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Saturday, February 25, 2012


Conférence des"Amis de la Syrie": Une résolution onusienne pour cessez-le-feu et garantir l'accès aux aides humanitaires (Ligue arabe)  24/02/2012



En marge des travaux de la Conférence des"Amis de la Syrie" qui se tient vendredi à la banlieue de Tunis, un appel a été lancé au Conseil de sécurité de l'ONU de la part de la Ligue arabe afin d'approuver une résolution pour un cessez-le-feu en Syrie et un arrêt des opérations militaires contre les civils.

Cet appel a été annoncé par M. Nabil El Arabi, secrétaire général de la Ligue arabe qui a également proposé une "réaction commune prioritaire" des amis de la Syrie notamment les membres permanents du Conseil de
 sécurité afin de mettre un terme au " bain de sang qui est en train de se produire en Syrie".

M. El Arabi a également recommandé une "trêve provisoire" à travers laquelle des aides humanitaires et médicales pourraient arriver aux Syriens victimes des bombardements et des actes de violences.

Les différentes parties intervenantes dans l'affaire syrienne " doivent se préparer pour la période post-révolution en Syrie en aidant le peuple syrien après le départ du président Al-Assad", a souligné le président tunisien Moncef Marzouki à l'ouverture des travaux de la conférence.

Représentant l'Etat du Qatar, Jassim Ben Jaber Al-Thani, président du Conseil des ministres a souligné que " tout l'espoir à travers cette conférence est d'aboutir à des pas concrètes et pratiques dans le but d'apaiser la souffrance du peuple syrien".

Sur un autre plan, le responsable qatari a formulé certaines propositions concernant la crise syrienne dont la mise en place d'une instance d'investigation dans les crimes commis en Syrie, l'envoi de forces arabes pour le maintien de la paix et la protection des civils ainsi que l'application de sanctions sérieuses à l'encontre de tous ceux impliqués dans des crimes contre l'humanité en Syrie.

Pour sa part, la Ligue arabe se veut "consciente et capable d'assumer ses responsabilités en matière de stabilité et prospérité des différents pays de la région", a rassuré M. Nabil El Arabi.

Après environ huit mois de tentatives de résolution de la crise en Syrie au sein de la Ligue arabe tout comme sous la coupole des Nations-Unies et du Conseil de sécurité, "la conférence de Tunis constitue un nouveau départ international sur la voie de consolider l'initiative de la Ligue arabe annoncée le 22 janvier dernier pour sauver la Syrie et faciliter une transition politique menant à un système démocratique et pluraliste".

La position de la Ligue arabe, d'après son secrétaire général Nabil El Arabi, semble être désormais plus claire et repose sur des "bases essentielles et indispensables". Il s'agit, selon M. El Arabi, de "respecter la souveraineté de la Syrie, le refus de toute forme d'intervention étrangères, l'engagement à éviter une guerre civile ainsi que la réponse aux attentes des Syriens et leur aspiration à la liberté et à des réformes politiques.

L'un des principaux objectifs de la Ligue arabe dans ce sens est de "sauver la Syrie qui ne doit jamais se transformer à un champ de conflits au double plan régional et international manipulé par les intérêts et les calculs politiques dont l'unique perdant n'est autre que le peuple syrien".

Selon la Ligue arabe, la résolution de la crise syrienne doit se faire sur deux étapes "parallèles" : "l'arrêt immédiat des massacres contre les civils et l'entame d'un processus de résolution politique entre le gouvernement et l'opposition syrienne", a indiqué M. Nabil En Arabi.

Selon cette vision, la récente nomination de l'ancien secrétaire général des Nations Unies (ONU) M. Koufi Anan émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie pourrait constituer l'une des "chances" pour aboutir à une résolution pacifique et " élaborer une feuille de route et un cadre temporel bien déterminé pour faire sortir la Syrie de sa crise", a souligné le secrétaire général de la Ligue arabe.

La Turquie s'apprête à abriter la prochaine conférence internationale sur la question syrienne après celui de Tunis afin de renforcer la pression sur le régime de Damas, a annoncé vendredi M. Ahmed Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères lors des travaux de la conférence internationale des"Amis de la Syrie".

Seuls les Syriens tiennent la clé de la résolution de leur crise (opposition syrienne)

"Le peuple syrien aspire à un gouvernement responsable et à un régime où règne la suprématie de la loi, la liberté et l'égalité dans les droits comme dans les devoirs", a souligné vendredi M. Borhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (opposition) lors de la conférence internationale des "Amis de la Syrie" dont les travaux ont été marqués par l'absence de représentants du régime syrien.

En tant que représentant des Syriens, le Conseil national syrien "reconnait les efforts déployés en vue de trouver une résolution à la crise en Syrie, mais seuls les Syriens maintiennent la clé de la résolution", a précisé M. Ghalioun lors de son allocution.

"La révolution de la jeunesse syrienne, a-t-il poursuivi, doit pousser toutes les catégories de la société syrienne à assumer leurs responsabilités envers leur pays à travers la reconstruction de l'unité nationale déchirée par un régime de violence et de corruption", a-t-il affirmé.

Le Conseil national syrien a proposé à cette occasion une feuille de route "purement syrienne" qui consiste notamment à " poursuivre la résistance populaire obligeant le président Al-Assad à s'écarter et faire la passation de pouvoir", a indiqué M. Ghalioun dans son discours.

La feuille de route de l'opposition syrienne comporte également l'application de l'initiative de la Ligue arabe et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU; le lancement d'une commission nationale d'investigation et de conciliation avant de couronner la période transitoire par des élections sous une égide arabe et internationale afin de donner naissance à une instance constitutionnelle en Syrie.

Selon le président du Conseil national syrien, "la nouvelle Syrie ne sera jamais la priorité d'une religion, d'une ethnie ou d'un groupe quelconque mais plutôt une nation démocratique civile et à part égale entre tous ses citoyens".

Espérant que la conférence de Tunis soit "un tournant" dans l'affaire syrienne, le Conseil national syrien a résumé les attentes "prioritaires" du peuple syrien dans quatre points à savoir l'envoi des aides humanitaires et considérer certaines villes comme zones sinistrées; la facilitation des opérations des organisations humanitaires; la protection des civils et la garantie de la liberté de la presse et dernièrement la reconnaissance du Conseil national syrien.

http://french.cri.cn/621/2012/02/25/302s271508.htm
L'OTSC appelle à trouver une solution urgente à la crise syrienne  24/02/2012


L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a publié une déclaration spéciale vendredi appelant à trouver une solution urgent à la crise en Syrie.

Les représentants de six Etats membres de l'OTSC à savoir l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan ont exprimé leurs profondes inquiétudes sur la situation en Syrie.

Les représentants ont déclaré qu'ils soutiennent un « règlement urgent de la crise par les Syriens avec l'observation du gouvernement syrien ».

Ils soutiennent également les efforts visant à faciliter un règlement pacifique dans ce pays déchiré par la violence.

« Nous pensons qu'il est nécessaire de mettre fin à la violence dans le pays, en commençant par un large dialogue politique entre les autorités et l'opposition sans conditions préalables et par les réformes politiques et socio-économiques dans l'intérêt de tous les Syriens», ont-ils dit dans la déclaration.

L'OTSC a également appelé la communauté internationale à faciliter un tel règlement dans le strict respect du droit international et la Charte des Nations Unies.

L'OTSC de sept membres, qui comprend également l'Ouzbékistan, est une alliance intergouvernementale militaire fondé en 1992.

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