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Thursday, January 31, 2013

Syrie: l’opposition armée au régime

Réalité politique de l’opposition armée au régime syrien


Jeudi 31 Janvier 2013

Réalité politique de l’opposition armée au régime syrien

Comme on l’a vu dans mon post précédent, le chef de l’Etat syrien Bachar al-Assad soutient que l’armée gouvernementale a repris l’initiative et qu’elle a porté des coups sévères à l’opposition armée, créant ainsi une nouvelle réalité sur le terrain qui deviendra bientôt claire aux yeux de tous.
On saura donc assez rapidement si le dirigeant Syrien pèche par excès d’optimisme ou si l’opposition armée va prendre ou reprendre l’initiative.
Si cette opposition est peut-être en reflux sur le terrain militaire, elle l’est assurément sur le plan politique et la dernière réunion des «amis» de la Syrie qui s’est tenue en France tend à le confirmer tant elle semble se résumer à un aveu d’impuissance et à une quête d’argent.
 M. Laurent Fabius n’a cependant toujours pas renoncé à faire couler le sang en Syrie tant que l’actuel président n’aura pas été éliminé par un moyen quelconque puisqu’il ne «mériterait pas d’être sur la Terre » selon ses propres termes. Un appel au meurtre, ni plus, ni moins. 
Quant au terrain militaire, il est surtout occupé par des milices qui ne sont jamais invités aux réunions des «amis » de la Syrie, au grand dam de Cheikh Mouaz Khatib, le leader de la Coalition Nationale Syrienne des Forces Révolutionnaires et d’Opposition. 
L’article que je vous propose montre tous simplement que cette  Coalition Nationale Syrienne des Forces Révolutionnaires et d’Opposition portée à bout de bras par Laurent Fabius et William Hague n’est qu’une coquille vide supposée envelopper cette autre coquille vide qu’est l’Armée Syrienne Libre. 
Ce constat avait déjà été fait par le gouvernement britannique qui se proposait justement, après avoir favorisé l’afflux en Syrie de ceux qui forment maintenant l’armature de la rébellion armée, de remplir cette coquille et de la rendre populaire auprès de la population syrienne.
 

Les efforts des Etats Unis pour affaiblir les rebelles islamistes en Syrie semblent avoir échoué

par David Enders, McClatchy Newspapers (USA) 28 janvier 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Beyrouth – Soutenu par les Etats Unis, un effort pour mettre en place des conseils militaires dans toute la Syrie pour unifier les centaines de groups qui combattent pour renverser le président Bachar al-Assad et coordonner la fourniture d’aide aux groupes rebelles laïques semble avoir largement échoué.
Les rebelles expliquent que les officiels US ont poussé à la création de ces conseils dans chacune des 14 provinces syriennes en réponse aux demandes des rebelles de fourniture d’armes et d’autres soutiens. En décembre, les représentants de plusieurs organisations rebelles se sont réunis en Turquie et ont élu un Conseil Militaire Suprême de 30 membres qui a ensuite désigné à sa tête le général Syrien déserteur Salim Idriss
Mais des militants Syriens affirment que les conseils sont devenus un sujet de dérision et de moquerie en Syrie dans les semaines qui ont suivi et que d’autres organisations, dont le Front al-Nusra lié à al Qaïda ont assumé le rôle de coordination centrale que les officiels US espéraient voir revenir aux conseils militaires.
“Je n’ai pas beaucoup entendu parler des conseils militaires,” déclare Jeff White, un analyste militaire du Washington Institute for Near East Policy.  «Je n’ai pour l’instant vu aucun signe que le Conseil Militaire Suprême ou les commandements régionaux aient entrepris une action quelconque.»
Des membres des conseils militaires ont accusé les Etats Unis et d’autres pays pour leur absence d’assistance, affirmant que sans aide, les conseils étaient incapables d’acquérir une influence sur les combats à l’intérieur de la Syrie.
“Ils avaient ce plan, mais personne n’a reçu aucun soutien,” affirme Mahmoud, un Syro-américain qui a mis en place un petit camp d’entraînement rebelle en Syrie de nord et dit recevoir de l’aide de donateurs individuels. Il a demandé que sont identité complète ne soit pas divulguée pour des raisons de sécurité.
Ce lundi, des responsables américains à Washington continuaient à exprimer leur appui à l’opposition anti-Assad.
“Je pense que nous avons vu l’opposition en Syrie faire des progrès continus,” a déclaré à la presse Jay Carney, le porte parole de la Maison Blanche. «Je pense que nous avons vu l’emprise d’Assad sur le pouvoir en Syrie continuer à diminuer. Nous continuons à faire des démarches avec nos partenaires pour fournir à la fois de l’aide humanitaire et de l’assistance non létale [terme de la novlangue américaine supposé désigner des armes qui ne tuent pas, NdT] à l’opposition et à travailler avec nos partenaires pour contribuer à parvenir à une Syrie post-Assas qui reflète la volonté du peuple syrien, parce que le bon résultat ici sera que les Syriens décident de leur propre avenir.»
L’échec des conseils militaires à s’organiser rapidement et à gagner en influence a court-circuité ce que les officiels US espéraient être un système qui aurait permis aux Etats Unis et à leurs alliés de diriger l’aide vers les organisations rebelles qui prônent une Syrie post-Assad démocratique, où les droits des minorités ethniques et religieuses seraient respectés, et non vers des groupes comme Nusra qui veulent un régime basé sur la loi islamique.
Mais les organisations islamistes restent en pointe dans les récents combats, alors que les conseils militaires fonctionnent à peine. Ce constat se vérifie dans tout le pays, y compris le sud où plus de 20 000 personnes ont fui les combats vers la Jordanie rien que la semaine dernière.
Le présumé gouvernement syrien en exil, la Coalition Nationale Syrienne des Forces Révolutionnaires et d’Opposition, a également échoué à s’imposer – un autre important revers pour la politique américaine. La Secrétaire d’Etat US Hillary Clinton était le principal promoteur de la coalition qui s’était constituée après que Mme Clinton avait annoncé publiquement que les Etats Unis ne pouvaient plus soutenir la structure qui l’avait précédée, le Conseil National Syrien.
Mais après que des dizaines de pays eurent reconnu cette nouvelle structure comme étant le successeur du régime Assad, elle a également échoué à avoir de l’influence. Elle n’a pas respecté la date butoir qu’elle s’était elle-même fixée pour désigner un premier ministre par intérim et l’engagement des Etats Unis auprès de cette organisation, qui avait atteint son apogée avant l’élection présidentielle américaine de novembre, a décliné après que le leader de la coalition, Cheikh Mouaz Khatib, a critiqué la désignation par les Etats Unis du Front al Nosra comme organisation terroriste qui se confond avec al Qaïda en Irak.
Les militants Syriens dissent que le plan américain pour réduire le rôle des groupes islamistes dans la lutte anti-Assad a au contraire abouti à un renforcement de la puissance des islamistes.
“Les bataillons islamistes sont les seuls bataillons qui agissent sur le terrain,” déclare Omar Shakir, un militant antigouvernemental d’Homs, la troisième plus grande ville du pays.
Il explique que les efforts des Etats Unis pour aider le conseil militaire à Homs ont cessé quand les commandants de cette ville ont refusé de couper les ponts avec les groupes islamistes, ainsi que les Etats Unis l’avaient exigé.
“Les bataillons islamistes ont leurs propres sources pour les armes et l’argent, ils se battent vraiment bien contre le régime,” déclare Shakir. «Donc, après que les Etats Unis ont interrompu leur aide, le conseil militaire est devenu impuissant et la plupart des combattants rejoignent les bataillons islamistes.»
Ces bataillons, qui comprennent Nosra et une autre brigade islamiste, Ahrar al Sham, ont été à la pointe du combat dans toute la Syrie. Des groupes islamistes plus modérés comme les Brigades Farouq et Liwa Tawhid, qu’on considère toutes eux comme affiliées aux Frères Musulmans syriens, opèrent également dans tout le pays.
On considère que Nosra dispose d’environ 5 000 hommes en armes, et on pense que Sham est encore plus importante, ce qui fait des groupes d’obédiences islamiste les plus importantes organisations combattantes d’une opposition syrienne aux multiples facettes.
Selon les Nations Unies, plus de 60 000 personnes ont péri dans les violences depuis que le soulèvement anti-Assad a commence en mars 2011.

http://mounadil.wordpress.com/

Wednesday, January 30, 2013

Les aventures d'un "Jihadiste" Français en Syrie

مغامرات فرنسي قدم إلى سوريا للقتال مع المسلحين..الفظاعات الموجودة على التلفزيون غير موجودة على الارض

نشر بتاريخ: 2013-01-28
متأثرا بالتقارير التلفزيونية التي شاهدها، غادر الفرنسي من اصل جزائري جمال عامر الخدود (50 عاما) مدينة مرسيليا في جنوب فرنسا، الى مدينة ساحلية تركية في طريقه لمقاتلة النظام في سوريا، قبل ان ينتهي به المطاف في سجن سوري.
بعد اعوام طويلة من العمل في وظائف متواضعة، اعتقد هذا الرجل النحيل ذو اللحية البيضاء والمرتدي "جلابية" رمادية اللون، انه اكتشف اخيرا دعوته: الجهاد في سوريا.
ورغبة منها في اظهار ما تصفه بالدور "الخبيث" الذي تؤديه وسائل اعلام عربية مناهضة لنظام الرئيس بشار الاسد، اتاحت السلطات السورية لصحافي في وكالة فرانس برس لقاء هذا المعتقل في احد مراكز الاحتجاز في دمشق.

ويقول جمال الذي ولد في البليدة الجزائرية وانتقل في سن التاسعة عشرة الى فرنسا، "انا مسلم، سلفي معتدل، وكما كل الناس اشاهد التلفزيون. على (فضائيتي) الجزيرة (القطرية) والعربية (السعودية ومقرها دبي)، رأيت ما يتعرض له اخواني في سوريا، لا سيما الاطفال منهم. بكيت مرارا الى حد انني كنت اشعر بالالم".
ذات يوم، قرر ان من واجبه الذهاب للدفاع عن هؤلاء. "استجمعت شجاعتي وذهبت وحيدا الى تركيا"، بحسب ما يقول جمال، وهو اب لستة اولاد وجد لحفيد صغير، راويا قصته في حضور آمر السجن الذي يبدو انه لا يتقن اللغة الفرنسية.
ونظرا الى انعدام معرفته بالجغرافيا، اختلط الامر على جمال بين مدينة انطاليا الساحلية التركية، وانطاكية الحدودية التي تشكل نقطة عبور الى سوريا.
وبعيد وصوله الى الاولى، انتقل بالباص الى الثانية، حيث اكتشف فيها، ومن خلال الانترنت، ان ثمة مخيما للنازحين السوريين في قرية ياياناري الواقعة على بعد نحو 15 كيلومترا منها.

في هذا المخيم، خضع جمال لتدريب بدائي. يقول "كنا نقوم على وجه الخصوص بتمارين مشي ونتمرن في بعض الاحيان على الرماية ببندقية صيد". بقي هناك قرابة شهرين، قبل ان ينطلق في نهاية ايار/مايو الماضي لخوض "الجهاد" في سوريا.
وتتيح تركيا للراغبين في القتال ضد نظام الرئيس السوري بشار الاسد عبور حدودها الى داخل الاراضي السورية. وتتهم دمشق جارتها انقرة بالسماح لمقاتلين اسلاميين متشددين من جنسيات مختلفة بالتسلل الى اراضيها.
ويشير جمال الى انه "ذات ليلة، اعطونا رشاش كلاشنيكوف ودخلنا الى الاراضي السورية". لكن حماسته خفتت سريعا لانه اضطر مرتين خلال اسبوعين للانتقال من القرية التي كان يتواجد فيها الى غيرها، من دون ان يقدم على شيء سوى الهرب في اتجاه الغابات لدى سماع صوت الطائرات المروحية التابعة للقوات النظامية السورية.

لم ير جمال على الارض الفظاعات التي شاهدها على شاشات التلفزة، وتبخر حلمه بان يكون حاميا للشعب السوري. وفي غياب اي دور يمكنه القيام به، امضى ايامه داخل احد المنازل. ولم يعرض عليه افراد مجموعته حتى ان يرافقهم خلال المهمات الليلية التي كانوا يقومون بها، ربما نظرا الى سنه وانعدام خبرته القتالية.
ولدت هذه الظروف في نفس جمال شعورا بالمرارة والعجز، ما دفعه الى اتخاذ قرار بالعودة الى فرنسا عبر تركيا. يقول "سلمت سلاحي، حملت حقيبتي على ظهري وتركت المجموعة للعودة بمفردي الى تركيا. في الطريق، اوقفني مسلحون بملابس مدنية، واقتادوني الى السجن".
وفي الثاني من حزيران/يونيو الماضي، نقل جمال الى مركز سجن في دمشق، بعدما احتجز قرابة 12 يوما في حلب (شمال). وبحسب مدير السجن الدمشقي، من المقرر ان يمثل جمال قريبا امام المحكمة.
ويقول السجين الخمسيني انه متهم بالدخول خلسة وبطريقة غير شرعية الى سوريا وحيازة الاسلحة. ولا يعرف العقوبة المفروضة في حالات مماثلة لانه لم يقابل حتى تاريخه اي محام، كما ان اللجنة الدولية للصليب الاحمر لا تزور السجن حيث يقبع.
يضيف "لم اقل شيئا مهما لعائلتي، فقط الى اللقاء. لست متأكدا من انهم على علم بانني في السجن، لكن ربما يعرفون انني في سوريا".
ويختم قبل ان يجهش بالبكاء "اريد ان اقول لهم انني اقبلهم بقوة، وانني مشتاق اليهم كثيرا".

أ ف ب/ شام برس

Tuesday, January 29, 2013

Lettre ouverte à Monsieur le ministre des Affaires étrangères



Lettre ouverte à Monsieur le ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire tunisien !

« Qu’il n’y ait aucun doute à ce propos, aucune ambivalence ni aucune compromission, nous frapperons les intérêts de celui qui frappe l’Irak, partout dans le monde, nous détruirons les intérêts de tout pays qui agressera l’Irak partout où ils se trouvent, il ne restera aucune présence occidentale dans la nation musulmane, si l’Irak est frappé […]
Ils ne partiront pas par une résolution des Nations Unies, ils ne partiront pas par nos discours ou des négociations, ils ne partiront que si on brûlait la terre sous leurs pieds, au-dessus de leurs têtes, par devant et par derrière eux[…]
Rached Ghannouchi: Août 1990


Lettre ouverte à Monsieur Rafik Abdessalem,  Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire tunisien !

Objet : Je vous invite à réviser votre position vis-à-vis de la République arabe Syrienne, pour les nombreuses raisons que voici !
Monsieur le ministre ;
Lors de votre point de presse tenu à l’issue des travaux de la conférence des prétendus « amis de la Syrie », le 24 février 2012, vous avez été interpellé, par le journaliste Kamel Ben Younes, au sujet des manifestations de protestation ayant accompagné ladite conférence et vous lui avez fait cette réplique en guise de réponse : « mais qui sont donc  ces manifestants et où étaient- ils avant la révolution ? » Réplique dédaigneuse et méprisante, s’il en fût, vis-à-vis de concitoyens que vous ne connaissez pas et auxquels  vous devez respect et égards et que je me permets de vous présenter, puisque j’étais parmi eux ce jour  là, et que je connais nombre d’entre eux.
La majorité des jeunes, garçons et filles, qui manifestaient, ce jour là, contre la tenue de cette conférence de la honte, sur le sol tunisien, avaient déjà manifesté, plus d’un an plus tôt et tout au long des semaines qui ont conduit à faire « dégager » le tyran, alors que vous-mêmes étiez absent de Tunisie.
Ils n’étaient, cependant pas seuls, mais ils étaient accompagnés par d’autres tunisiens, jeunes et moins jeunes, et dont certains étaient en exil comme vous-mêmes et nombre de vos cheikhs, pas toujours pour les mêmes motifs. Au nombre de ces manifestants pour la dignité de la Tunisie, il y avait encore, des vieux, comme le vénérable professeur Ahmed Chabbi, patriote et militant nationaliste de la première heure. Cet « absent, avant la révolution », comme vous avez osé le dire à la volée, pour stigmatiser les « manifestants » contre la tenue de la conférence de la honte, n’a certainement aucune leçon de militantisme à recevoir de quiconque, et pour cause, il a fait sa première manifestation en septembre 1951 à Mahdia. Plus modestement, l’auteur de cette lettre n’a fait sa première manifestation qu’un an plus tard, au mois de décembre 1952, à Ouardanine, au lendemain de l’assassinat de Farhat Hached.
C’est tout ce vaillant monde de militants, que vous ne pouviez voir et qui fut l’objet de votre mépris, qui était là, pour exprimer sa colère en voyant que la Tunisie, qui fut, de tout temps, engagée dans le soutien aux causes justes, à la souveraineté des peuples et à l’indépendance des nations se soit subitement transformée, à travers ses nouveaux dirigeants, en un outil docile et domestiqué, au service de l’impérialisme, voire même, de ses suppôts, méprisables et puérils, que sont les émirs du Golfe arabe.
Monsieur le ministre ;
J’ai vainement cherché, dans vos écrits personnels, un texte ou quelque chose de semblable qui pourrait m’expliquer ce revirement total dans les positions du mouvement Ennahdha auquel vous appartenez, mais hélas, il semble que vous êtes resté tout au long de vos années d’exil, au-dessus de la mêlée, préoccupé davantage par les problèmes dogmatiques et théoriques, comme les rapports de la laïcité avec l’islam, ceux de l’Islam avec la démocratie ou l’inverse. Mais bien entendu, vous appartenez à un mouvement politico-religieux qui a souvent créé l’événement en Tunisie, tout au long des quarante dernières années, et c’est tout naturellement dans les positions de son chef, Cheikh Rached Ghannouchi, que je trouve les preuves matérielles de vos contradictions flagrantes entre, d’une part, votre extrémisme politique, d’hier, et votre honteuse soumission d’aujourd’hui, d’autre part.
Je me permets de vous rappeler ces quelques extraits de la déclaration de Rached Ghannouchi, le 3 août 1990, au grand meeting organisé ce jour là, à l’Université de Khartoum, au Soudan, en réaction aux préparatifs de guerre contre l’Irak, après que ce dernier ait envahi le Koweït:
« Qu’il n’y ait aucun doute à ce propos, aucune ambivalence ni aucune compromission, nous frapperons les intérêts de celui qui frappe l’Irak, partout dans le monde, nous détruirons les intérêts de tout  pays qui agressera l’Irak partout où ils se trouvent, il ne restera aucune présence occidentale dans la nation musulmane, si l’Irak est frappé […]
Ils ne partiront pas par une résolution des Nations Unies, ils ne partiront pas par nos discours ou des négociations, ils ne partiront que si on brûlait la terre sous leurs pieds, au-dessus de leurs têtes, par devant et par derrière eux[…]
Prêtons serment devant Dieu, de mener un combat continu contre les Américains jusqu’à ce qu’ils quittent définitivement le dernier pouce de la terre d’islam, ou alors, nous mettrons le feu et nous détruirons tous leurs intérêts dans tout le monde musulman […]
Allumons aujourd’hui le feu de la guerre contre le Taghout sous la conduite des Américains… »

Près de vingt trois ans se sont passés depuis ces déclarations, au cours desquels l’Irak a été détruit une première fois, puis subi un boycott international aussi long que ravageur. Puis il fut envahi, occupé et détruit une seconde fois, sans que Cheikh Rached n’allume l’incendie dont il menaça les Américains. Il semble même, qu’il a fini par s’excuser des propos tenus à l’encontre du Taghout d’hier, devenu par miracle, aujourd’hui, un allié stratégique !
Si j’ai tenu à rappeler ces propos d’une extrême violence et d’un rare extrémisme, en soutien à l’Irak en 1990, c’est pour signaler que les positions officielles tunisiennes à propos de la crise syrienne sont elles aussi, empreintes d’un extrémisme d’un genre nouveau.
En effet, si au cours de l’été 1990, quand le président du mouvement Ennahdha a fait ses déclarations à Khartoum, à propos de l’Irak, lesquelles se situaient, faut-il le rappeler au passage, aux antipodes de la position de la direction de ce même mouvement en Tunisie, l’Irak était, c’est vrai, menacé d’une intervention étrangère et d’une guerre destructrice. Mais il était aussi, incontestable, que l’Irak a pris l’initiative d’agresser et d’envahir le Koweït, pays voisin et frère. Cette faute stratégique du régime irakien, a fourni l’alibi à l’intervention étrangère, qui s’est ainsi prévalue du vote d’une douzaine de résolutions du Conseil de sécurité et donné une assise légale à l’agression qui a détruit ce pays.
Or, dans le cas de la Syrie, il n’y a rien de tel, qui justifierait que la Tunisie s’empressa de voter l’exclusion de ce pays, de la Ligue arabe, alors qu’elle en fut l’un des sept membres fondateurs. Pire, la Tunisie a aussi pris les devants, en rompant ses relations diplomatiques avec la Syrie et en décidant de la boycotter économiquement, et cela, bien avant tous les pays arabes, y compris les boutefeux du Golfe et de la péninsule arabique, affidés traditionnels aux intérêts américains ; et le plus incompréhensible, en s’engageant dans une logique de fourriers de l’invasion coloniale.
Pourtant, la République arabe syrienne n’a agressé, ni menacé aucun pays et encore moins des voisins, alors qu’elle en est tout simplement victime. Pour résumer la crise qu’elle traverse, disons tout simplement que ce pays a connu une révolte populaire, comme celles qui ont éclaté dans de nombreux pays arabes, pour réclamer plus de liberté et plus de participation populaire dans la gestion des affaires du pays. Cette révolte s’est vite armée et elle a opté pour la violence et le terrorisme, car elle a très vite été récupérée, armée, financée et soutenue matériellement et médiatiquement, par des puissances étrangères qui voulaient s’ingérer dans les affaires internes de la Syrie dans l’objectif clair, de la détruire, et de régler leur contentieux avec le monde arabe.
Il aurait été plus convenable et plus sage pour la Tunisie, dans de telles conditions, qu’elle aide la Syrie à surmonter ses difficultés en lui apportant le conseil fraternel dont elle aurait eu besoin, ce que la Tunisie a toujours fait depuis son indépendance et son premier gouvernement légitime, et non en usant de procédés extrêmes ou de recours ultimes, comme la rupture et le boycott.
Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’histoire de la Syrie et son rôle dans la civilisation humaine. A l’instar de l’Égypte et de l’Irak détruite, la Syrie, fut son berceau incontestable à un moment de l’histoire où l’homme de la presqu’île arabique n’avait pas encore domestiqué le dromadaire. Je n’ai pas non plus, à vous rappeler son rôle dans la longue histoire de la Tunisie, mais je vous rappelle cependant son rôle dans l’histoire immédiate de la Tunisie.
La Syrie a reçu et formé des générations d’étudiants tunisiens qui n’ont pu réaliser leurs vœux dans leur propre pays, et je me souviens que Cheikh Ghannouchi a été lui-même formé à l’Université de Damas. Bien plus, il raconte souvent, qu’il avait pris les armes pour défendre Damas lors de l’agression israélienne en Juin 1967. La Syrie avait reçu aussi, en 1999, de nombreux membres d’Ennahda, civils et militaires, qui avaient quitté la Tunisie en 1991, après l’échec de la tentative de coup d’Etat, pour se réfugier au Soudan, lequel s’en débarrassa sous la pression des autorités tunisiennes. Ils y vécurent en paix et en sécurité jusqu’à ce que le HCR leur trouva des pays d’accueil en Europe du nord en 2003. Sommes-nous donc à ce point, si  ingrats, envers ce même gouvernement syrien qui a accueilli fraternellement, nos étudiants et nos compatriotes persécutés et pourchassés alors ?
Que s’est-il donc passé pour que la Tunisie, gouvernée par le parti Ennahdha, son obligé humainement, prenne cette position hostile à la Syrie et s’allie aux colonisateurs d’hier, à la Turquie et aux pays arabes les plus hostiles à la démocratie et à la liberté, dans le dessein de la détruire ?
Monsieur le ministre,
Les pays arabes qui ont décidé l’envoi en Syrie de la mission d’observateurs de la ligue arabe sont, ceux-là même qui avaient fait échouer cette mission. Les pays réunis sous la bannière des « amis de la Syrie » sont précisément, ceux qui avaient décidé de l’envoi de la mission Kofi Anane et des observateurs internationaux en Syrie. Pourtant, ce sont toujours, eux qui essaient par tous les moyens de faire échouer cette mission, dans le but manifeste d’y trouver matière et justification à une intervention militaire dans ce pays. Il est navrant et insupportable, pour les patriotes que nous sommes, de constater que la Tunisie ait renié ses valeurs d’indépendance et se soit fourvoyée comme membre de cette coalition satanique ; ce qui ne peut que me remémorer l’humiliante et navrante aide des pays du Golfe et de la Péninsule arabique, qui se sont transformés en bases logistiques, pour les bombardements de leurs frères d’Irak, et le génocide qui s’en est suivi.
La Syrie est en butte à une vague de terrorisme, sans précédent, de la part d’unités spéciales, issues des pays de la coalition, venus selon leur dire, secourir un peuple menacé dans son existence. Hélas, la conduite affichée, par ces pays impliqués militairement, logistiquement, diplomatiquement, et financièrement, tels que la Turquie, quelques pays arabes et la coalition occidentale, est patente, elle est bien entendu, soutenue, de façon à peine occulte par Israël voisin. Ils prétendent tous, chercher un arrêt des hostilités, tout en ignorant superbement les réformes introduites entre-temps dans le pays, du fait qu’elles desservent leur propagande. Les miliciens, les mercenaires étrangers engagés contre la République arabe syrienne, et les « révoltés » en Syrie, refusent tout dialogue, poussés en cela par leurs mécènes arabes, et leurs « appuis » occidentaux. Ne sont-ce pas ces mêmes pays qui soutiennent Israël, ne le sanctionnent jamais, malgré les centaines de résolutions du Conseil de sécurité et son refus obstiné de s’y conformer, et la situation concernant les violations constantes aux droits de l’homme, dont sont victimes les Palestiniens ? Comment faire confiance à ces pays, passés maîtres dans l’instrumentalisation des « négociations de paix », imposées aux Palestiniens, depuis des décennies, avec pour résultats des « chiffons », jamais respectés par l’ennemi israélien, qui est stratégiquement, le seul bénéficiaire de l’affaiblissement et du délabrement de la situation syrienne, avec comme victime collatérale, la Palestine, évidemment ?
C’est pour ces nombreuse raisons et considérations, pour préserver nos liens fraternels avec le peuple syrien et pour le respect de la souveraineté de la Syrie, et les intérêts supérieurs de la nation arabe, que je vous invite, Monsieur le ministre, à rompre avec  cette « coalition satanique, ennemie de la Syrie », et de mettre tout votre poids, en vue d’essayer de rétablir les relations diplomatiques que vous avez pris l’initiative de rompre avec la Syrie, et dénoncer la reconnaissance du prétendu « Conseil national syrien » par la Tunisie, ne serait-ce que parce qu’il a appelé à l’usage de la violence et a réitéré ses appels pour une intervention militaire étrangère en Syrie, ce qui constitue, indéniablement, un acte délibéré de trahison, conformément à toutes les lois , toutes les traditions et tous les usages.
Je vous prie d’accepter, Monsieur le Ministre mes salutations.
Ahmed Manai
Président de l’Institut tunisien des relations internationales
Conseiller auprès du BrusselsTribunal pour l’Irak
Membre de la mission des observateurs arabes en Syrie
N.B. : Cette lettre ouverte a été publiée par le journal tunisien Ach-chourouk en date du 5 mai 2012.
Depuis, l’engagement tunisien en faveur du CNS et de la coalition internationale contre la Syrie s’est développé, allant jusqu’à reconnaître la nouvelle coalition fantoche née à Marrakech comme seul représentant du peuple syrien. Entre temps des centaines de tunisiens, chauffés à blanc par un discours haineux, s’étaient engagés dans la guerre en Syrie et des dizaines d’entre eux y ont trouvé la mort sans que le gouvernement tunisien ne lève le petit doigt. Le président provisoire pour sa part, a continué ses élucubrations sur la nécessité du départ du Président Bachar Assad et pour l’envoi d’un corps militaire arabe en Syrie….  
Traduit de l’arabe par Hadj Abdel Majid Aït Sâadi : Paris 29 Janvier 2013


Nadir Dendoune, journaliste, incarcéré à Bagdad


Le Point.fr - Publié le

Le reporter ne se serait pas déclaré auprès des autorités locales et n'aurait pas demandé les autorisations pour prendre des clichés.

Un journaliste français a été arrêté par la police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation, a-t-on appris mardi auprès d'une source consulaire française.
Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour le mensuel français Le Monde diplomatique, selon cette source qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, "ne s'est pas déclaré auprès des autorités locales et n'a pas demandé les autorisations pour prendre des photos", a-t-elle ajouté. Sollicitées par l'AFP, les autorités irakiennes n'étaient pas en mesure de donner de détails sur l'interpellation et la détention de Nadir Dendoune. En Irak, tous les journalistes ont besoin d'une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers.
Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) "en milieu de semaine dernière" et "est toujours en détention, il n'a pas été encore inculpé", a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu'il "est bien traité, il n'a pas de problème médical", selon elle. Selon sa soeur Houria Dendoune contactée par l'AFP, le journaliste aurait été arrêté alors qu'il prenait des photos d'une usine de traitement des eaux.

Sunday, January 27, 2013

Opposition syrienne: le jeu de la France!


أخــبار وأســرار
  • فرنسا ترد على مؤتمر جنيف لـ"المعارضة الديمقراطية" بمؤتمر آخر في باريس
23 يناير 2013 - 09:43 ص : سيريا بوليتيك- خاص من جنيف
  • في نبأ لوكالة فرانس برس أعلن وزير الخارجية الفرنسي لوران فابيوس أن اجتماعاً للمعارضة السورية سيعقد يوم الاثنين 28 كانون الثاني المقبل، في باريس بحضور أبرز قادتها. وقال الوزير الفرنسي لاذاعة "اوروبا-1" إن ابرز الجهات الداعمة لـ"الائتلاف الوطني للمعارضة السورية" ستكون ايضاً حاضرة في هذا الاجتماع.
ويأتي هذا الإعلان المفاجئ بعد شهر من إعلان ثلاث هيئات حقوقية (المعهد الاسكندنافي لحقوق الإنسان، اللجنة العربية لحقوق الإنسان وملتقى حوران للمواطنة) تنظيم مؤتمر "من أجل سورية ديمقراطية ودولة مدنية" في جنيف الذي لم ترد الخارجية الفرنسي على دعوتها له خلافا للدول الأوربية الأخرى. بل طلبت، كما يجري الهمس في أوساط المعارضة السورية من عدد من الشخصيات السورية عدم المشاركة فيه.
ويرى مسؤول سابق في الاستخبارات الفرنسية أن هذا الإعلان يأتي "نتيجة خطأ فرنسي شائع يقوم على وضع كل الأوراق في درج واحد ثم التعصب الأعمى لهذا الخيار حتى يسقط وتدفع صورة فرنسا في العالم الثمن"، مضيفا "هل يمكن لفابيوس غدا أن يطلب من الائتلاف تأييد التدخل العسكري في مالي وإدانة الإرهاب الذي سماه في مؤتمره الصحفي (الشر المطلق)؟". 
وقال مصادر في معارضة إنه تم منح بسمة القضماني وسام الشرف الفرنسي لدورها في تأسيس المجلس الوطني السوري، ولم يتمكن موقعنا من الحصول على تعليق من قضماني.
من جهته أكد نائب أوربي سيشارك في المؤتمر أنه لا يستغرب أبدا "أن تطلب الخارجية من المخابرات الفرنسية التدخل لدى السلطات السويسري للحؤول دون أخذ تأشيرات دخول للقادمين من سورية"، مضيفا: ليس بإمكان الخارجية طلب ذلك، حيث يتمتع طرفان منظمان بالصفة الاستشارية في الأمم المتحدة وجنيف عاصمة أممية وليست فقط مدينة سويسرية وهذا سبب اختيارها أصلا بعد إغلاق الباب على عقد المؤتمر في روما. لذا سيلجأ الفرنسيون للحجج الأمنية ليغطوا على حربهم السياسية على كل من لا ينضوي في كنف حلفائهم".
وقد أنكرت السلطات الفرنسية العلاقة بين مبادرة فابوس ومؤتمر جنيف واعتبرت ذلك محض صدفة. أما هيثم مناع فقال: "نحن مبادرة من سوريين من أجل إعلاء صوت الديمقراطية المدنية في سورية للعالم أجمع، هم مبادرة فرنسية لدعم هيكل سياسي سوري معارض.. مشروعنا كبير لأن عنوانه استقلال القرار السياسي للديمقراطيين وجمع الأصوات الديمقراطية حقا والمدنية فعلا. لهذا لا يمكن لتصرفات مراهقة أن توقفه".
وفي مقابل هذا الموقف للحكومة الفرنسية من القطب المدني الديمقراطي السوري، تلقى المؤتمر رسالة من الحزب الشيوعي الفرنسي جاء فيها: "نتمنى لكم النجاح الكامل في هذا المؤتمر، ونؤكد تأييدنا لكل مبادرة سياسية، وبشكل خاص مبادرة مؤتمر جنيف الأول، التي تعطي الدفع لحل سياسي يضع حدا للعنف والمواجهات المسلحة، ويسقط دكتاتورية بشار الأسد ويضمن قيام سورية ديمقراطية علمانية". وسيحضر المؤتمر حزب اليسار الأوربي وتسعة نواب أوربيين وممثلين عن أحزاب الخضر والبيئة.
من جهة ثانية، ورغم إغلاق باب المشاركة في مؤتمر من أجل سورية ديمقراطية ودولة مدنية وصل عدد طلبات المشاركة مساء أمس الثلاثاء إلى 318 طلبا في حين أن الصالة تتسع لمائتي شخص ونيف، الأمر الذي استدعى الاعتذار لعدد كبير من الراغبين بالمشاركة.
وقد صرح لنا الدكتور أسامة الطويل من الهيئة التنظيمية بأن الاعتذارات شملت كل التنظيمات السياسية مستشهدا بثمانية أسماء رفض طلب مشاركتها من هيئة التنسيق الوطنية حرصا على التوازن في القبول والرفض.
الدكتورة صدى حمزة من اللجنة التنظيمية تشعر بالألم لأن "البعض لا يعرف أن هذا مؤتمر مفتوح وليس فيه جلسات سرية واستمارة القبول كانت على الإنترنت والدعوة قضية إدارية لتسهيل الفيزا ولكن الصالة لا تستوعب أعدادا تفوق المسموح به قانونيا"، وهذه المسألة في سويسرا دقيقة جدا وفي نص العقد نفسه.
في حين بدأت الشكاوى من أن هناك محاباة لهيئة التنسيق الوطنية لأن ثلاثة من اللجنة التنظيمية أعضاء فيها وأن هناك فيتو على عدة أطراف. اللجنة التنظيمية ردت علينا عند توجيه السؤال بالقول: "هناك سوء فهم متعمد أو غير متعمد بأن هذا المؤتمر مؤتمر للحوار الوطني للمعارضة. هذه المسألة ليست في برنامجنا، المؤتمر يحاول اسماع صوت القطب الديمقراطي المدني للعالم وأن يرى الجميع أن المجتمع المدني العالمي يدعم لاءات التيار الديمقراطي المدني السلمي (لا للاستبداد، لا للفساد، لا للطائفية، لا للعنف، لا للتدخل الخارجي). لقد سئمنا القول بأن المعارضات غير المدعومة خليجيا أو غربيا صغيرة وهامشية. القطب الديمقراطي المدني قوة أساسية ذات وجود نضالي حقيقي، ولا يمكن حشر المصير السوري بين مطرقة الدكتاتورية وسندان جبهة النصرة. المجتمع السوري أوسع وأرحب وأكثر غنى من كل هذه الصور النمطية التي يقدمها البعض للعالم".
يذكر أن محاور المؤتمر الأساسية تشمل: المخاطر الكبرى على المشروع الديمقراطي، الدولة المدنية والطائفية، السلطة الدكتاتورية وإنتاج العنف في سورية، الحركات الإسلامية المسلحة والمشروع الديمقراطي، انتاج العنف والمجتمع المدني، العنف والديمقراطية في سورية، طبيعة الدولة الأمنية في سورية، الدولة الأمنية وإلغاء الفضاء المدني، حقوق الإنسان في بيانات المعارضة المسلحة، صناعة العنف والطائفية في الإعلام، هل من خطر على الأقليات الدينية في سورية؟ الحقوق القومية والمشروع الديمقراطي في سورية، تحديات التنمية وإعادة البناء والترميم والتطوير. وثمة مداخلات مبرمجة وأوراق حرة للإستفادة من كل الخبرات.
وقد علمنا بأن نشاطات عدة ستجري في فترة ومكان انعقاد المؤتمر منها معرضان فنيان للفنان مهند العودات والفنان فؤاد القطريب. ولن يتمكن الفنان التشكيلي يوسف عبدلكي من المشاركة بسبب منع السلطات السورية له من السفر. وهناك ندوة إغاثية مسائية تنظمها اللجنة الطبية السورية حول "العمل الإغاثي الميداني وصعوباته". من جهة أخرى سيقدم أحد مسئولي "مجلس الأعمال السوري للإغاثة والتنمية" فكرة عن نشاطات المجلس.
يشارك في المؤتمر مندوبون من 36 دولة وسيجري تغطية قسم هام من أعماله على عدد من الفضائيات في مقدمتها "الميادين"، وقد طلبت ممثليات عدد كبير من الدول في مجلس حقوق الإنسان والعاصمة السويسرية برن المشاركة كون جلسات المؤتمر علنية بكل جلساته ويوجد ترجمة فورية للإنجليزية والعربية والفرنسية.
وقد أكدت منظمات مناهضة العولمة ومناهضة العنف ومنظمات حماية البيئة والشفافية ومناهضة الفساد ومنظمات العدالة الانتقالية ومنتدى السياسيات العالمية ومنظمات البيئة والصليب الأحمر الدولي والحوار الإنساني وسانتي جيديو واتحاد الكنائس العالمي والكويكرز والمنظمات الكبرى لحقوق الإنسان طالبة الحضور بصفة مراقب أو مشارك. كذلك تأكد لنا أن شخصيات عالمية وعربية وسورية كبيرة ستكون في مقدمة المشاركين. ومن المتوقع أن يشارك الرئيس التونسي منصف المرزوقي بكلمة في الافتتاح كذلك كلمة لرئيس القمة العربية الحالي يلقيها سفير العراق في الجامعة العربية الدكتور قيس العزاوي، أما القارة السوداء فيمثلها مندوب الخارجية في جنوب إفريقيا مثوثرزيلي ماديكيزا، كما يحضر المفكر الأمريكي جيمس بول مؤلف كتاب "سورية بلا قناع". وفي الافتتاح أيضا كلمة للمجتمع الدولي العالمي يتوقع أن يلقيها زعيم إحدى المنظمات الأكبر المناهضة للعنف في العالم. وكلمة لعالم الأدب والشعر يلقيها الشاعر السوري العالمي أدونيس.
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Saturday, January 26, 2013

Mali: une guerre d’occupation

Hanoune : Ce qui se passe au Mali est une guerre d’occupation  27/01/2013

Hanoune : Ce qui se passe au Mali est une guerre d’occupation


ALGER- La secrétaire générale du parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a affirmé samedi à Alger, que l’intervention militaire actuelle au Mali n’est rien d’autre qu’une guerre d’"occupation" et "non une bataille contre le terrorisme".

Il existe "une différence entre la lutte contre le terrorisme menée par un Etat à l’intérieur de ses frontières et l’intervention militaire impérialiste sous couvert de la lutte antiterroriste à dessein d’occupation", a indiqué Mme Hanoune dans une allocution à l’ouverture de la rencontre nationale de la coordination nationale de l’organisation des jeunes du PT dans le cadre de la mobilisation "en défense de l’intégrité et de la souveraineté des nations".

Elle a exclu à ce propos, le fait que le président français François Hollande ait pris la décision d’"occuper" le Mali sans l’approbation de l’Administration américaine qui "l’a soutenu et appelé tous les autres à lui procurer l’aide nécessaire".

L’objectif de cette "occupation, a-t-elle encore dit, est "la division du Mali", rappelant que l’Algérie était visée depuis la guerre en Libye et que sa formation défendait ouvertement la souveraineté de ses décisions.

La porte-parole du PT a établi d’autre part, un lien entre l’attentat terroriste d’In Amenas qui a fait 37 morts dont un Algérien et la situation au Mali et ce, a-t-elle argué, dans une tentative d’entraîner l’Algérie "dans une guerre qui n’est pas la sienne", s’interrogeant cependant sur les véritables commanditaires de l’attentat et ceux qui en tirent profit.

L’Algérie comme le Mali recèle des richesses naturelles et c’est la raison pour laquelle elle est visée par des puissances qui aspirent à les exploiter sous couvert de la lutte contre le terrorisme rendant la France "politiquement responsable de ce qui se passe au Nord du Mali".


Friday, January 25, 2013

Lettre de Mohamed Lamari au Commandant Abab

محمد العماري 
بسم الله الرحمان الرحيم و الصلاة و السلام على من جاء رحمة للعالمين

حضرة الرائد، عبدالله عبعباب

لقد حصل لي شرف قراءة كتابكم و التعرف عليكم أكثر من خلال ما تفضلتم به من تفاصيل كانت مجهولة أو ربما متجاهلة لدى الكثير من جيلي الذي لم يعرف المستعمر و لا يعرف شيئا عن بناء دولة الاستقلال و ما حفّ بها من مصاعب تفوق مصاعب مرحلة النضال ابّان الحركة الوطنية بل لا أبالغ في القول عندما أؤكد لكم من خلال ما قرأت لكم و من بعض المذكرات الأخرى. و هي قليلة للأسف: إن المعركة الحاسمة للاستقلال كانت قد بدأت بعد 20 مارس 1956 لما احتوت عليه من عدة تحدّيات عويصة تنوء بها الجبال. وأوّل هذه التحدّيات كانت إجبار المستعمر على الرحيل و احترام تعهّداته تجاه دولة فتية فقيرة ذات إمكانيات جد متواضعة في كلّ الميادين بل ربّما معدومة أصلا، إلاّ من عزائم مواطنيها رجالا و نساء. فكان لزاما تطهير البلاد من التواجد العسكري و الإداري الجاثم على أرض تونس المستقلّة. بالتوازي مع إعادة بناء الدولة و توحيد القضاء و بسط السيادة الكاملة. فالاستقلال التام حسب رأيي كان يوم 12 ماي 1964 و ليس يوم 20 مارس 1956. فليس من السهل بمكان أن تحافظ دولة فتية على استقلالها و تذود على سيادتها و هي لا تزال آنذاك لم تخرج من آثار عدوان 75 سنة من الاحتلال الأجنبي و الإرادة المسلوبة. لولا وطنية أبناءها و إيمانهم بعدالة قضيتهم و الشعور بمسؤولية البناء و التشييد في كلّ المجالات، بعزيمتهم الفولاذية التي تحطّمت عليها كل أطماع الطامعين. عندما أقرأ عن تاريخ رجال الحركة الوطنية و ما عانوه في سبيل الوطن لاسترجاع سيادته، أشعر بالخجل و ينتابني الندم على ما خُضت فيه ربما في وقت من الأوقات مع الخائضين بغير علم في أعراض هؤلاء الرجال الذين عبّدوا لنا الطريق لحياة حتى و إن كانت متواضعة، و لكنها لا تقارن ـ أكيدا ـ بحياة تحت الأجنبي المحتل أو نظام عميل مسلوب الإرادة كنظام البايات. إن ما تجشمتَم انجازه، بكل تجرد من الذات و بكلّ أمانة ـ ولا نزكي على الله أحدا ـ يُعتبر شهادة، نورتم بها الأجيال و ستكون مادة دسمة للمؤرخين فأسأل الله أن يجعلها في ميزان حسناتكم. فلكم الشكر جزيل الشكر و العرفان على ما قدمتموّه من إيضاحات تاريخية ذات أهمية و بال، خاصة في معركة الجلاء ببرج الخضراء التي لم نكن نعلم عنها شيئا من قبل. لا ندري لماذا وقع تجاهلها بهذا الحدّ و بالتالي تجاهل أبطالها و شهدائها و هي لا تقلّ أهمية عن معركة بنزرت و التي شاءت الأقدار أن تتزامنا في اليوم و الشهر و السنة… وهنا استسمحكم في بعض الإيضاحات في هذا الشأن: ـ لقد ذكرتم أنكم تلقيتم أمرا بالانسحاب من الأماكن المحرّرة و امتثلتم بمرارة للأوامر.. لكن بعد ذلك تبين أن رئيس الجمهورية ليس له علم بذلك!! بل ربّما كان الحال حتى مع كاتب الدولة للدفاع المرحوم الباهي الادغم …. فمن كان يا ترى، وراء هذا القرار الخطير و المهين في نفس الوقت؟ و ما هي غايته في ذلك؟ ـ لماذا تعمّدتم تبرير العملية أمام الرئيس رغم معارضتكم لها؟ و لم تصارحونه بالحقيقة؟ ـ هناك شخص يدعى حمادي خذير اغتيل في تطاوين قبيل وصول بورقيبة بسويعات إلى هناك سنة 1956.. والأنباء الرائجة إلى الآن، تتحدث عن أن هذا الشخص كان مكلفا من بورقيبة أو من الشق البورقيبي لاغتيال بعض أتباع الأمانة العامة في تطاوين.. هذه مسالة أخرى بقيت غامضة و تُركت للتأويل العامي لا أكثر.. فهل لكم كذلك ما يفيد في هذا الصدد؟
ـ هل لكم من التفاصيل أكثر ما ورد في كتابكم عن ثوار الأمانة العامة بتطاوين؟ و هل هؤلاء الثوار كانوا ينوون قتال الجيش الفرنسي؟ أم كانت مهمّتهم قتال شق بورقيبة في الحزب؟ و كيف سمح بورقيبة للجيش الفرنسي بالقضاء على مناضلين تونسيين يشهد لهم الجميع بالوطنية و العمل في صلب الحركة الوطنية؟ مهما بلغ الخلاف بين الأخوة في الدين و الوطن؟ هذه المأساة بقيت غامضة كل الغموض خاصة على الجيل الذي لم يعشها .. فأنا أذكر ـ و أنا في سن الحدث ـ أن الناس يمتنعون عن الخوض فيها سواء في مجالسهم الموسعة أو الضيقة لشدّة الإرهاب و بطش الدولة آنذاك اللذان عقبا هذه العملية. ومما زاد الطين بلّة هو اكتشاف محاولة الانقلاب الشرايطي و جماعته. و هذه كذلك باعتباركم من المعاصرين لها.. فهل لكم أن توضحوا للأجيال إسرارها و دوافعها و نتائجها وعاقبتها على سير نظام الحكم؟ كنت أتمنى ـ شخصيا ـ لو أن الزعيم صالح بن يوسف رحمه الله، وبعد أن أحرزت تونس على استقلالها التام سنة 1956 أن يقلع عن المعارضة المسلحة و يٌكوّن حزبا سياسيا مدنيا يُثري به الحياة السياسية للدولة الفتية و يؤسس لنظام ديمقراطي مؤسساتي يحفظ كرامة المواطن و يبني دولة حديثة و يقضي على كل أشكال التخلّف والانحطاط…. فلو جنح إلى هذا الخيار الحضاري.. لوفر على الشعب الكريم نصف قرن من معاناة الحكم الفردي و الكبت السياسي و الحرياتيفالغرب لم يتقدّم في كلّ المجالات بالأنظمة الفردية، ولا بالانغلاق و التناحر بين أبناء البلد الواحد رغم اختلافهم المذهبي.. و لكن تقدموا واستولوا على العالم ماديا وتقنيا واقتصاديا.. بأنظمة مؤسساتية ديمقراطية تضمن الحقوق الفردية و العامة للدولة و المواطن على حد السواء.
حضرة الرائد، هناك موضوع آخر نتمنى أن يحضى منكم بتوضيح للقارئ الكريم خاصة من يبحث عن الحقيقة بكل موضوعية .. هذا الموضوع قد أسال كثيرا من حبر الفضوليين و ذهب الناس في ذلك كل مذهب.. فمنهم من فسره بموضوعية، ومنهم من قابله بالجحود و نكران الجميل، و منهم من أهمله باعتبار أن كل تاريخ مرحلة المرحوم بورقيبة حسب رأيه، فيه دخن.. . الخ هذا الموضوع الهام هو مشاركتكم سنة 1987 في أشغال محكمة امن الدولة أثناء محاكمة حركة الاتجاه الإسلامي.. ولقد سبق لي أن حاولت تصويبها في كتاب الدكتور إعلية علاني. » الحركات الإسلامية في الوطن العربي »
يقول الكاتب اعلية علاني في (ص) 190-191« لماذا لم يقع إعدام الغنوشي سنة 1987 .. و يُرجح الكاتب لتفسير ذلك أسبابا ثلاثة:
- الأسلوب الذي اتبعه وزير الداخلية آنذاك زين العابدين بن علي في التعامل مع هذه القضية.
- الضغوطات الخارجية وخاصة الغربية منها لفائدة الغنوشي.
- الوساطات الداخلية. » انتهى كلام المؤلف.

ويتلخص ردي على الدكتور العلاني في الفقرة التالية:  » لئن كان السبب الأول قد أكده الأستاذ راشد الغنوشي نفسه لمجلة المجلة سنة 1988 بقوله «أن الوزير الأول زين العابدين بن علي قد رفض تنفيذ ما طلب منه بورقيبة وهو قتلي وقتل إخواني الآخرين لأنه لم ير لهذا الطلب أي مبرر أخلاقي أو قانوني…» ص191 من هذا الكتاب. فإن الثاني والثالث لا يتفق مع الحقيقة والواقع. ولعل تصريح الشيخ عبد الفتاح مورو (الرجل الثاني في الحركة آنذاك) للمؤلف في(ص) 203 هو الأقرب إلى الصواب. حيث يُؤكد بقوله « وقد حصلت تدخلات خارجيّة قبيل المحاكمة وأثناءها من طرف الفرنسيين والسعوديين… لكن بورقيبة كان جامحا وغاضباوتمادى في عمليّة التصعيد.. » إما السبب المباشر الذي لم يقع بموجبه الحكم بالإعدام حضوريا من طرف هيئة محكمة أمن الدولة سنة 1987 على بعض قيادات الحركة، هو امتناع النائبين السادة عبد الله عبعاب ومحمد كريم المستوري من التصويت لصالح حكم الإعدام حضوريّا على بعض القيادات. الشيء الذي أغضب بورقيبة آنذاك وأمر بتعديل قانون المحكمة فيما بعد ليصبح أقرار حكم الإعدام بالأغلبية وليس بالإجماع. في ذلك التاريخ كان لا يقع إقرار حكم الإعدام إلا بإجماع أعضاء هيئة المحكمة والمتركبة من ثلاثة قضاة ونائبين من مجلس النواب… » انتهى
و في الأخير حضرة الرائد سي عبدالله أضع بين يديكم شهادة متواضعة لي مباشرة على بعض من أحداث مدينة قفصة سنة 1980 حيث كنت منخرطا مباشرا في صفوف الجيش الوطني بفوج 31 للمصفحات بقابس.. و قد حصل لي شرف التدخل المباشر لتطهير مدينة قفصة من المرتزقة آنذاك. شكرا لكم جزيل الشكر على ما قدمتموه للوطن العزيز سواء أثناء فترة مقاومة المحتل أو أثناء بناء دولة الاستقلال أو في شهادتكم للتاريخ التي ستستفيد منها الأجيال بإذن الله.
محمد العماري ـ أصيل مدينة تطاوين.  
mohammedlamari@yahoo.fr

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باريس في 18 نوفمبر 2011


بعد ثلاثين سنة على أحداث مدينة قفصة

 : شاهد عيّان يروي بعض التفاصيل

  أجرى الحوار: د. أحمد المناعي 

 يصادف يوم 27 جانفي 2010 الذكرى الثلاثين لعملية الهجوم على مدينة قفصة بالوسط الغربي للبلاد التونسية من طرف مجموعة مسلّحة من التونسيين بتواطؤ مع السلطات الليبية و الجزائرية آنذاك. و بهذه المناسبة يدلي السّيد محمد العماري لموقع المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة، بما شاهده و عاشه في ذلك اليوم باعتباره كان عسكريا سابقا منخرطا بوحدات فيلق 31 للمدرّعات، وممن عاينوا عن قرب هذه الحادثة الأليمة.
المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة/ س
 في البداية كيف كانت الحادثة وتطوراتها الميدانيّة؟ 

 الحادثة كانت يوم الأحد 27 جانفي 1980 عند الساعة الثانية صباحا، عندما انطلقت المجموعة المسلحة المتكونة من قرابة 50 مسلّحًا، حيث هاجمت على الساعة الثانية صباحًا مراكز الأمن من شرطة و حرس وطني داخل المدينة بالتوازي في الهجوم على ثكنة أحمد التليلي التي تقع وسط المدينة. كانت آنذاك شبه خالية من وحدات الفيلق 11 للمشاة، التي كانت وقتئذٍ في مهمّة دورية بالصحراء بالجنوب التونسي لمدّة شهر. فلم يكن متواجدًا فيها أثناء الهجوم غير فصيل للحراسة و آخر للقيادة و المصالح و كذلك فصيل تابع لفوج الشرف كانوا في طريقهم إلى العاصمة بعد مهمّة استقبال الرّئيس بورقيبة في مدينة توزر. أما ثكنة الهادي خفشة التي تقع على أطراف المدينة لم يكن متواجدا فيها ساعتها إلا حوالي 300 من المجندين الجدد، كانوا تحت تأثير تطعيم (تي. أ. بي) وهو تطعيم إجباري لكل مستجدّ و يستوجب راحة بـ 48 ساعة بعد كلّ تطعيم. و قد تم اقتحام الثكنتين بعد معركة ضارية بينهم و بين الحراس أُستُعمل فيها السلاح الأبيض و الناري و كاتم الصوت، انتهت بإعدام الحراس رمْيًا بالرّصاص من طرف المهاجمين و سقوط قتلى و جرحى من الجانبين، ثم، وعن طريق أحدهم سبق له أن قضى الخدمة العسكرية داخل الثكنة المستهدفة، عمدوا إلى استخراج كميات من السلاح الخفيف و الذخيرة، عجزوا على استعماله فيما بعد لأسباب فنّية. ومثلما استفيد فيما بعد من بعض الناجين، التحقت المجموعة المهاجمة لثكنة احمد التليلي ومراكز الأمن، ببقيّة المسلحين داخل ثكنة الهادي اخفشّة بعد ما عاثوا فسادًا في طريقهم في المدنيين، الذين في أغلبهم من الباعة المتجوّلين حسب ما تبيّن من سياراتهم المهشمة والمحمّلة بالبضائع. وقد تم لهم كذلك تعطيل حافلة جزائرية في طريقها إلى طرابلس بتخريبهم لمحركها بقذائف RBG واستخدامها كحاجز من طرفهم بعد ما أوقفوا ركابها في شكل رهائن. كما عمدوا من جهة أخرى إلى قتل كثير من المواطنين ممن امتنعوا عن حمل السلاح معهم و الالتحاق بصفوفهم لإنجاز « الثورة » حسب زعمهم. و في حدود الساعة الثامنة صباحًا ساق المهاجمون كل من في الثكنة (حوالي 300 مجند) إلى معهد ثانوي قريب حيث تم احتجازهم كرهائن في قاعة رياضية هناك. و في حدود الساعة الحادية عشر وصلت وحدتان من فوج 33 لمدرّعات الاستطلاع بقيادة المقدم آنذاك الطاهر بوبكر من مدينة القصرين التي تبعد حوالي 125 كلم شمال غرب قفصة. و في حدود الساعة الثانية بعد الظهر و بعد تطهير الثكنات و التّمركز داخلها و حول المعهد الثانوي الذي يتحصّن فيه المسلحون و قرابة 300 جندي عزلا كرهائن، بدأت هذه القوة بالهجوم و فتح النار. و في حدود الساعة الثالثة بعد الظهر وصلت وحدة مدرّعات ثقيلة من الفوج 31 للمصفحات بمدينة قابس التي تبعد حوالي 136 كلم جنوب شرق قفصة، تلته سريّة من المشاة التابعين لفوج 91 للواء.. و عند الساعة الرابعة عصرا كان كل شيء قد تم تقريبا: من تحرير الجنود الرهائن الذين اغتنموا بدورهم فرصة اشتباك المسلّحين مع قوات الجيش و التملص من الأسر و التفرّق داخل المدينة و الوصول إلى الخطوط الخلفية لقوات الجيش للاحتماء بها.. إلى قتل و أسر جُل المسلحين إلاّ القليل منهم الذين استطاعوا الانسحاب و التخفي داخل الأحياء السكنية. و في اليوم الموالي أي 28 جانفي، تم تمشيط بعض الأحياء من أهمها حي النور معقل المسلحين، حيث تم استرجاع الأسلحة المستخرجة من الثكنة و أسلحة أخرى و معدّات اتّصال و وثائق. كما تم القبض على بعض الفارين على أيدي قوات الطلائع (قوات خاصة) التي قامت حينئذ بالتمشيط بالاشتراك مع قوات المدرعات. كما تمّ في الأيام الموالية ملاحقة المختفين والذين استطاعوا الخروج من مدينة قفصة و التسلل إلى الأماكن المجاورة مثل ما حدث مع « أحمد المرغني » القائد العسكري للعملية و اثنين من مرافقيه وإلقاء القبض عليهم بضواحي حامة قابس يوم 6 فيفري، بعد استسلام « عز الدين الشريف » قائدها السياسي وأصيل مدينة قفصة. و قد تبيّن بعد ذلك أن « أحمد المرغني » (أصيل مدينة جرجيس بالجنوب الشرقي للبلاد التونسية) قد غادر مسرح العمليّة يوم 27 جانفي صباحًا بعدما تبين له فشل العملية و كان ينوي الرجوع إلى التراب الليبي
 ..
المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة/ س:

 ما قولك في ما أشيع وقتها بأن المهاجمين قد سيطروا على المدينة سيطرة كاملة لمدّة أسبوع؟

  إن المسلّحين لم يتمكّنوا من السيطرة حتى على بعض أجزاء من المدينة، بل لم تكن سيطرتهم في ظل غياب تواجد قوات للردع، إلا على بعض النقاط المحدودة ولبضع ساعات فقط بسبب عدم خبرتهم القتالية. هذا من جهة و من جهة أخرى، ـ و هذا الأهم ـ عدم استجابة سكان مدينة قفصة لهم و لنداءاتهم المتكررة لحمل السلاح والالتحاق بهم. هذا الفشل أصبح تاما بدخول قوات الجيش للمدينة وإعلان السيطرة عليها.

  المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة/ س: هناك من يقول بأن معاركا ضارية قد دارت بين الجيش و المسلحين، بدليل أن صوت الرصاص لم يتوقف لمدة أيام؟ 

عدم انقطاع صوت إطلاق النار ليس دليلا دائما على ضراوة المعارك، بل هو في الغالب إجراء عادي للتغطية الميدانيّة للقوات أثناء التمشيط و ملاحقة العناصر المسلحة و المتخفية داخل بعض أحياء المدينة، و إلقاء القبض عليهم من طرف قوات الطلائع كما أسلفت.. وهو ما قد تم بالفعل: من وضع اليد على كل أماكن الاختفاء و المعدات و الوثائق، إلى إيقاف جل المسلحين ما عدا الذين قتلوا في بداية العملية أو تسللوا خارج محيط مدينة قفصة
 .
المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة/ س

 هناك من يقول أيضا أن الضراوة هذه ناتجة على التكوين العالي للمسلحين على السلاح ؟

  ربما هذا قول من يجهل حقائق الأمور.. فالتدريب »العالي » على السلاح لا يُجدي نفعا في المعارك إذا لم يُصاحبه تكوينا عاليا وخبرة في فن القتال.. أما واقع هؤلاء من خلال تعاطيهم مع الأحداث منذ البداية و اعتداءاتهم الوحشية على الأرواح البريئة والعزل من السلاح يدل على أنهم عصابة و ليسوا مقاتلين
 .
المعهد التونسي للعلاقات الدوليّة/ س:

 ما حقيقة ما أشيع من تدخل وحدات أجنبية ميدانية و مشاركتها في « تحرير » مدينة قفصة؟ 

لم يكن هناك احتلال لمدينة قفصة حتى يكون هناك تحرير، بل هي عملية تحرير لرهائن وتطهير للمدينة بالمفهوم العسكري، كانت قد تمّت على أيدي قوات الجيش التونسي و الآمن الداخلي دون الاستعانة ـ أو حتى الحاجة إليها أصلا ـ بأي قوات ميدانية أجنبية عكس ما يُرَوّج البعض لذلك. و للتاريخ فأن المساعدة الفرنسية و المغربية بعد ذلك كانت قد انحصرت لوجستيكيًا فقط. حيث وضعتا طائرات نقل عسكريّة عملاقة على ذمّة الجيش التونسي لنقل بعض القوات و المعدات و الذخائر إلى الجنوب الشرقي لتعزيز الوحدات المتواجدة هناك: فهي ليست لفكّ الحصار على قفصة، مثلما يتوهّم البعض، و باعتبار أن المسالة وقع تطويقها منذ الساعات الأولى و القضاء عليها، بل تحسبًا لهجوم ليبي على الأراضي التونسية بعد التوتّر الشديد الذي حدث لاحقا بين البلدين اثر اكتشاف وانكشاف ملابسات العملية و التورّط المفضوح للنّظام الليبي فيها.

  محمد العماري ـ منخرط سابق بسلاح المدرعات