Les Forces Spéciales des Etats-Unis ont débarqué en Libye pour entraîner les rebelles anti-Kadhafi
4 mars 2011
Les Forces Spéciales des Etats-Unis ont débarqué en Libye pour entraîner les rebelles anti-Kadhafi pour un coup d’état appuyé par l’occident dans les environs du pays riche en pétrole, avec des "assistant pour la défense" Français et Anglais également débarqués pour établir des camps d’entraînement dans la région orientale du pays, sous contrôle des rebelles.
Selon une information du journal "Pakistan Observer", des centaines de membres du personnel des Forces Spéciales des Etats Unis, de Grande Bretagne et de France sont arrivés les 23 et 24 février "dans des navires de guerre américains et français et des petits canots dans les ports libyens de Benghazi et de Tobruk".
Le reportage affirme que l’information a été confirmée par un diplomate Libyen de la région : "Les trois pays occidentaux ont débarqué leurs troupes des Forces Spéciales en Cyrénaïque et sont actuellement en train de créer leurs bases et centre d’entraînement", dans l’intention de renforcer les rebelles qui résistent à la milice de Kadhafi dans les environs.
"Les forces occidentales se préparent à établir des bases d’entraînement pour des milices locales pour un contrôle effectif de la région riche en pétrole et contrecarrer toute pression des forces en faveur de Kadhafi depuis Tripoli" indique l’information.
Par ailleurs, les efforts pour "neutraliser" l’Armée de l’Air Libyenne sont en route, dans l’intention de faire obstacle aux possibilités de Kadhafi de gouverner depuis Tripoli s’il parvient à rester au pouvoir.
La Marine américaine a aussi confirmé que le porte-avion USS Enterprise, lequel était auparavant en service contre les "pirates" face aux côtes de Somalie, se dirige maintenant vers la Libye, pendant que la tension monte.
La secrétaire d’Etats Américaine Hillary Clinton a admis publiquement pour la première fois le 28 Février que les Etats-Unis se préparaient à soutenir les rebelles anti-gouvernement, malgré les avertissements de Hafiz Ghota, porte-parole du récent Conseil National de Libye dans la ville orientale de Benghazi contrôlée par les rebelles, disant qu’aucune "intervention étrangère" ne serait bienvenue.
"Le restant de la Libye sera libéré par le peuple... et les forces de sécurité de Kadhafi seront éliminées par le peuple de Libye", a exprimé Ghoga au cours d’une conférence de presse.
Pendant ce temps, l’ex représentant européen pour le groupe Carlyle et ex premier ministre britannique John Major a décidé en dernier d’ajouter sa voix au chœur croissant de ceux qui appellent à une intervention militaire pour renverser Kadhafi.
Major appuie "les autres leaders occidentaux qui sont sur le point de donner l’ordre d’actions militaires contre Mouamar Kadhafi de crainte que le président Libyen n’utilise des "armes chimiques" contre son propre peuple" informe "The Telegraph".
Le premier ministre Britannique actuel, David Cameron, a, lui aussi, été occupé à préparer un scénario pour un coup d’état soutenu par l’occident, en demandant une zone d’exclusion aérienne sur le pays.
"Si le colonel Kadhafi utilise la force militaire contre son propre peuple, le monde ne peut rester en dehors. C’est pourquoi nous devrions rechercher une zone d’exclusion aérienne’, a dit Cameron. Le chancelier Russe, Serge Lavrov, a critiqué l’idée d’une zone d’exclusion aérienne comme état "superflue", en même temps qu’il faisait part de son appui aux sanctions soutenues par l’ONU.
Vendredi, quarante néo- conservateurs influents ont signé une lettre à Barack Obama, exhortant le président à préparer "immédiatement" une action militaire pour renverser Kadhafi.
Tout changement de régime qui aura lieu avec l’aide des pays occidentaux fournira un accès plus profond à un pays qui possède les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique et est le dixième plus grand du monde, avec des réserves de production d’environ 66 ans.
Source : http://www.correodelorinoco.gob.ve/
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