infraction à la loi sur la presse, le responsable
d’Alter Info recherché comme un délinquant
Chers amis,
Comme je l’avais indiqué dans mon précédent communiqué, d’un commun accord avec mon avocat, j’avais décidé de ne pas me rendre à l’audience du 19 février 2009, comme j’en avais le droit. Je n’ai pas voulu donner satisfaction à mes détracteurs en me rendant personnellement et me faire humilier pour leur bon plaisir.
Comme le droit le prévoit, j’ai donc naturellement choisi de me faire présenter par mon avocat. Mais pour des raisons qui dépassent mon entendement, Madame le substitut du procureur a exigé ma présence en demandant un renvoi au 2 avril 2009 ainsi qu’un mandat d’amener à mon encontre - chose inédite en France dans ce genre d’affaire.
J’ai immédiatement compris le but de ce mandat d’amener : pousser l’humiliation et la mortification à son paroxysme en m’amenant menotté à l’audience.
Me présenter dans des conditions ‘’normales’’ devant mes juges, est déjà pour moi un grand défit et une épreuve pénible, mais vouloir m’imposer d’autres humiliations, relève de l’acharnement judiciaire. C’est un procédé indigne de la République et totalement contrairement à ses principes de traiter de cette façon des journalistes.
Je ne suis pas en cavale. Du moment que je me rends à l’audience, ce n’est pas un délit de ne pas vouloir être mis en garde à vue.
Procédé abject et intimidation.
Me doutant que le but recherché était de vouloir me déstabiliser, j’ai pris mes précautions pour ne pas être mis en garde à vue avant l’audience. C’est pourquoi je n’ai pas passé la nuit du 30 au 31 mars chez moi, mais chez une amie.
Hier matin (31 mars 2009), deux officiers de la DJA se sont présentés chez moi. Ils ont trouvé ma fille ; ils l’ont obligée à leur indiquer les coordonnés de mon amie.
Ce matin, ils ont appelé mon amie, sur un ton menaçant, l’ont traité de menteuse en menaçant que j’allais avoir de "graves problèmes…"
Lesquels ? Pour quelle faute ? Condamné avant d’être jugé ?
A l’heure actuelle, des équipes de la police nationale – payées par le contribuable - attendent devant chez moi et chez mon amie pour m’arrêter.
Bien que j’ai appelé la Police Judiciaire hier, le commissariat ce matin pour leur indiquer que je n’étais pas en cavale mais à la permanence d’Alter Info.
Pourquoi ne viennent –ils pas m’arrêter à l’agence ?
Redouteraient-ils des conséquences d’une publicité négative ?
Quoi qu’il en soit, depuis hier, je suis à la permanence de l’agence Alter Info et s’ils viennent Ils en subiront fatalement un tollé et l’expression d’une indignation à la hauteur de leur attitude d’un Etat policier.
Les gardiens de la ‘’paix’’ étant stationnés devant chez moi et chez mon amie, je suis obligé de passer cette nuit, avant l'audience, à l’hôtel. Pour éviter d’être emmené menotté et pour me présenter en homme libre devant mes accusateurs.
J’ai bien l’intention de me rendre à l’audience de demain et si possible en Homme Libre et non menotté comme un truand ! Finalement, même si ma faute était prouvée - ce qui n'est pas le cas, loin de là, il e s'agirait que d'une infraction à la loi sur la presse.
Demain, venez nombreux voir le procès d’une justice qui dérape au service d’une cause inavouable.
TGI de Mulhouse à 8h30 salle 207
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