors qu’elle crée un précédent grave de violation du droit international même si cela pourrait satisfaire les ONG des droits de l’homme. Puis comment elle pourrait affermir sa crédibilité et son intégrité alors que sa décision viole fondamentalement le droit et enfin comment elle pourrait défendre le caractère éminemment politique de son mandat contre Al Bachir alors qu’elle ignore les crimes d’Israël en Palestine et ceux des américains en Irak.

Et d’ajouter « comment demeurer silencieux face au comportement de Luis Moreno‑Ocampo qui a failli aux obligations de sa profession en politisant l’affaire, en la médiatisant et en s’empêchant de respecter les devoirs que lui imposent le statut de la cour d’enquêter sur des crimes attestés ? Comment la cour pourrait-elle faire confiance au mandat de son procureur animé par des motifs politiques et déclarant que « les intentions criminelles étaient réunis chez Al Bachir, alors que le tribunal pénal international pour la Yougoslavie, avec toute son expérience et son poids a hésité à affirmer cette intention chez l’ancien président des Serbes dont la gravité des crimes et ses ordres écrits à ses combattants ne souffre aucune ambiguïté.

Attestation de mort de la Cour

Al Achaal a jouté à Al Arabya net que « ce faisant la CPI a signé son acte de mort par suite de la stupidité de son procureur et de l’incompétence de sa juridiction. Il est du devoir de la communauté internationale de réagir afin de sauver le rêve d’une justice pénale internationale, bafoué par le sionisme. Il s’agit d’un complot contre le Soudan et la nation, sous couvert de justice pénale.
Le juriste Egyptien a ajouté d’autre part que la décision de la section préliminaire de la CPI a été annoncée dans une campagne médiatique et une guerre psychologique violente contre le Soudan et son président et ce directement après l’échec de la ligue arabe et de l’union africaine à obtenir une décision du conseil de sécurité pour surseoir à la décision et aux poursuites pendant au moins un an, conformément à l’article 16 de la convention de Rome. Cette période devant servir aux efforts de règlement d’aboutir. La CPI a ainsi choisi de poursuivre Al Bachir au lieu de presser les rebelles à signer l’accord de paix de Abuja au Darfour.

Il ajoute : « l’entêtement du Conseil de sécurité, son rôle de déférer à la Cour et son refus de surseoir à l’application de la décision, sont des preuves manifestes du complot contre le Soudan. La délivrance du mandat d’arrêt portait la conviction que Al Bachir était déjà coupable sans la moindre enquête ni réflexion, alors que dans son jugement récent, le tribunal pour la Yougoslavie n’a pas été en mesure « de confirmer cette intention criminelle chez l’ancien président serbe malgré les crimes terribles commis contre la population Kosovar et dont les preuves ont été présentées à la cour.
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http://www.alarabiya.net/articles/2009/03/04/67723.html/
traduit de l’arabe par Ahmed Manai et révisé par Madjid Aït Saadi
www.tunisitri.net/


Article 16: SURSIS À ENQUÊTER OU À POURSUIVRE
Aucune enquête ni aucune poursuite ne peuvent être engagées ni menées en vertu du présent Statut pendant les douze mois qui suivent la date à laquelle le Conseil de sécurité a fait une demande en ce sens à la Cour dans une résolution adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; la demande peut être renouvelée par le Conseil dans les mêmes conditions (Signalé par le traducteur).
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