Mardi 26 novembre 2013
Selon le quotidien libanais Al-Joumhouriya, Bachar al-Assad a révélé à des membres de partis de l’Alliance du 8-Mars (pro-syrienne) qu’« une
armée de 20 000 hommes est en train d'être préparée en Jordanie sous
une supervision régionale et internationale…pour attaquer Deraa… et
encercler à nouveau
Damas ».
Dans la région de Deir Ezzor, le Front al-Nosra a repris, le 23 novembre, le champ pétrolier d’Al-Omar, un des plus importants de Syrie et, à Hama, Ali Haïdar, chef du Parti syrien
nationaliste socialiste (PSNS) et ministre de la Réconciliation nationale, a échappé de justesse à un attentat. (AFI-Flash)
Revue de presse : Médiarama (26/11/13)*
Pendant ce temps, rapporte Médiarama : des
combats féroces faisaient rage dans la Ghouta orientale de Damas,
provoquant des centaines de morts et de blessés dans les rangs des
rebelles et de l’armée syrienne. Cette bataille a éclaté
vendredi dernier après une offensive des rebelles -la plus
importante depuis des mois, selon des sources bien informées-pour tenter
de briser le blocus imposé par l’armée régulière à cette région
stratégique, considérée comme la porte de la capitale. Des sources
concordantes affirment que les rebelles ont mobilisé quelque 5000
combattants, essentiellement de l’Etat islamique en Irak et au Levant, du Front al-Nosra (proches
d’Al-Qaïda) et de la Katiba al-Khadraa (Brigade Verte, islamiste)
pour lancer cette offensive
générale sur deux axes: al-Baharia et Deir Salmane. Une partie des
effectifs engagés, venus de Jordanie, disposaient d’armes lourdes et de
blindés légers. Profitant de l’effet de surprise, les
rebelles ont pu réaliser quelques avancées sur le terrain,
s’emparant de positions de l’armée syrienne. Les sites proches des
rebelles ont fait état de l’occupation de six villages. Très vite,
l’armée syrienne a réussi à contenir la première vague d’assaillants
et a lancé une contre-offensive, qui lui a permis de reprendre une
partie du terrain perdue. Selon les mêmes sources, les
rebelles auraient perdu près de 300 hommes dans ces combats, dont
près du tiers ne sont pas de nationalité syrienne. L’EIIL a d’ailleurs
annoncé la mort d’une vingtaine de ses combattants, dont
une dizaine de Saoudiens, parmi lesquels figure le fils d’un éminent
cheikh membre du Conseil permanent de l’iftaa dans le royaume. L’armée
et les milices pro-régime auraient perdu quelque 65
hommes.
Des sources proches du régime syrien assurent que l’armée a réussi à repousser cette offensive majeure
«préparée avec l’aide des Israéliens et le concours direct d’un Etat du Golfe», selon la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen.
Des
observateurs neutres affirment aussi que si l’objectif de l’offensive
était de briser le blocus de
la Ghouta orientale, imposé il y a sept mois par l’armée, il n’a pas
été atteint, car le terrain pris par les rebelles n’a pas d’importance
stratégique et les combattants de l’opposition ne sont
pas parvenus à atteindre la localité stratégique de Oteiba, situé à
30 kilomètres de Damas. Après avoir repoussé la première vague, l’armée
syrienne a repris l’initiative et a affirmé qu’elle ne
se contenterait pas seulement de bloquer les rebelles mais de les
pourchasser afin de les liquider.
Ces mêmes observateurs ont indiqué que cette première attaque rebelle d’envergure intervient quelques
jours après l’annonce de l’unification de six grands groupes islamistes. (…)
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