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Saturday, August 27, 2011

Libyens démocratisés par l'OTAN...à la caisse!

Juppé: l’intervention française en Libye, un

"investissement sur l’avenir"

27/08/2011

L'intervention de la France en Libye est un "investissement sur l'avenir", a estimé vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, dans un entretien au quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien.

"Quand on m'interroge sur le coût de l'opération - le ministère de la Défense parle de 1 million d'euros par jour - je fais remarquer que c'est aussi un investissement sur l'avenir", a-t-il déclaré.

Selon lui, "les ressources du pays ont été confisquées par Kadhafi qui a accumulé les stocks d'or". "Cet argent doit servir au développement de la Libye. Une Libye prospère sera un facteur d'équilibre pour la région", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les origines de l'intervention de la France dans le conflit, le ministre des Affaires étrangères a reconnu qu'"on nous a reproché du retard à l'allumage lorsque que se sont déclarées les manifestations du Printemps arabe".
Il est à noter que les régimes de Ben Ali et Moubarak étaient des alliés à la France.

A la question "pourquoi cette nouvelle doctrine ne s'applique-elle pas à la Syrie", le ministre a répondu : "Mais elle s'applique intégralement à la Syrie !"

"La France a dit la première que Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir", a-t-il dit. Pour lui, "elle est à la pointe de la mobilisation internationale pour faire pression sur le régime par des sanctions politiques et financières".

Alain Juppé a cependant concédé que "l'intervention militaire n'est évidemment pas envisageable aujourd'hui, car il faut tenir compte de la situation régionale et internationale du dossier syrien".

"La première différence, c'est qu'il n'y a pas de mandat international", selon lui. "Nous n'allons pas, sous notre propre responsabilité, nous lancer dans une opération militaire !" s'est-il exclamé.

"La Russie, mais aussi la Chine, le Brésil ou l'Inde s'y opposent", a également confirmé le ministre français des Affaires étrangères.

Al Manar



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