L'Argentine se retourne contre le Mossad: le destin de l'Occident pourrait basculer
Cristina Kirchner
En attendant de pouvoir assassiner Obama, réduire l'Iran en cendres et déclencher l'apocalypse sur toute la planète, les Israéliens expriment vigoureusement leur colère.
En acceptant la constitution d'une commission mixte Iran-Argentine, le gouvernement argentin vient donc bel et bien d'effectuer un virage à 180°, après une vingtaine d'années passées à obéir à des degrés divers aux injonctions israéliennes, à ses dépens.
Cristina Kirchner
La présidente Cristina Kirchner rend fous de rage les
sionistes, parce qu' Argentine et Iran se sont mis d'accord
sur une commission d'enquête mixte au sujet de l'attentat
de 1994 contre le centre communautaire juif AMIA, dont
Israël veut à tout prix faire accuser l'Iran.
La situation est tout à fait inédite et ne s'explique que
si c'est Obama qui a encouragé l'Argentine à se tourner
résolument vers l'Iran.
Le président Obama, sur ce dossier, pousse très loin
l'offensive contre Israël. Si l'on tient compte du
fait qu'il semble bien négocier avec l'Iran, la Russie et la
Syrie un Yalta visant à réduire définitivement
l'emprise israélienne sur le Moyen Orient (http://www.voltairenet.org/article177546.html),
la situation est extrêmement dangereuse pour lui,
et on ne peut que saluer le courage et l'audace du président
américain. Le dernier président US à avoir fait face à
Israël était J. F. Kennedy...
En attendant de pouvoir assassiner Obama, réduire l'Iran en cendres et déclencher l'apocalypse sur toute la planète, les Israéliens expriment vigoureusement leur colère.
Qu'on en juge: le dirigeant communautaire local
Burger a même menacé publiquement la présidente d'un troisième
attentat, après celui de 1994 et celui de 1992
(contre l'ambassade israélienne).
Comme elle répondait avec une maîtrise parfaite à ce
que toute l'Argentine a interprété comme une menace de mort
contre sa personne (après Arafat et peut-être Chavez,
quoi de plus plausible ...) "ah bon, et comment le
savez-vous, et qui en seraient les commanditaires?",
les organes juifs s'égosillent maintenant sur le thème plus
consensuel d'après eux: le troisième attentat, c'est
maintenant, sous nos yeux, c'est l'attentat culturel, les
juifs argentins sont bafoués dans leur existence et dans
leur essence même etc. Bref, "l'Holocauste argentin",
chapitre 3, aurait lieu sous nos yeux, en ce moment
même, dans l'indifférence complète du monde.
A un détail près: c'est le Mossad qui avait organisé les deux
attentats à la bombe de 1992(23 morts) et 1994 (85
morts), l'enlisement des enquêtes, et l'accusation absurde de
l'Iran.
Voici l'état de la question à ce jour, selon les
spécialistes argentins eux-mêmes (voir les contributions
d'Adrian Salbuchi, Juan Gabriel Labake, José
Petrosino mises en ligne le 7 février 2013 par LTV1 :
http://youtu.be/i2weV2LUaic) .
1. Quelques faits
Il est établi par le centre de recherche en explosifs de l'université de Tucuman, que l'explosion de 1994 a eu lieu à l'intérieur du bâtiment de l'AMIA.
1. Quelques faits
Il est établi par le centre de recherche en explosifs de l'université de Tucuman, que l'explosion de 1994 a eu lieu à l'intérieur du bâtiment de l'AMIA.
Il suffisait d'ailleurs, dès le premier jour, de
voir la photo des dégâts, les débris ayant été projetés à
l'extérieur.
Plusieurs témoins ont déclaré sous serment qu'aucune
camionnette blanche Renault n'était arrivée sur les lieux,
contrairement à l'affirmation immédiate des Israéliens.
Il est établi que c'est un officier du Mossad israélien qui a apporté, en avion, avec la commission d'enquête israélienne, un morceau de moteur dont on a voulu faire croire que c'était le reste de la
Il est établi que c'est un officier du Mossad israélien qui a apporté, en avion, avec la commission d'enquête israélienne, un morceau de moteur dont on a voulu faire croire que c'était le reste de la
camionnette piégée qui aurait été conduite par un terroriste arabe.
Renault a identifié la pièce en question, provenant d'une
voiture qui n'avait subi aucune déflagration.
D'autres débris "trouvés" sur les lieux provenaient d'autres
voitures encore.
Un témoin argentin a vu la personne qui, au carrefour le plus proche, a appuyé sur un détonateur, provoquant la déflagration.
Un témoin argentin a vu la personne qui, au carrefour le plus proche, a appuyé sur un détonateur, provoquant la déflagration.
Ce témoignage a été validé par la commission d'enquête argentine.
L'authentique terroriste, jamais recherché, avait le type
européen, comme un autre personnage, le premier à avoir
affirmé aux passants terrifiés que l'explosion était
partie d'une camionnette blanche, Renault; celui-ci
s'était promené sur les lieux aussitôt après l'explosion,
mettant mal à l'aise les autres personnes qui avaient accouru
parce qu'il ne semblait nullement ému; et il emporta
tranquillement le contenu d'un grand sac, vidé puis rempli
sur les lieux, sans être inquiété, grâce à la
confusion générale et au retard des autorités pour interdire
l'accès aux lieux.
Une semaine plus tard, les services israéliens ont creusé un trou dans la chaussée, et ont annoncé avoir trouvé le cratère correspondant à la voiture piégée (qui n'a jamais existé).
Une semaine plus tard, les services israéliens ont creusé un trou dans la chaussée, et ont annoncé avoir trouvé le cratère correspondant à la voiture piégée (qui n'a jamais existé).
Les enquêteurs argentins ont beaucoup ri.
Le jour de l'explosion, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, à l'entrée du bâtiment: aucune enquête à ce sujet, mais un Syrien fut plus tard accusé d'avoir livré des explosifs... à un membre du Hezbollah libanais qui... ne savait pas conduire ... se trouvait au Liban à la date des faits .. a été tué par les Israéliens deux mois plus tard... et aurait été doué d'ubiquité, ce qui lui aurait permis de commettre un attentat suicide à Buenos Aires, avec le succès que l'on sait.
En 1992, avait eu lieu la répétition générale : l'attentat contre l'ambassade israélienne avait été aussitôt présenté par les Israéliens comme provenant d'une voiture piégée inexistante, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, comme en 1994, et l'explosion eut lieu à l'intérieur du bâtiment. Apparemment, on remit le couvert parce que le président Menem n'avait nullement remis en question les accords de coopération de l'Argentine avec l'Iran à la suite du premier attentat.
Le jour de l'explosion, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, à l'entrée du bâtiment: aucune enquête à ce sujet, mais un Syrien fut plus tard accusé d'avoir livré des explosifs... à un membre du Hezbollah libanais qui... ne savait pas conduire ... se trouvait au Liban à la date des faits .. a été tué par les Israéliens deux mois plus tard... et aurait été doué d'ubiquité, ce qui lui aurait permis de commettre un attentat suicide à Buenos Aires, avec le succès que l'on sait.
En 1992, avait eu lieu la répétition générale : l'attentat contre l'ambassade israélienne avait été aussitôt présenté par les Israéliens comme provenant d'une voiture piégée inexistante, des sacs "de ciment" venaient d'être livrés, comme en 1994, et l'explosion eut lieu à l'intérieur du bâtiment. Apparemment, on remit le couvert parce que le président Menem n'avait nullement remis en question les accords de coopération de l'Argentine avec l'Iran à la suite du premier attentat.
Après le deuxième, il fut un peu plus docile, et indemnisa
sans tortiller l'AMIA à la hauteur des millions
demandés.
2. L'enquête.
Le président Menem, d'origine syrienne, tenait à se faire bien voir des Israéliens.
2. L'enquête.
Le président Menem, d'origine syrienne, tenait à se faire bien voir des Israéliens.
C'est ainsi que son premier voyage présidentiel fut pour Tel
Aviv, et non pour Damas, comme il l'avait promis
pour attirer le vote des Levantins.
Il consentit à laisser le champ libre aux enquêteurs
israéliens, tout comme en 1992 d'ailleurs. Israël le
remercia à sa façon, quelques années plus tard, l'accusant
d'avoir été complice de l'attentat, à la tête d'une
"connexion locale" syrienne, faisant du trafic d'armes...
Le juge Galeano fut prié par un agent israélien d'accuser un revendeur de voitures d'avoir fourni la voiture piégée (inexistante); il remit 400 000 dollars au dit revendeur pour se prêter au jeu, et accuser à son tour des policiers argentins (du bord opposé au parti politique de Menem, le président en place). Cette scène a été filmée (par des acolytes des policiers visés), à l'insu des deux personnes en question!
Le juge Galeano fut prié par un agent israélien d'accuser un revendeur de voitures d'avoir fourni la voiture piégée (inexistante); il remit 400 000 dollars au dit revendeur pour se prêter au jeu, et accuser à son tour des policiers argentins (du bord opposé au parti politique de Menem, le président en place). Cette scène a été filmée (par des acolytes des policiers visés), à l'insu des deux personnes en question!
On trouva sur l'agenda du revendeur le mot "Iran", d'une autre
écriture que la sienne; il avait été mis sur écoute
plusieurs jours avant l'attentat.
Bref, dès le départ, il avait été choisi pour le
rôle de coupable d'avoir fourni une voiture qui aurait été
piégée.
Mais il se débat fort bien depuis le départ, et il a
survécu! Il est devenu le légendaire Telledin, que les
Argentins appellent le "Lee Oswald" de l'affaire; il
a fait dix ans de prison, après quoi il a été blanchi de
toute accusation et relaxé, tandis que le juge était
destitué, simplement.
En 2002, lorsqu'Israël et la Syrie semblaient trouver un accord sur la question du Golan, la piste iranienne fut réactivée.
En 2002, lorsqu'Israël et la Syrie semblaient trouver un accord sur la question du Golan, la piste iranienne fut réactivée.
Un procureur fut nommé pour reprendre l'enquête à zéro, et
répondit aux sollicitations israéliennes en faisant
poursuivre l'ancien président de l'Iran, le ministre actuel de
la défense, le chargé d'affaires à l'ambassade
d'Iran à Buenos Aires et d'autres personnes également
respectables.
L'une d'entre elles, l'ambassadeur Soleimanpour, arrêté à
Londres par Interpol, fut ensuite relâché et indemnisé,
parce qu'il n'y avait pas l'ombre d'une preuve pour
l'inculper.
L'Argentine dut payer 280 000 dollars de frais de justice, et l'indemnisation.
Le dit procureur, toujours en activité, continue à demander l'extradition de 7 Iraniens, mais ne fournit toujours pas l'ombre d'une preuve aux autorités iraniennes afin que celles-ci puissent les juger et décider éventuellement de les remettre à la justice argentine.
Le dit procureur, toujours en activité, continue à demander l'extradition de 7 Iraniens, mais ne fournit toujours pas l'ombre d'une preuve aux autorités iraniennes afin que celles-ci puissent les juger et décider éventuellement de les remettre à la justice argentine.
Les soi-disant témoins iraniens qui ont désigné les
dites personnalités sont 12 moujahidines, mouvance terroriste
explicitement reconnue comme telle par de nombreux
pays, et ils sont recherchés par l'Iran; l'un d'entre eux est
prisonnier de la CIA, en Allemagne, actuellement.
On comprend que les associations de défense des victimes désespèrent de la justice argentine: l'enquête sur le premier attentat a été tout simplement abandonnée, dès que la piste de la camionnette s'est révélée n'être qu'un bobard israélien; mais, correctement manipulées, ces associations n'envisagent pas encore d'autre explication à leur malheur que l'antisémitisme des néonazis locaux, qui ourdiraient constamment de savants complots, avec le soutien occulte des gouvernements successifs.
3. Les relations Iran Argentine
L'Argentine avait d'excellentes relations commerciales avec l'Iran, et depuis les années 1990, le volume des exportations argentines vers l'Iran, considérable, a plus que doublé.
On comprend que les associations de défense des victimes désespèrent de la justice argentine: l'enquête sur le premier attentat a été tout simplement abandonnée, dès que la piste de la camionnette s'est révélée n'être qu'un bobard israélien; mais, correctement manipulées, ces associations n'envisagent pas encore d'autre explication à leur malheur que l'antisémitisme des néonazis locaux, qui ourdiraient constamment de savants complots, avec le soutien occulte des gouvernements successifs.
3. Les relations Iran Argentine
L'Argentine avait d'excellentes relations commerciales avec l'Iran, et depuis les années 1990, le volume des exportations argentines vers l'Iran, considérable, a plus que doublé.
Cela comportait à une époque, sans rupture entre
l'Iran du shah et l'Iran de Khomeiny, la vente d'armes, et de
technologie nucléaire.
Or, sous la pression des USA, dès 1989, l'Argentine
avait mis fin à la coopération nucléaire avec l'Iran, qui
s'était tourné avec succès vers la Chine.
Voilà ce qui insupporte Israël: les attentats
n'avaient nullement altéré le flux global des échanges!
Il aurait évidemment été absurde de la part de
l'Iran, d'avoir organisé des attentats à Buenos Aires, alors
que l'Argentine est son premier partenaire en Amérique
latine, de loin.
En 2006, malgré l'échec retentissant de l'accusation contre Soleimanpour en 2003, Israël a remporté une victoire en obtenant que le président Kirchner accuse publiquement l'État iranien lui-même, ce qui est aussi grave que rare.
En 2006, malgré l'échec retentissant de l'accusation contre Soleimanpour en 2003, Israël a remporté une victoire en obtenant que le président Kirchner accuse publiquement l'État iranien lui-même, ce qui est aussi grave que rare.
En acceptant la constitution d'une commission mixte Iran-Argentine, le gouvernement argentin vient donc bel et bien d'effectuer un virage à 180°, après une vingtaine d'années passées à obéir à des degrés divers aux injonctions israéliennes, à ses dépens.
Le ministre des Affaires étrangères, Hector
Timmerman, y joue une excellente partition. Juif lui même,
fils d'un célèbre intellectuel de gauche ayant
combattu la dictature militaire, puis devenu très critique
contre Israël, il ne cesse de rappeler que les juifs
argentins sont argentins, et que les Israéliens n'ont pas à
faire la loi en Argentine...
Les gouvernements argentin et iranien ont depuis longtemps signé le traité international de coopération pour lutter contre le terrorisme; les Israéliens n'arrivent pas à obtenir que l'un ni l'autre le piétine, non plus que les lois nationales en vigueur, pour provoquer un casus belli.
Comme le répète le professeur Juan Gabriel Labaké, les attentats de 1992 et 1994 furent les derniers d'une série de 17 attentats sous faux drapeau organisés et commis par Israël à partir des accords d'Oslo, avec des aspects techniques semblables (le premier à l'avoir affirmé, en montrant la logique sioniste à l'œuvre, le chercheur Nestor Ceresole, est mort brutalement à la suite de troubles gastriques, en 2003).
Les gouvernements argentin et iranien ont depuis longtemps signé le traité international de coopération pour lutter contre le terrorisme; les Israéliens n'arrivent pas à obtenir que l'un ni l'autre le piétine, non plus que les lois nationales en vigueur, pour provoquer un casus belli.
Comme le répète le professeur Juan Gabriel Labaké, les attentats de 1992 et 1994 furent les derniers d'une série de 17 attentats sous faux drapeau organisés et commis par Israël à partir des accords d'Oslo, avec des aspects techniques semblables (le premier à l'avoir affirmé, en montrant la logique sioniste à l'œuvre, le chercheur Nestor Ceresole, est mort brutalement à la suite de troubles gastriques, en 2003).
Le résultat immédiat en a été un traumatisme certain pour les
Argentins, juifs et non juifs, qui ont été embarqués
sur un "chemin mental tracé d'avance", ou, comme le dit Art
Oliver dans le contexte du 11 septembre, dans une
"opération terreur".
Jamais deux sans trois: pendant presque 20 ans, ils
ont été paralysés par la terreur, dans l'attente de quelque
chose de pire encore que leurs deux attentats
"antisémites".
Mais désormais le journal de gauche Pagina 12 soutient les
initiatives du gouvernement, certainement soutenu à son
tour par l'administration Obama, et le coût
politique des crimes israéliens contre l'Argentine peut
s'avérer immense...
La responsabilité précise des dirigeants communautaires complices de l'assassinat d'une centaine de personnes au total, juifs et non juifs, dont un prêtre catholique (dans l'attentat de 1992), et sans compter les blessés, reste à établir avec précision.
La responsabilité précise des dirigeants communautaires complices de l'assassinat d'une centaine de personnes au total, juifs et non juifs, dont un prêtre catholique (dans l'attentat de 1992), et sans compter les blessés, reste à établir avec précision.
Mais déjà le ministre Timmerman pointe du doigt Rubén
Beraja, le Madoff argentin, bel et bien condamné et
emprisonné un temps pour avoir conduit l'Argentine à la
débâcle financière de 2003, avec les malversations
de la banque qu'il avait créée, alimentée par des fonds de
pension, escroc notoire mais néanmoins autorité
religieuse et président de la DAIA à l'époque des faits (le
Crif local, officiellement en charge de l'amitié
Israël-Argentine).
Et le ministre Timmerman ajoute que ceux qui
s'opposent aujourd'hui à la commission d'enquête mixte
agissent à la façon du sinistre Beraja..., celui-là même qui
avait répandu de colossaux pots-de vin pour détourner
l'enquête (voir http://www.voltairenet.org/article162827.html)
Quoiqu'il en soit, on s'étonne d'un montage sous faux drapeau incroyablement bâclé.
Quoiqu'il en soit, on s'étonne d'un montage sous faux drapeau incroyablement bâclé.
Décidément, la force du Mossad n'est pas dans l'art du
camouflage; mais principalement dans l'art maffieux de la
tuerie aveugle et du graissage de pattes.
Et, l'humanité étant ce qu'elle est, cet art a ses limites.
Le Congrès argentin doit valider prochainement la constitution de la commission mixte, qui donnera l'occasion à l'Iran de désigner les vrais coupables, fort peu discrets au demeurant.
Le Congrès argentin doit valider prochainement la constitution de la commission mixte, qui donnera l'occasion à l'Iran de désigner les vrais coupables, fort peu discrets au demeurant.
La presse iranienne signale les points communs entre les
opérations de Buenos Aires et le récent attentat
sous faux drapeau en Bulgarie.
Tuer de la piétaille juive n'a jamais gêné le
Mossad; ils supposent toujours que cela va ramener vers Israël
les juifs pas assez sionistes à leur goût. "The recent
terrorist attack against Jews in Bulgaria was a similar
scenario, through which Israel repeated its false
accusations against the Lebanese resistance movement Hezbollah
and called on the European Union to put the group
on its list of terrorist organizations. Thus, the
Iran-Argentina truth commission could expose Israel’s
false-flag terrorist operations and treacherous machinations
of the past 20 years." (http://tehrantimes.com/opinion/105896-iran-and-argentina-deal-a-serious-blow-to-zionists) A suivre...
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