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Thursday, July 29, 2010

Un film: la fin...c'est pour 2048


فيلم عبري:
نهاية "إسرائيل"
2048

مفكرة الإسلام: توقع فيلم سينمائي "إسرائيلي" جديد زوال إسرائيل بذكرى مئويتها عام 2048, لا نتيجة لتهديدات خارجية بل بالأساس جراء تحلل وفساد مواطنيها اليهود الذين سيصبحون "لاجئين".

الفيلم "2048" يمتد على مدار خمسين دقيقة يستعرض الكارثة "الإسرائيلية"، أسبابها ونتائجها من خلال صورة خيالية قاتمة للمستقبل الذي ينبئ بزوال دولة اليهود بعد 38 عامًا, وسيعرض في دور السينما مطلع سبتمبر.

وينقسم الفيلم لجزأين أولهما ذو مبنى درامي وثائقي بطله شاب يهودي-يوجو نيتسر- تبدأ أحداثه بعثوره على مقاطع تلفزيونية وثائقية صورها جده في 2008، السنة الستين لتأسيس إسرائيل تتجلى فيها أزمتها الداخلية. أما الجزء الثاني في الفيلم فهو ذو مبنى وثائقي خيالي يخرج فيه يوجه لمحاورة أبطاله ممن خبروا بأنفسهم انهيار إسرائيل ويروون له عنها وعن جده.

وفي العام 2048 بحسب الفيلم يطرد العرب الإسرائيليين من فلسطين, بعدما كان قسم قليل منهم قد تنبه مسبقًا لما سيأتي فهرب قبيل الانهيار, وفيما يبحث بعضهم عن أفق جديد وراء البحر يقيم آخرون كلاجئين في قبرص بانتظار العودة لـ"الديار الموعودة" مجددًا.

خطر داخلي:

وتدور وقائع الفيلم عام 2048 عقب نهاية إسرائيل ويظهر فلسطينيون في بلادهم يبيعون تذكاريات من زمن الحكم الإسرائيلي البائد, فيما تقام في برلين مكتبة لتوثيق "الثقافة الصهيونية", لكن أحدًا تقريبًا لا يزورها لأن إسرائيل لم تكن سوى محاولة أيديولوجية فاشلة.

ويستحضر الفيلم لاجئين إسرائيليين في العالم يتقمص شخصياتهم عدد من الممثلين البارزين أحدهم فلسطيني، لطف نويصر, ممن يقدمون صور كالحة لمستقبل ينبئ بنهاية الدولة اليهودية.

وقال أحد هؤلاء -وهو حاخام- إن مؤسس الصهيونية أنهى مهمة ربانية, فيما يرى لاجئ آخر أن فناء إسرائيل مرده لخلل في جهاز التعليم, وينبه ثالث للخلافات الداخلية والكراهية المجانية واقتتال الأخوة.

ويسلط كاتب نص الفيلم ومخرجه يارون كفتوري على أن الصهاينة لم يتعلموا شيئًا في إدارة دولة, وأنهم عالقون في تقاليد بالية منذ بداية الحركة الصهيونية. وأضاف كفتوري "لكثرة الأساطير والأساطير المضادة وكثرة الخلافات الداخلية فقدنا رشدنا".

وينبه أن العرض الأول جاء عشية ما يعرف بالتقاليد اليهودية ذكرى "خراب الهيكل", عمدًا في إشارة لخطورة بقاء الإسرائيليين عالقين بالماضي وبالتقاليد.

وقال كفتوري: إنه محب للتاريخ ولذا فهو لا يستطيع أن يتهرب من حقيقة أن الأيام دول, موضحًا أنه بعد نقاط الذروة والانتشاء تأتي سنوات من الضربات والطرد والجلاء, وكل ذلك في دائرية تعود على نفسها، والإسرائيليون ليسوا خارجها.

حضور مكثف:

وكشف كفتوري في تصريح للجزيرة نت أن القنوات الإسرائيلية رفضت بثه لكن حضورًا مكثفًا شارك بمشاهدة عرضه الأول في القدس الغربية وتل أبيب. وفسر ذلك بخوفهم منه كونه غير سهل للمشاهدة.

وقال كفتوري: إنه يبعث بالمقابل على التأمل والتفكير, وهو لا ينم عن تشاؤم بل عن واقعية بعدما اعترت المثل الصهيونية عيوب وشوائب كثيرة وأبرزها الانشغال المفرط بالذات. وشدد على أن الخطر الداخلي داهم وأشد من مخاطر إيران والعرب وغيرها من التهديدات الخارجية.

ويرى كفتوري أن الفيلم يعكس الخطر الداخلي من خلال شخصياته التي يروي كل منها قصته التاريخية من منظاره وتجمعها النتيجة الواحدة, بأن "إسرائيل" تفقد صوابها وتنهار نتيجة غياب التكافل وانهيار المنظومة القيمية, التي قامت عليها يوم كانت مجتمعًا طلائعيًا مثاليًا.

وأضاف "إسرائيل اليوم مختلفة تماما عن حالها قبل عدة عقود حينما أردناها دولة ديمقراطية وليبرالية فصارت شوفينية لا تؤمن إلا بالقوة".

تفكك المجتمع "الإسرائيلي":

ويوضح كفتوري أنه ورغم مناهضته لاحتلال عام 1967 فإن الفيلم لا ينشغل به وبخطاياه, كونه خطرًا خارجيًا يمكن الاتفاق والاختلاف حول طريقة مواجهته، وشدد على أنه يعالج ما هو أعمق وأخطر, موضحًا أن الإسرائيليين لا يعرفون ماذا يريدون من ذواتهم.

وردًا على سؤال عن رؤيته الشخصية لسبب تفكك المجتمع الإسرائيلي قال كفتوري: إنه يفضل عدم الخوض بهذه المسألة كي يمنح المشاهدين فرصة المشاهدة من زاوية نظره هو, ودون توجيه وبالتالي يحكم بنفسه على السيناريوهات والتحليلات الواردة فيه.

ولفت كفتوري أنه تلقى ردود فعل مؤيدة كثيرة للفيلم "المؤثر". "فقد رأوا في الفيلم إشارة تحذير حمراء لهم وللإسرائيليين جميعًا".

http://www.islammemo.cc/akhbar/arab/2010/07/29/104315.html/

Tuesday, July 27, 2010

Assassinat de Hariri: regarder du côté de Tel Aviv




Assassinat d’Hariri : la patte d’Israël
Par Rannie Amiri

25/07/2010
L'article original en anglais est paru sur Global Research le 23 juillet 2010.


Au Moyen-Orient, les corrélations entre machination politique, espionnage et assassinat sont soit limpides comme de l’eau de roche, soit une bouteille à l’encre.
Quant à l’affaire toujours en suspens de l’assassinat en février 2005 du premier ministre libanais Rafic Hariri, les fondements de cette opération secrète, incluant le rôle d'Israël, ont à présent fait surface.


Les mesures énergiques prises contre les réseaux d'espionnage israéliens opérant au Liban ont abouti à plus de 70 arrestations dans les 18 derniers mois. Il y avait parmi elles quatre officiers de haut rang de l'armée libanaise et de la Sécurité générale. L'un d’eux espionnait pour le compte du Mossad depuis 1984.

Une percée importante survenue fin juin dans le cours de l'enquête a mené à l'arrestation de Charbel Qazzi, chef de transmission et de diffusion chez Alpha, l'un des deux fournisseurs de services de téléphonie mobile appartenant à l'État du Liban.

Selon le quotidien libanais As-Safir, Qazzi a avoué avoir installé des programmes informatiques et implanté des chips électroniques dans les émetteurs d’Alfa. Ceux-ci pouvaient être utilisés par les services secrets israéliens pour surveiller les communications, localiser et cibler les individus à assassiner, et déployer potentiellement des virus capables d'effacer les informations enregistrées lors des communications. La collaboration de Qazzi avec Israël daterait de 14 ans.

Le 12 juillet, une seconde arrestation a été opérée chez Alfa. Tarek al-Raba'a, un partenaire ingénieur de Qazzi, a été arrêté sur charges d'espionnage pour Israël et de préjudice à la sécurité nationale. Quelques jours plus tard, un troisième employé d’Alfa était arrêté de la même façon.

Les Israéliens ont refusé de commenter ces arrestations.
Néanmoins, leur capacité évidente à pénétrer les domaines militaire et des télécommunications du Liban a secoué le pays et soulevé de toute urgence des inquiétudes pour la sécurité.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec l'assassinat de Rafic Hariri ?

En dehors des ramifications délétères évidentes du travail d’officiers de hauts rangs de l'armée libanaise pour Israël, la légitimité même du Tribunal spécial pour le Liban (STL) est désormais en question. Le STL est un machin ratifié par l'ONU, chargé de poursuivre les auteurs de l'assassinat de l'ancien premier ministre. Le 14 février 2005, une tonne d'explosif a éclaté au passage du cortège de M. Hariri, le tuant ainsi que 21 autres personnes (photo ci-dessus).

On pense que le STL formulera son acte d'accusation sur l’affaire dès septembre, en s'appuyant lourdement pour le faire sur des enregistrements téléphoniques et des transmissions de téléphonie mobile.

Selon l'AFP, « Un rapport préliminaire de l'équipe d’enquêteurs des Nations unies a déclaré avoir recueilli comme preuve des données d’appels de téléphonie mobile effectués le jour de l'assassinat d’Hariri. »

The National a aussi signalé, « L'enquête internationale, qui pourrait présenter les actes d'accusation ou les conclusions dès septembre, d’après des articles non-vérifiés de médias, s’est servie d’enregistrements téléphoniques pour tirer ses conclusions sur le complot du meurtre d’Hariri, qui a été largement imputé à la Syrie et ses alliés libanais... »

Le 16 juillet, lors d’un discours télévisé, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyid Hassan Nasrallah, a spéculé que le STL utilisait des informations glanées dans des communications falsifiées par les Israéliens pour impliquer faussement le groupe dans l’assassinat du premier ministre :

« Dans leur analyse, quelques-uns comptent sur les témoignages de l'acte d'accusation (du STL), dont certains se sont avérés être des faux, et sur les réseaux de télécommunications qui ont été infiltrés par des espions capables de changer et manipuler les données.

Avant la guerre (de 2006), des espions ont donné des informations importantes à l'ennemi israélien, et sur la base de ces données, Israël a bombardé certains immeubles, maisons, usines et institutions. Beaucoup de martyrs sont morts et de nombreux autres ont été blessés. Ces espions sont complices des massacres, des crimes, des menaces et du déplacement [de l’exode sur les routes des gens mitraillés par les chasseurs israéliens, ndt]. »

Nasrallah a qualifié la manipulation du STL de « projet israélien » destiné à « créer une vague de protestations (uproar) au Liban. »

À vrai dire, le Liban a connu un avant-goût de cela en mai 2008. À l’apogée d'une impasse de 18 mois lors de la formation du gouvernement d'unité nationale du premier ministre Fouad Siniora, la décision de son cabinet de déclarer unilatéralement illégal le système de téléphonie fixe du Hezbollah a poussé le pays au bord de la guerre civile.

Reconnaissant l’importance de sécuriser leurs lignes de communication dans la lutte contre l’invasion israélienne de juillet 2006, et soupçonnant que les télécommunications publiques étaient peut-être perverties, le Hezbollah a résisté au projet de Siniora de démanteler son réseau. Dans un mouvement rapide et uni, ses hommes ont avancé à l'ouest de Beyrouth et mis rapidement un terme au plan du gouvernement. Deux ans plus tard, leurs soupçons se montrent justifiés.

Michel Aoun, député de l'opposition et patron du Mouvement patriotique libre, avait déjà informé Nasrallah que le STL inculperait probablement les membres « incontrôlés » du Hezbollah pour avoir exploité « ...la tension libano-libanaise et libano-palestinienne, et la guerre israélienne contre le Liban. »

Donnant du crédit à Nasrallah et aux assertions d’Aoun, le commandant en chef des Forces de défense israéliennes Gabi Ashkenazi, a prédit « avec beaucoup d’espoirs, » que la situation se détériorerait au Liban en septembre, après que le STL inculpe le Hezbollah pour l'assassinat d’Hariri.

La joyeuse déposition prémonitoire d’Ashkenazi devant la commission des Affaires étrangères de la Knesset trahit ce qu’Israël espère des retombées des conclusions du STL, qui seront : fomentation de guerre civile et de discorde au sein des groupes sectaires du Liban, divisés en général en factions pro et anti-syriennes. Ashkenazi anticipe cela car il connaît bien sûr l’accès libre d'Israël aux enregistrements téléphoniques critiques, qui permettra de monter un coup contre le Hezbollah pour le faire accuser du crime.

Les argousins et les agents secrets d'Israël au Liban et leur infiltration du réseau de télécommunication ont été éventés. Le STL devrait tout au moins reconnaître que la preuve de la présumée implication du Hezbollah dans la mort d’Hariri (un groupe qui jouissait historiquement de bonnes relations avec le premier ministre défunt) est entièrement polluée et vraisemblablement falsifiée.

L'arrestation de Qazzi et al-Raba'a lors du démantèlement du réseaux d'espionnage israélien, devraient inciter le STL à porter son attention vers le seul acteur régional qui a bénéficié de l'assassinat de Rafic Hariri ; celui qui continuera tant que son dessein de compromettre le Hezbollah ne sera pas réalisé.

Il est temps de regarder vers Tel-Aviv.

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=14172&type=analyse&lesujet=Assassinats%20cibl%E9s/


Source : Alter Info Traduction : Pétrus Lombard


Monday, July 26, 2010

L'Ambassadeur israélien mis à la porte d'un restaurant au Caire


مطعم بالقاهرة يطرد سفير "إسرائيل"


وزوجته بالقوة

مفكرة الإسلام:


تعرض السفير "الإسرائيلي" في مصر، إسحاق ليفانون لمحاولة طرد من مطعم شهير في منطقة المعادي في القاهرة.

وذكرت صحيفة "الجريدة" الكويتية أن مدير المطعم الشهير فوجئ بأربعة أشخاص تبدو عليهم الملامح الأوروبية يجلسون على طاولة في المطعم وحولهم نحو ستة حراس، مما أثار انتباه جميع رواد المطعم.

وعندما استفسر من أحد أفراد الحراسة عن شخصية الضيف أوضح له أنه السفير "الإسرائيلي" في القاهرة، فطلب من رئيس طاقم الحراسة إبلاغ السفير بأن يغادر حالًا منعًا للإحراج.

وكان بصحبة ليفانون زوجته وصديقتها وزوجها، وقد ثار السفير "الإسرائيلي" ورفض المغادرة، فأبدى العاملون والرواد استعدادهم لإلقائه بالقوة خارج المطعم، فقام ليفانون باستدعاء شرطة النجدة، وقبل وصول النجدة إلى المطعم، كانت قوة من المباحث قد وصلت وضغطت على مدير المطعم للعدول عن قراره تجنبًا للمشاكل.

استياء "إسرائيلي":

وأشارت الصحيفة إلى أن حالة من الاستياء تسود لدى مسؤولي وزارة الخارجية "الإسرائيلية" بعد تلقيهم تقريرًا من السفير "الإسرائيلي" عن تعرضه لمحاولة الطرد.

وهذه هي المرة الأولى التي يتعرض فيها ليفانون للطرد من محل أو مطعم في القاهرة، أما السفير السابق شالوم كوهين فقد طرد خلال فترة عمله في العاصمة المصرية سبع مرات، أبرزها في فبراير 2008 إبان القصف "الإسرائيلي" لغزة، حين طرد من حفل في دار الأوبرا، بعد أن رفض مدير الدار استقباله، كما رفض جميع الفنانين المشاركين في الحفل الصعود إلى خشبة المسرح إلا بعد خروجه من القاعة.

هذا، وتأتي هذه الواقعة بعد أيام قليلة من تقديم ليفانون مذكرة إلى الحكومة المصرية يطالبها بالتدخل لحماية الطائفة اليهودية في مصر، وذلك إثر حكم بالسجن 3 سنوات على رئيسة الطائفة اليهودية في القاهرة كارمن وينشتاين بتهمة النصب.

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http://www.islammemo.cc/akhbar/arab/2010/07/26/104137.html/


Saturday, July 24, 2010

Tunisie: 53ème anniversaire.....

Le 53e anniversaire de la République et les chances d’un Pacte républicain d’apaisement pour consolider les valeurs de la République et mieux affronter d’Avenir

« Un temps pour déchirer, un temps pour coudre » Paulo Coelho

Par Abdel Wahab Hani

Notre pays fête ce dimanche 25 juillet 2010 le 53e anniversaire de la proclamation de la République. Cette date majeure dans notre histoire nationale a consacré la souveraineté populaire en dotant la Tunisie d’un régime politique et d’institutions républicaines, républicain, mettant fin au règne de la dynastie husseinite, dans la foulée de l’épopée nationale pour l’Indépendance qui a permis de débarrasser notre cher pays du joug colonial oppresseur.


La Proclamation de la République par voie démocratique et pacifiste : Une singularité bien tunisienne :

Cette proclamation de la république, à l’Unanimité, par l’Assemblée constituante reste un fait majeur dans le 20e siècle, notamment dans le monde arabo-islamique et dans l’Afrique post-coloniale. Jamais une Dynastie n’a été liquidée par un vote souverain du peuple souverain. Ce furent les révolutions et autres coups d’Etat, révolutionnaires comme réactionnaires, qui ont donné des Républiques sous d’autres cieux, comme le soulignent très judicieusement nos aïeuls et Maîtres Si Abdellatif Fourati, notre brillant ancien Rédacteur en Chef du quotidien arabophone Assabah et Si Abdessalem Meseddi, notre brillant Linguiste et Ministre de l’Enseignement supérieur, notamment.

Ce fait pacifique et hautement civilisé du passage d’un régime politique à un autre est un trait marquant de notre Histoire politique.

Certes, cette singularité civique n’a pas manqué de susciter la haine dite ‘sacré’ contre l’Etat tunisien moderne, au sein des esprits tordus et faussement révolutionnaires adeptes des putschs soviétiques, vaguement révolutionnaires et vaguement panarabes et panislamiques, qui n’ont cessé de moquer notre Histoire en la dénigrant et en l’abaissant.

Reste que l’Histoire nous apprend à mieux saisir les fondements d’une Nation et les mécanismes de sa vie sociale et politique, et ce depuis les enseignements combien justes et lucides de notre célèbre Ibn Khaldoun. L’Histoire permet de dégager des traits marquants, des spécificités, comme des codes génétiques, des Peuples, des Pays et des Institutions.

Les commémorations : Un défit continuel de re-donner foi en la République :

Toute Nation a besoin de re-donner foi en ses Institutions, pour ainsi permettre aux nouvelles générations de se rappeler les sacrifices des anciens et les fondements politiques de la Patrie.

Les commémorations ont cela d’utile, au delà du faste et des cérémonies. C’est le questionnement positif et continuel de l’Histoire revisitée chaque année, pour se rappeler, se ressourcer et se projeter dans l’Avenir.

Ce 25 juillet 2010 est une bonne occasion estivale donnée à toutes et tous, dans les Institutions et en dehors des Institutions, dans le Pouvoir comme dans l’Opposition, en Tunisie comme dans la Diaspora, de réfléchir au ‘plus sur moyens’, pour paraphraser noter Grand Ministre-Réformateur Kheireddine (أقوم المسالك), nous permettant, aujourd’hui de re-visiter et de re-vigourer les valeurs de la République, notre socle Unitaire commun, comme Nations moderne, qui se superpose aux autres dimensions multiples de notre Identité et leur donne le seul sens politique possible du vire ensemble aujourd’hui.

Faute de quoi et si on s’y prenait pas garde, les portes seraient dangereusement ouvertes, de nouveau, à toutes les dérives, monarchismes, régionalismes, tribalismes, internationalismes soviétiques édulcorés en panislamismes, panarabismes et panafricanismes trompeurs cachant le souhait hégémonique d’autres Nations, vivant encore au stade tribal.

Que porte le 25 juillet 2010 :

La commémoration de cette année intervient à moins d’une année après les élections générales, présidentielles et législatives du 24 octobre 2009, et à trois mois des élections municipales de mai 2010.

Elle intervient aussi à un moment crucial de notre vie politique, où les acteurs clefs de la scène politique nationale, à savoir le Président de la République et son le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) au pouvoir n’a pas encore dévoilé ses intentions par rapport à la future échéance électorale d’octobre 2014 (nous faisons abstraction des lectures tordues, versant plutôt dans le ragot, la rumeur et l’intox que de l’information au sujet de la motion politique de la dernière session ordinaire du Comité central du RCD, quasi-identique à celle de la précédente, de l’avant précédente et de l’avant avant précédente).

Elle intervient aussi à un moment d’intense mouvement de revendications citoyennes pour plus de liberté, notamment de la presse, des médias et de l’accès aux nouvelles technologies de l’Information, notamment les réseaux sociaux. Jusque dans certains cercles proches du pouvoir, nos concitoyens ne cachent plus leur désir d’une Presse Libre et Plurielle, à l’instar des doléances exprimés par notre père Haj Mohamed Laroussi Hani, de l’écrivaine Olfa Youssef, sans parler du très large mouvement de protestation dans les différents organes de presse et la mobilisation citoyenne de nos jeunes contre la censure et pour la rupture définitive avec les méthodes du passé, incarnés par certains caciques du pouvoir, qui ont pris leur temps et le temps des autres et qui doivent enfin comprendre que le monde a changé et qu’ils doivent respecter les revendications démocratiques majeurs de notre Peuple, de Son Elite, de sa Presse et de sa Jeunesse.

Elle intervient aussi à un moment d’une forte et intéressante production conceptuelle au sein de l’opposition, hormis les cris de haine vomis à droite comme à gauche à longueur d’ondes et à largeurs d’écrans et de claviers.

La naissance de l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité, autour notamment du mouvement Ettajdid (ex-PC) de Si Ahmed Ibrahim, du Forum Démocratique pour le Travail et la Liberté (FDTL) du Dr Si Mustapha Ben Jaafar et du courant Réforme et Développement (Ex-Gauche islamique) animé par Si Fathi Touzri et Si Mohamed Goumani ; ainsi que la production fort intéressante du Mouvement du 18 octobre, regroupant notamment le Parti progressiste Démocratique (PDP) de Ella Maya Jribi, l’ancien dirigent islamiste Zied Doulatli et les indépendants Si Khémais Chammari, Si Lotfi Hajji, Si Ayyachi Hammami et d’autres. Même au sein de l’opposition dite d’Allégeance, une grand activisme est plus que visible, même s’il évite de poser les problèmes réels du pays et se fige dans les discussion, certes intellectuellement intéressantes, sur le projet panarabe du courant nationaliste arabe.

Cette commémoration intervient aussi dans un moment de tensions, certes devenue habituelle, entre le pouvoir et la frange dite ultra radicale de l’opposition, qui se jettent mutuellement, et à plumes interposées, les accusations de trahison.

Cette tension se nourrit de la persistance de dossiers en instance qui empoisonnent la vie de la Nation et qui arrangent les radicaux des deux bords qui ne cherchent que le pourrissement généralisé, pour asseoir un discours de la haine, ne servant en aucune façon les intérêts suprêmes de la Nation.

L’impératif d’Apaisement et la perspective de Détente, au servie de la Nation :

Ce 25 juillet devrait pourtant nous amener, tous, dans le pouvoir comme dans les oppositions, à prôner l’Apaisement et à opter pour la Détente dans les relations entre tous les partenaires dans la Nation ().

Cet Apaisement, qui nous semble un impératif historique, ne dépend que de la volonté des uns et des autres.

Nous esquissons pour notre part quelques revendications, à titre sommaire et non exhaustif, pouvant servir cet Apaisement et amorcer cette Détente face au stratégies noires de pourrissement et aux desseins irresponsables de l’escalade :

Mesures non exhaustives pouvant amener l’Apaisement pour amorcer la Détente :

1-Reprendre sans délai les pourparlers pour mettre fin à la crise qui handicape de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH). Cette crise empoisonne la vie du mouvement associatif autonome dans son ensemble et nuit gravement à l’image de la Tunisie et notamment à celle de son gouvernement. Si nous ne sommes capables de régler un petit problème mineur de la taille d’une ONG, comment nous pouvons gérer et régler des problèmes plus important. La remarque vaut pour le gouvernement et pour les deux camps prétendants de la Ligue, certains ne voient que leur petit nombril alors que l’intérêt général exige des concessions pour sortir de la situation de blocage tout en sauvegardant l’Indépendance de la Ligue, sa Charte et ses Valeurs.

Dans ce même ordre d’idée, reconnaître les associations et organisations non gouvernementales qui en font la demande auprès des services concernés de l’Administration, notamment les différentes associations non encore reconnues de défense des droits humains, l’association Al-Wafaa / La Loyauté pour la Défense de la Mémoire de feu le Zaïm Habib Bourguiba et des Leaders du Mouvement National, le Syndicat des Radios Libres...

2-Accélérer le processus de ‘délivrance ‘ des passeports de nos compatriotes Âïdon / Retornados, exilés statutaires ou non, qui ont décidé de rompre l’asile et qui ont pris engager les démarches d’obtention de leurs documents administratifs tunisiens auprès des nos Ambassades et Consulats de par le monde, et ce malgré les découragements dus aux retards enregistrés par l’Administration et à l’énorme machine d’intimidation enclenchée par les anti-Âïdoun / Retornados, notamment au sein des partis off-shore et de certains milieux douteux ayant infesté tout récemment les rangs de l’opposition, amenant une culture étrange de la haine et de la vengeance affairiste, clientéliste et maffieuse. Tout en saluant les avancés enregistrées en la matière, notamment après les déclarations encourageantes de Monsieur l’ancien Ministre de la Justice et des Droits de l’homme Si Béchir Takkari et le lancement de notre Appel Pour le retour des Exilés Tunisiens en ce début de Législature, nous restons persuadés que le règlement rapide de ce dossier permettra à la Tunisie et à tous ses enfants de tourner une des pages les plus douloureuses de son Histoire et de se tourner vers l’Avenir.

3-Faciliter le Congrès unitaire du Syndicat national des Journalistes Tunisiens (SNJT) et accéder aux revendications professionnelles et libertaires des journalistes, des professionnels des médias, des écrivains, des hommes et femmes de Lettres. La Tunisie a besoin de tous ses talents.

4-Libérer le journaliste free lance Fahem Boukaddous et clore le dossier des mouvement sociaux du Bassin manier, d’autant plus que le Chef de l’Etat Son Excellence Mr Zine El Abidine Ben Ali, a reconnu solennellement, dans son discours du 16 juillet 2008 devant le Conseil régional de Gafsa, réuni au Palais présidentiel de Carthage, l’existence d’un certains nombre d’erreurs et de dysfonctionnements, avant d’annoncer le limogeage des responsables de la gestion chaotique de la protestation sociale du Bassin et de programmer un train de mesures en faveur de la région déshéritée. Nous appelons à la libération de Fahem, d’autant qu’il était dans une démarche d’apaisement et que son avocat semble vouloir user des techniques judiciaires permettant une réelle négociation de sa libération.

Dans le même ordre d’idées, nous appelons à la libération de Sadok Chourou, devenu un marchandise propagandiste par ceux-là même qui ont fêté sa réincarcération et l’accusait jadis en moquant ses faiblesses lorsqu’il leur faisait de l’ombre à la direction légitime de son parti.

Nous appelons aussi à la libération des prisonniers non médiatisés qui ne rapportent rien à aucune boutique politicienne, notamment Si Abderrahman Tlili, abstraction faite à l’accusation et eu égard à son age et à sa maladie, à l’âge de sa maman octogénaire Ella Fatma Tlili, militante et veuve du militant de la cause nationale feu Sidi Ahmed Tlili, syndicaliste et compagnon de la Libération, de feu les Zaïm Habib Biourguiba et Zaïm Farhat Hachad.

Nous appelons à la libération des jeunes activistes étudiants de l’UGET et des jeunes religieux arrêtés et emprisonnés parfois à tord. Leur place est sur les bancs de l’Université et non ailleurs.

Pour l’ancien dirigeant de l’UGTE et Défenseur des Droits humains que nous sommes, peu importe la forme légale, judiciaire et administrative que prendra ses libérations, l’essentiel c’est qu’elle permette le recouvrement des victimes de leur Liberté.

5-Engager une réelle politique de prise en charge médicale de réinsertion sociale et de réhabilitation des anciens prisonniers et exilés politiques, pour leur permettre de réintégrer la Société et éviter leur transformation en marchandise de propagande. Le récent décès prématuré de feu le Jurisconsulte Si Ismaïl Saïdi , des suites d’une grave maladie contractée en prison, doit nous inciter à mettre fin à cette hémorragie. Un ami présent dans le cortège funèbre au Jellaz nous avait écrit sa tristesse de voir d’autres amis accompagner une partie d’eux mêmes au cimetière, étant eux aussi atteints des mêmes maladies, sans aucun dépistage, sans aucun traitement, sans aucun suivi. Au delà de la vérité judiciaire, de la vérité politique et de la vérité historique, les individus ont droit à un traitement respectant leur Dignité. La remarque vaut pour le gouvernement comme pour les défenseurs authentiques, les politiciens et les marchands des malheurs.

Tous au service de la Patrie, dans l’Apaisement et pour se tourner ensemble vers l’Avenir :

Ces mesures d’apaisement que nous prônons, permettront à tous, avec une bonne dose de volonté, de se concentrer à l’essentiel et au plus important parmi les choses importantes, pour paraphraser feu le Zaïm Habib Bourguiba (Al-Ahamm Qabla Al-Mouhimm).

Elles permettront à l’élite de se parler et de débattre, ensemble et dans le respect mutuel, des problèmes réels du pays. Mais surtout de chercher et de proposer des perspectives constructives et non des visions hallucinogène prisonnières du passé et tout le temps braqués sur le rétro-viseur ne voyant que le derrière de la marche.

L’éthique de la Responsabilité versus l’éthique du Plaisir :

Nous avions écrit ces quelques lignes il y a quelque temps, dans une ancienne tribune intitulée « Le Temps de la Sagesse », pour répondre à nos détracteurs au sujet du retour des Âïdoun / Retornados. Nous reproduisons ci-après la conclusion, qui résume notre pensée et nous semble toujours d’actualité :

« Agir obéit plutôt à "l'éthique de la responsabilité" qu'à "l'éthique du principe", pour paraphraser Max Weber. Et le principe de la responsabilité contraste radicalement avec le principe du plaisir, distinction chère aux psychologues. Les exilés responsables n'ont pas à rester otages des exilés de plaisir. Ces derniers se complaisent dans leur situation confortable, psychiquement, socialement, matériellement et politiquement, bien que stérile et figée dans la réminiscence, productrice de néant. »

« Un temps pour déchirer, un temps pour coudre » disait Paulo Coelho, « Des hommes pour déchirer, des hommes pour coudre » nous lui répliquons.

Que ce 25 juillet 2010 soit celui des hommes et des femmes qui s’invitent à coudre, ensemble, ce qui a été déchiré, dans l’intérêt suprême de la Nation. Amine

Vive la Tunisie,

Vive la République,

Paris-Bastille, le 24 juillet 2010

Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

awhani@yahoo.fr

+33 6 17 96 00 37 begin_of_the_skype_highlighting +33 6 17 96 00 37 end_of_the_skype_highlighting (toujours injoignable depuis les lignes Tunisie Telecom)



Falloujah souffre plus que Hiroshima


بسبب القصف الأميركي عام

2004

الفلوجة تعاني أكثر من هيروشيما


أميركا أقرت بأنها استخدمت الفوسفور الأبيض في هجومها على الفلوجة عام 2004

كشفت دراسة جديدة عن أن الزيادة في معدلات الوفيات في أوساط الأطفال والإصابة بالسرطان واللوكيميا بمدينة الفلوجة العراقية التي تعرضت للقصف الأميركي عام 2004، فاقت المعدلات المعروفة في هيروشيما وناغازاكي اللتين قصفتا بقنبلة نووية عام 1945.

وقالت صحيفة ذي إندبندنت إن الأطباء العراقيين في الفلوجة اشتكوا منذ 2005 من زيادة أعداد الأطفال المصابين بعيوب خلقية تراوحت بين فتاة مولودة برأسين إلى الإصابات بالشلل في الأطراف السفلى.

وقالوا إنهم يلاحظون زيادة كبيرة في أعداد الإصابات بالسرطان مقارنة بالفترة التي سبقت الهجوم الأميركي على مسلحي الفلوجة.

وأشارت الصحيفة إلى أن دراسة جديدة عززت تلك الملاحظات، فوجدت ارتفاعا في جميع حالات السرطان بمعدل أربعة أضعاف، و12 ضعفا في الإصابة بهذا المرض لدى الأطفال أقل من 14 عاما.

وكشفت الدراسة أن معدلات الوفيات في أوساط الأطفال بالمدينة فاقت المعدلات بالأردن بنسبة أربعة أضعاف، وفاقت الكويت بثمانية أضعاف.

ورغم أن الطبيب كريس باسبي من جامعة أولستر المشرف على الدراسة التي شملت 4800 فرد في الفلوجة قال إنه لا يستطيع أن يحدد السبب الحقيقي وراء حالات السرطان والتشوهات الخلقية، فإنه أكد أن "مثل تلك النتيجة تنجم عن تعرض كبير لمؤثرات وقعت لدى الهجوم عام 2004".

وأضاف باسبي أن مدى التغير الجيني الذي يعاني منه سكان المدينة يشير إلى استخدام اليورانيوم، وقال "أعتقد أنهم (أي الأميركيين) استخدموا سلاحا جديدا ضد المباني لتخترق الجدران وتقتل من بداخلها".

أطفال مشوهون في الفلوجة

الفوسفور الأبيض

ولفتت الصحيفة إلى أن القوات الأميركية أقرت لاحقا بأنها استخدمت الفوسفور الأبيض ومواد أخرى في هجومها على الفلوجة.

وخلصت الدراسة إلى أن الأدلة على الزيادة المرتفعة في الإصابة بحالات السرطان والتشوهات الخلقية صحيحة.

ووجدت أن نسبة الوفيات في أوساط الأطفال تصل إلى 80 من كل 1000 مقارنة بـ19 في مصر، و17 في الأردن و9.7 في الكويت.

وتشير الدراسة إلى أن أنواع السرطان مشابهة لتلك التي أصابت الناجين من سكان هيروشيما الذين تعرضوا للإشعاع المؤيّن إثر سقوط القنبلة الذرية.

كما وجدت هذه الدراسة -التي اشترك في إنجازها 11 باحثا وشملت 711 منزلا في الفلوجة خلال يناير/كانون الثاني وفبراير/شباط من هذا العام- أن الإصابة باللوكيميا ارتفعت بمعدل 38 ضعفا، وأن معدلات سرطان الثدي زادت بنسبة عشرة أضعاف، إلى جانب الزيادة الكبيرة في أورام المخ لدى الكبار.

وأشار باسبي إلى أنه رغم أن ارتفاع معدلات اللوكيميا في هيروشيما زاد 17 ضعفا، فإن ما يثير الدهشة في حالة الفلوجة هو سرعة الإصابة بالسرطان وليس مجرد انتشاره.

وكشفت الدراسة أيضا عن التغيير في نسبة المواليد من الذكور والإناث، فبينما كانت في الحالات الطبيعية 1050 من الذكور مقابل 1000 من الإناث، انخفضت نسبة المواليد الذكور بعد 2005 بمعدل 18%، فأصبح كل 850 مولودا ذكرا يقابلهم 1000 فتاة.

وقالت ذي إندبندنت إن التغير في النسبة بين الذكور والإناث يعد مؤشرا على الضرر الوراثي الذي يؤثر على الذكور أكثر منه على الإناث، وأشارت إلى أن هذا التغيير في الجنس قد لوحظ في هيروشيما.

ولفتت إلى أنه رغم تراجع استخدام أميركا للقوة النارية في العراق منذ 2007 بسبب استياء المدنيين العراقيين، كان هناك تراجع في الرعاية الصحية والظروف الصحية بالعراق منذ 2003.

وقالت إن تأثير الحرب على المدنيين كان الأشد على سكان الفلوجة منه على أي مكان آخر، وذلك بسبب الاستمرار في محاصرة المدينة وحجبها عن بقية أنحاء العراق بعد 2004.

وإلى جانب البطء الشديد في إصلاح آثار الدمار، كان سكان المدينة يخشون التوجه إلى مستشفيات بغداد بسبب نقاط التفتيش العسكرية على الطريق المؤدية إلى العاصمة.

المصدر:

إندبندنت

http://aljazeera.net/NR/exeres/4D150943-45F1-42BA-A9E8-89B59046E8CB.htm?GoogleStatID=1/


Friday, July 23, 2010

Trois experts pour enquêter sur le crime israélien

Le Président du Conseil des Droits de l’Homme nomme trois experts pour enquêter sur le crime israélien contre la Flotille de Liberté

Suivi du Communiqué du président et de sa déclaration broadcasté et sa description, ainsi que de la Comunication du Service de Presse des Nations Unies

Par Abdel Wahab Hani

Une bonne nouvelle nous parviens du Palais des Nations à Genève, où le Président du Conseil des Droits de l’Homme, Son Excellence l’Ambassadeur Sihasak Phuangketkew, vient de nommer les membres de la mission d’enquête décidé par le Conseil pour enquêter sur le crime international de mer contre la Flotille de la Liberté. Les trois experts doivent rendre rapport de leurs investigations au Conseil à sa prochaine 15e session ordinaire, en septembre 2010.

Les travaux de la Mission sont à suivre de prêt, notamment après la restauration du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies de la Commission arabe des droits humains, l’une des principales ONG actives dans la défense des droits humains des citoyens arabes et surtout du peuple palestinien auprès des instances et des organes internationaux de protection des droits humains, notamment le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies à Genève et la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye.

Le temps de l'Impunité est révolu. Les criminels sionistes d'Israël et d'ailleurs, qu'ils soient aux commandes politiques ou militaires, qu'ils soient décideurs, planificateurs ou exécutants, doivent rendre compte de leurs crimes

Cette mission d'enquête redonne confiance aux victimes et renouvelle la foi en la justice internationale. Elle sera d'une grande utilité à nous autres Défenseurs des droits humains pour convaincre Monsieur le Procureur près la Cour Pénale Internationale d'engager, sans délai, des poursuites contre les instigateurs, les planificateurs et les exécutants des crimes sionistes israéliens perpétrés depuis plus de 60 ans, depuis la Nakba, contre notre peuple palestinien frère.

Nous autres tunisiennes et tunisiens avons une responsabilité supplémentaire, du fait des liens fraternels qui nous ont unis avec les combattants palestiniens de la Liberté, notamment lors du long séjour de feu le Zaïm Yasser Arafat à deux pas du domicile des Hani à Hamam-Chatt, la présence des organes de l'OLP sur notre terre et le lourd tribu payé par la Tunisie et son peuple lors du crime d'agression israélien contre le Quartier-Général de l'OLP à Hammam-Chatt le 1er octobre 1985.

S'ajoute à cela la position combien Lucide, Courageuse, Responsable et Juste de notre Diplomatie, depuis le discours historique du feu le Zaïm Habib Bourguiba à Jérico (Ariha) en 1965 et depuis les succès obtenus notamment en 1985 et en 1989 au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en faveur de la cause palestinienne.

La Tunisie, son Gouvernement, sa Diplomatie, son Peuple, sa très riche et plurielle Société civile, ses Intellectuels, ses Journalistes... doit œuvrer inlassablement jusqu'au recouvrement du peuple palestinien frère de l'ensemble de ses droits, Humains et Nationaux, pour éviter la dichotomie, longtemps imposée par une certaine pensée faussement 'révolutionnaire' panarabe, entre Droits Humains des Individus et Droits Nationaux des Peuples.

Nous reviendrons, depuis Genève Inchallah, aux résultats de ladite mission, à la prochaine session ordinaire du Conseil. Si les portes du pays s'ouvrent à notre modeste personne de Âîd / Retornado en attente de son passeport depuis plus d'un an, nous commenterons le rapport de la mission depuis Hammam-Chat Inchallah.

Genève, ville de la Paix, soeur de Hammam-Chatt, ville martyre, le 23 juillet 2010
Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun
Abdel Wahab Hani

awhani@yahoo.fr

+33 6 17 96 00 37 begin_of_the_skype_highlighting +33 6 17 96 00 37 end_of_the_skype_highlighting (toujours injoignable depuis les lignes Tunisie Telecom)


Ci-joint le Communiqué du Président de Conseil des Droits de l’Homme, en français et en anglais, suivis de la Déclaration du Président et de la communication du service de presse des Nations Unies, en anglais :


HUMAN RIGHTS COUNCIL / CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME

Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies nomme trois experts pour enquêter sur le raid israélien sur la Flotille pour Gaza

Genève (23 juillet 2010) – Le Président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, S.E. Sihasak Phuangketkeow, a nommé trois experts de premier plan pour prendre part à la mission internationale indépendante d'établissement des faits chargée d'« enquêter sur les violations du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme résultant de l’attaque israélienne contre la flotille de bateaux transportant de l’aide humanitaire », qui est intervenue le 31 mai dernier. Il s'agit du Juge Karl T. Hudson-Phillips, de Sir Desmond de Silva et de Mary Shanthi Dairiam*.

Les noms des trois experts ont été annoncés vendredi par l'ambassadeur Sihasak Phuangketkeow. « L'expertise, l’indépendance et l’impartialité des membres de la mission seront dévolus à clarifier les événements survenus ce jour-là et leur légalité. Nous appelons toutes les parties à coopérer pleinement avec la mission et nous espérons que cette dernière contribuera à la paix dans la région et à la justice pour les victimes », a-t-il déclaré.

La mise sur pied d’une mission internationale indépendante d’établissement des faits destinée à examiner « les graves attaques menées par les forces israéliennes contre le convoi humanitaire de bateaux » a été décidée par le Conseil des droits de l’homme (résolution 14/1) le 2 juin 2010. Le Conseil avait précédemment tenu un débat urgent sur le raid des Forces de défense israéliennes contre la flotille pour Gaza. A cette occasion, cet organe des Nations Unies a déploré « la mort de civils innocents ».

Les experts vont maintenant définir leur plan d’action et prendre contact avec toutes les parties concernées avant de partir pour la région. Ils doivent présenter le résultat de leurs investigations au Conseil des droits de l’homme lors de sa 15e session, au mois de septembre 2010.
(*) Juge Karl T. Hudson-Phillips (Trinité-et-Tobago), C.R., a été juge à la Cour pénale internationale de 2003 à 2007. Il a été Procureur général et Ministre des Affaires juridiques de la Trinité-et-Tobago de 1969 à 1973. Il a été nommé Conseil de la Reine (C.R.) en 1971. Il a désormais repris une clientèle privée auprès de Chambers à la Trinité-et-Tobago et à la Grenade, dans les Antilles.

Sir Desmond de Silva (Royaume-Uni), C.R., est un juriste au bénéfice d'une vaste expérience dans le domaine des droits de l’homme, des crimes de guerre, du terrorisme, de la criminalité économique, des procès d’espionnage et du droit du sport. Il a été Procureur en chef du Tribunal Spécial pour la Sierra Leone en 2005, avec rang de sous-secrétaire général des Nations Unies. Il est Conseil de la Reine (C.R.) depuis 1984.

Mary Shanthi Dairiam (Malaisie) a été membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes de 2005 à 2008. Depuis 2007, elle oeuvre au sein du groupe de travail sur l’égalité des sexes du Programme des Nations Unies pour le Développement. Elle est membre fondateur du Conseil d’administration de l’International Women’s Rights Action Watch Asia Pacific.

News Release

United Nations Human Rights Council panel to investigate Israeli raid on Gaza Flotilla established

GENEVA (23 July 2010) – The President of the United Nations Human Rights Council, Ambassador Sihasak Phuangketkeow, has appointed three preeminent experts to an independent international fact-finding mission to “investigate violations of international law, including international humanitarian and human rights law, resulting from the Israeli attacks on the flotilla of ships carrying humanitarian assistance” which took place on 31 May. The experts are: Judge Karl T. Hudson-Phillips, Sir Desmond de Silva, and Mary Shanthi Dairiam*.

In announcing their appointment, Ambassador Sihasak Phuangketkeow said: "The expertise, independence and impartiality of the members of the mission will be devoted to clarifying the events which took place that day and their legality. We call upon all parties to fully cooperate with the mission and hope that this mission will contribute to peace in the region and justice for the victims”.

The establishment of this independent international fact-finding mission was decided on 2 June 2010 by the Council with its resolution 14/1. The Council had previously held an urgent debate on the raid on the Flotilla by Israeli Defense Forces. This United Nations body deplored "the loss of life of innocent civilians" during that debate.

The experts will now define their plan of action and make contact with all relevant parties prior to travelling to the region. They are expected to report on their findings to the United Nations Human Rights Council at its fifteenth session in September 2010.


(*) Judge Karl T. Hudson-Phillips, QC (Trinidad and Tobago), served as a Judge of the International Criminal Court from 2003 to 2007. He was Attorney General and Minister of Legal Affairs of Trinidad and Tobago between 1969 and 1973. He was appointed Queen’s Counsel (QC) in 1971. He has now returned to private practice with Chambers in Trinidad and Tobago and Grenada, West Indies.

Sir Desmond de Silva, QC (United Kingdom), is a lawyer with extensive experience in human rights, war crimes, terrorism, business crime, espionage trials and sports law. He served as Chief Prosecutor of the UN backed Special Court for Sierra Leone in 2005 at the level of an Under-Secretary General of the United Nations. He has been Queen’s Counsel (QC) since 1984.

Mary Shanthi Dairiam (Malaysia) was a member of the Committee on the Elimination of Discrimination against Women from 2005 to 2008. Since 2007, she has been serving on the Gender Equality Task Force of the United Nations Development Programme. She is a founding member of the Board of Directors of the International Women’s Rights Action Watch Asia Pacific.

UNTV interview of the President of the Human Rights Council:

UN GENEVA /UNHRC President announces expert members of Gaza Flotilla International Independent Fact Finding Mission.

BBroadcast Quality Downloads

Eurovision:

UNTV offers on 23-07-10 UNHRC President announces expert members of Gaza Flotilla International Independent Fact Finding Mission.

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Full Script

TRT: 2.15
ORIGIN: CH UNTV
ORIGIN CITY: GENEVA
SOURCE:CH UNTV
AVAILABILITY: 12.00 GMT
SHOT DATE: 23rd JULY 2010
LOCATION: GENEVA
COUNTRY: SUISSE
SOUND: NATURAL
ASPECT RATIO: 16.9
LANGUAGE: ENGLISH

SHOTLIST– RECENT, GENEVA SWITZERLAND

1. Set Up. Walking shot of UNHRC President, H.E. Mr. Sihasak Phuangketkeow, in front of Palais des Nations, Geneva.

2. Soundbite (English), UNHRC President, H.E. Mr. Sihasak Phuangketkeow: "Well we have three very qualified people in the international independent fact finding mission. The first person is Mr. Karl T. Hudson-Philips. He is a former Judge with the International Criminal Court and he was also the Minister of Legal Affairs of Trinidad and Tobago. The second person is Sir. Desmond de Silva, he's a Queen's Counsel, he comes from the United Kingdom and he was the Chief Prosecutor for the Special Court on Sierra Leone. And the third person is a lady from Malaysia, and her name is Mary Shanthi Dairiam, and she is known for her background in Human Rights and she was also a member of the CEDAW, The Committee on the Elimination of Discrimination against Women. So we do believe that we have three qualified people serving in the fact finding mission.

3. Soundbite (English), UNHRC President, H.E. Mr. Sihasak Phuangketkeow: "The members of the panel were selected on the basis of the qualification that they have especially in the areas of international law, human rights and humanitarian law, but the main consideration was that these three persons are known for their independence, their impartiality, their integrity which i think is very important in successfully carrying out their mission."

4. Soundbite (English), UNHRC President, H.E. Mr. Sihasak Phuangketkeow: "I've been in contact with the parties concerned in the process of establishing this mission. Now that the mission has been established I think it's essential to the success of this mission that the parties concerned render their full cooperation. And the point here is that this is not about finger pointing, it's about establishing the facts of what took place because the incident was humanitarian tragedy and it's in the interests of everyone, especially the families of those who have lost their lives to establish the facts, so I'm hoping and I'm urging all the parties concerned to render their full cooperation, because it is in their interests and it's in the interests of the international community as a whole."

Storyline:
The President of the United Nations Human Rights Council, Ambassador Sihasak Phuangketkeow, has appointed three preeminent experts to an independent international fact-finding mission to “investigate violations of international law, including international humanitarian and human rights law, resulting from the Israeli attacks on the flotilla of ships carrying humanitarian assistance” which took place on 31 May. The experts are: Judge Karl T. Hudson-Phillips, Sir Desmond de Silva, and Mary Shanthi Dairiam.

In announcing their appointment, Ambassador Sihasak Phuangketkeow said: "It's about establishing the facts of what took place because the incident was humanitarian tragedy and it's in the interests of everyone, especially the families of those who have lost their lives to establish the facts."

The establishment of this independent international fact-finding mission was decided on 2 June 2010 by the Council with its resolution 14/1. The Council had previously held an urgent debate on the raid on the Flotilla by Israeli Defense Forces. This United Nations body deplored "the loss of life of innocent civilians" during that debate.

The experts will now define their plan of action and make contact with all relevant parties prior to travelling to the region. They are expected to report on their findings to the United Nations Human Rights Council at its fifteenth session in September 2010.


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