Search This Blog

Thursday, May 19, 2011

Des militantes et des beurettes...victimes de DSK

DOSSIER STRAUSS KHAN / BHL


Des militantes du PS et des beurettes auraient été les victimes de DSK


Dans un article intitulé : Son entourage redoutait le pire, « un proche de Dominique Strauss-Kahn révèle à France-Soir comment, depuis longtemps, il craignait le pire, en raison de son appétit sexuel ».

« Depuis plusieurs mois, j’ai demandé que Dominique ne se déplace plus sans être accompagné par deux ou trois gardes du corps. Il ne faut jamais le laisser seul. Non pas pour le défendre contre une quelconque agression, mais je choisis les mots justes, non diffamatoires, pour empêcher mon ami disons... de céder à la complexité de sa vie sexuelle. Cela, bien sûr, dans l’éventualité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. »

Le quotidien évoque également d’autres affaires : « Or les « affaires » se seraient succédé en France et à l’étranger. La quasi-totalité n’aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire à l’exception de deux d’entre elles. L’une concernait en France une journaliste et l’autre aux Etats-Unis une haut fonctionnaire du FMI. Les autres se seraient déroulées en l’absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l’égard de DSK. Toutes ces affaires se seraient réglées à l’amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes (certains s’étaient armés d’une hache ou d’un couteau, selon notre source) les persuadant de ne pas déposer plainte. »

Le quotidien France-Soir publie aujourd’hui un excellent dossier sur l’affaire DSK, avec comme titre en première page : Tout le monde savait.
********************
BHL à la rescousse de DSK : une « honte pour la France » selon la presse américaine
par Hicham Hamza -



Déliquescence. La tribune publiée par Bernard-Henri Lévy pour « défendre » son « ami »

Dominique Strauss-Kahn suscite la consternation aux Etats-Unis. Morceaux choisis.
Lundi, l’écrivain Bernard-Henri Lévy a mis en ligne un papier intitulé « Défense de Dominique Strauss-Kahn ». Cette tribune sera reprise dès le lendemain sur le site de l’hebdomadaire Le Point. Son propos ? L’expression d’une colère quant aux circonstances exactes qui ont entouré l’arrestation à New-York de son « ami de vingt-cinq ans », Dominique Strauss-Kahn, à la suite d’une accusation de tentative de viol par une employée de l’hôtel Sofitel. Mardi matin, au micro de France Inter, BHL a démenti les rumeurs faisant état de comportements menaçants de l’ex-dirigeant du FMI à l’encontre des femmes. Interrogé (à 4’20) par Pascale Clark à propos d’un éventuel doute, l’écrivain a répondu sur un ton cinglant : « Vous vous foutez de ma gueule ? Vous croyez que j’aurais été ami si je croyais une seconde que Strauss-Kahn était un violeur compulsif ? Tout cela est grotesque ! »

Quelques heures plus tard, BHL a réitéré avec la même véhémence sa défense de DSK sur l’antenne de CNN. Un site américain, The Daily Beast, avait auparavant traduit et reproduit son billet en défense de l’homme incarcéré dans la prison de Rikers Island. Aussitôt, les réactions indignées parmi les journalistes locaux n’ont pas manqué d’apparaître.

Pour le New York Times, Maureen Dowd observe, non sans malice, que BHL n’a pas évoqué l’affaire Dreyfus pour illustrer son plaidoyer. Melissa Bell du Washington Post est davantage affligée : « C’est une méthode classique pour des avocats de la défense de blâmer la victime dans une affaire de viol. Il est honteux que Lévy ait adopté la même tactique ».

Au sein même du media US qui a publié la chronique de BHL, un célèbre chroniqueur, Andrew Sullivan, se révèle lapidaire : « Il se manifeste pour défendre sa classe ». Dans un article publié par le populaire Huffington Post, Asher Smith a la plume acérée, fustigeant – à propos de l’argumentation de BHL- une « rationalisation pathologique de l’agression sexuelle ». Pour Ben Smith de Politico, à propos de « la défense de Dominique Strauss-Kahn par Bernard-Henri Lévy, plus connu récemment pour avoir embarqué la France et nous autres en Libye », on « doit la lire pour y croire ».

Quant à Jonah Goldberg du National Review, il est impitoyable : « Je suis fier de vivre dans un pays dans lequel une femme de ménage peut faire débarquer un dirigeant international d’un avion en partance pour Paris. Si ce genre de chose est impossible en France, eh bien honte à la France et honte à Lévy pour penser différemment ».

Taylor Marsh, analyste politique pour The Moderate Voice, ne manque pas de métaphores pour réagir à l’attitude de BHL : « Il est le Charlie Sheen de la philosophie, le Donald Trump de la bouffonnerie carriériste, la version Wall-Mart de Sartre ». Après avoir ironiquement dépeint la plaignante en« agent d’une conspiration transatlantique et anti-socialiste », Tom Scocca de Slate échafaude d’autres extrapolations piquantes : « Si Lévy avait accablé Kadhafi comme il défend Strauss-Kahn, les Marines seraient actuellement en train de protéger Tripoli ». Plus sévère, le site Feministequalifie la tribune de BHL de « bel exemple de blâmons-la-victime et de mes-amis-ne-peuvent-commettre-aucun-mal ».

D’autres préfèrent adopter un ton plus caustique. C’est le cas de Matt Duss. Ce membre d’un think-tank de Washington a exprimé sur Twitter son agacement au sujet de BHL au point d’envisager des représailles radicales : renommer- à nouveau- les fameuses « frites françaises » (French Fries) en « frites de la liberté ».

Relayé par le Wall Street Journal-un quotidien d’ordinaire plus favorable à l’endroit de Bernard-Henri Lévy, le billet le plus ravageur résulte de la plume talentueuse de Matt Welch : intitulé « BHL, la honte nationale de la France », son auteur dresse un bilan sans concessions de l’intéressé. Un homme qualifié de « millionnaire narcissique doté de chemises sans boutons » et aux multiples « professions prétendues ».

L’image déboutonnée de la France

En raison de sa critique véhémente de la justice américaine et de son soutien à l’égard d’un homme considéré aux Etats-Unis comme un criminel présumé, Bernard-Henri Lévy semble avoir rapidement perdu toute crédibilité pour une bonne partie de l’intelligentsia outre-Atlantique. Pourtant, quatre mois auparavant, il était encore accueilli chaleureusement par la plupart des grands networks audiovisuels. Quitte à faire- déjà- ricaner certains téléspectateurs : le 12 janvier, BHL, reçu par le célèbre animateur Stephen Colbert, avait dû endurer avec le sourire les sarcasmes de l’interviewer, visiblement peu impressionné par le personnage.
Aujourd’hui, en reprenant à son compte les insinuations douteuses et autres spéculations hasardeuses de certains défenseurs zélés de DSK, Bernard-Henri Lévy s’avère finalement contre-productif en polarisant davantage l’opinion publique américaine. Les aléas de l’expédition libyenne –dont il est l’un des principaux responsables- n’auront pas rendu plus humble le va-t-en-guerre du café de Flore. Et malgré leurs inébranlables certitudes, il est parfois des amis à la rescousse qui précipitent, ce faisant, une chute inéluctable.


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Jq64LwizhU8



http://www.youtube.com/watch?v=f-hlsbFJNY4&feature=player_embedded


*******************************************


Le Neuf 3, DSK et le Bronx

par Badia Benjelloun -



Appelé comme responsable de l’économie sous un gouvernement socialiste, le docteur en économie D Strauss-Kahn a fait œuvre de comptable ascendant manipulateur de comptes. Privatisant les bijoux de l’État français, Air France, France Télécom, il avait redressé artificiellement les comptes de la Nation.

Ce faisant, il a confirmé que la science dont il se prévaut est un art dérivé de la rhétorique sophiste. Il a fait plus qu’amorcer la mise en conformité de la France avec le dogme ultra-libéral, en effaçant le rôle de l’État en matière de secteurs clés jusque-là publics. L’instauration des stocks options comme mode de rémunération échappant à la fiscalité, et son plaidoyer enflammé pour les fonds de pension à la française, en sont des bribes convaincantes au sein d’un arsenal qui a conduit aux règles de l’OMC et à la privatisation de l’énergie, EDF, rendue par lui inéluctable. Les suicidés de France Télécom peuvent le remercier.

Cet homme co-auteur joyeux de la dérégulation mondiale, dont il ne faisait qu’appliquer la recette inventée par d’autres, a déconstruit un édifice élaboré au cours de décennies de luttes de classes qui assurait quelques garanties de solidarité dans le domaine de la santé et de la retraite à des moins bien nés que lui.

Il n’a pas vu venir la Crise financière de 2007-2008 comme tous ses pairs experts en arrangements rentables pour les compagnies privées, mais il a été adoubé pour présider le Fonds Monétaire International, instrument notable d’endettement des nations pauvres et/ou fragilisées par une concurrence impitoyable et déloyale. Ce serait donc à ce titre, commis du CAC40, qu’il avait été élu candidat préféré du Parti Socialiste, en position très éligible à la Présidence de la République de la France. La véritable imposture gît là.

Il n’y a pas lieu d’opposer Sarkozy, avocat d’affaires, l’Américain au comptable Strauss-Kahn déjà naturalisé par son séjour à Washington dans l’un des temples de la finance internationale. Exit donc cette possibilité discursive, à peine moins arrogante que la version sarkozienne, pour parachever l’œuvre prédatrice d’un capitalisme financier agonisant de ses propres excès.
Tombé pour un travers compulsif conduisant à des délits relevant du pénal.

Il est exigé de l’opinion de la retenue, de la sérénité à l’endroit d’un homme connu pour sa perversion sous prétexte que l’inculpé doit bénéficier de la présomption d’innocence. Mais qu’en a-t-il été de la position de l’actuel prévenu dans l’affaire augurale d’une dérive ‘sécuritaire’ et surtout stigmatisante de la fausse agression du RER D en juillet 2004 ? Une jeune femme mythomane avait dénoncé un délit imaginaire au cours duquel de jeunes Arabes et Noirs l’auraient violentée, elle et son bébé de 13 mois. Le récit agrémenté de dessins au feutre sur la peau de son ventre, représentant des croix gammées inversées, avait mobilisé toute la classe politique et médiatique contre cet acte antisémite honteux. Une fois exposé le résultat de l’enquête, qui a révélé la teneur mensongère de la plainte, Strauss-Kahn interrogé sur ses condamnations hâtives et inopportunes de la jeunesse des banlieues, répondait sur Antenne 2 au journal télévisé de 20 heures, le lundi 12 juillet :

"Si c’est un coup monté, évidemment ça serait critiquable en tant que coup monté, mais ça changerait rien au fait que c’est la dixième ou la vingtième des agressions de ce genre. Même si celle-ci se révélait après coup, on en sait rien pour le moment, ne pas s’être exactement passée comme on vous le raconte, ce qui est sûr c’est qu’il y en a eu 20 avant !" .

Lui sera-t-il appliqué par mesure de réciprocité et selon le principe de l’universalité, les mêmes règles compassionnelles ? La justice devra-t-elle se faire expéditive et se contenter du seul et confortable argument du « vraisemblable » , ici dans le cas de l’affaire du RER D du rendu vraisemblable, en renonçant à la recherche du vrai ? La victime de son acte prédateur, Nafissatou Diallo, a émigré dans la banlieue de New-York depuis sa Guinée natale sous l’effet d’une mondialisation qu’il a aidée à parachever. Elle aurait pu tout aussi bien être la sœur ou la cousine d’un de ces Noirs qui auraient assailli la mythomane du train de banlieue du neuf trois...
*
*****************************************
Nafissatou Diallo : une « musulmane pieuse », « une femme merveilleuse et travailleuse », selon la presse américaine

Après le choc des images, l’électrochoc des symboles ! L’affaire DSK, qui n’en est qu’à ses prémices, crée un précédent cataclysmique à maints égards, sur le point de faire exploser la chape de plomb à la française qui empêchait, des années durant, la vérité d’éclater au grand jour.
Alors que le spectre de l’affaire Roman Polanski - le cinéaste fugitif, coupable de viol, accueilli comme un prince par la France, et notamment par ses premiers adulateurs, nos tout-puissants princes du parisianisme, BHL et Frédéric Mitterrand en tête - plane sur DSK, l’agression sexuelle dont il est accusé est une terrible collision frontale entre deux mondes, que la couleur de peau et la révélation de l’islamité de la jeune femme, victime présumée, mettent en pleine lumière.

Témoin privilégié du drame vécu par cette mère célibataire méritante, son frère de 43 ans, gérant de restaurant et originaire de Harlem, dont l’identité n’est pas dévoilée, a dépeint sa sœur comme “une femme merveilleuse, travailleuse,” qui a une fille de 15 ans. Elle est “très en colère parce qu’elle adore son travail.” s’est-il exclamé.

Un portait corroboré par la direction du Sofitel qui l’avait recrutée il y a trois ans, chacun s’accordant, selon le New-York Daily News, à la qualifier de “ très bonne employée”, “très religieuse”, résidant et travaillant de manière “légale” aux Etats-Unis, et la décrivant “complètement bouleversée” par ce qui lui serait arrivé.

Le site d’information américains DNAinfo, pour sa parhttp://www.youtube.com/watch?v=f8hMWe29Nn0&feature=player_embeddedt, a enquêté auprès des voisins de Nafissatou Diallo, et les commentaires vont tous dans le même sens : “c’est une fervente musulmane, très religieuse, très timide et très calme. Elle est très pratiquante de l’islam et prie dans une mosquée voisine", soulignant qu’elle ne porte pas le voile, mais se couvre les cheveux.

DSK, aujourd’hui reclus dans une cellule de 12m², passera vendredi devant un jury populaire.

Au-delà de sa propre responsabilité, si elle est attestée, une autre responsabilité est à présent pointée du doigt, celle de son clan politique, de ses zélés serviteurs et amis, de tous ceux qui, avec diligence, ont soigneusement dissimulé sa face sombre pour faire reluire une respectabilité de façade. Bref de tous ceux qui étaient chargés de nous faire avaler de très grosses couleuvres, jusqu’à nous l’imposer, par sondages interposés, comme Le présidentiable idéal, attendu comme le messie. Libération rapporte d’ailleurs l’entretien du 28 avril dernier, dans lequel DSK se voyait en « homme providentiel », déclarant visionnaire :« Je suis aujourd’hui la concordance de tout ce que veulent les Français »…


********

Alors que nous sommes invités par certains médias et le PS à nous apitoyer sur le sort de Dominique Strauss-Kahn, le frère de la femme de chambre Nafissatou Diallo, qui accuse le directeur du FMI d’agression sexuelle, s’est adressé aux journalistes. Son avocat Jeff Shapito s’est également exprimé en rappelant le cauchemar vécu par sa cliente.


http://www.youtube.com/watch?v=f8hMWe29Nn0&feature=player_embedded/


*
http://www.youtube.com/watch?v=f8hMWe29Nn0&feature=player_embedded/

.

http://elkhadra.over-blog.com/article-dossier-strauss-khan-bhl-74170702.html/

No comments: