Les thuriféraires libanais de la dictature Ben Ali sur le grill tunisien
A nos lecteurs et aux sites partenaires
Ce papier a été retiré de la circulation
et «bloqué» en application du principe de précaution à la suite de
trois plaintes en diffamation engagées par trois personnes l’un, Antoine
Sfeir, au civil, les deux autres Antoine Basbous et Moussa Ghanem, au
pénal, contre l’auteur du texte.
Epilogue de ce bras de fer judicaire de trente mois opposant renenaba.com à ses contestataires:
- Antoine Sfeir a été débouté, au civil, en juin 2012, de la totalité des demandes en réparation dans son action en diffamation intentée contre René Naba
- Suite à une action intentée, au pénal, par Antoine Basbous, René Naba a été condamné, le 12 septembre 2013 par la Cour d’Appel de Paris, au paiement d’une amende délictuelle de 400 euros assortie du sursis total conformément aux articles de 132-29 à 132_34 du Code pénal, et, à Un euro de préjudice moral en faveur d’Antoine Basbous.
- La troisième personne, Moussa Ghanem, a intenté une action en diffamation au pénal à l’encontre de René Naba, mais son dossier a été classé sans suite.
Sur la trentaine de personnes mentionnée
dans cet article, y compris de personnalités politiques et médiatique
de premier plan de la vie publique française, seuls les trois franco
libanais ont porté plainte.
L’auteur tient à remercier les universitaires français Vincent Geisser et Thomas Deltombe pour leur témoignage, de même qu’Ahmed Manai, supplicié tunisien sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali et Hédi Belhassine, consultant international et veille stratégie, ainsi que les sites partenaires pour leur soutien, notamment le site tunisien nawat.org, palestine-solidarité.org, comité Valmy, oumma.com et tunisitri.wordpress.com.
L’auteur tient à remercier les universitaires français Vincent Geisser et Thomas Deltombe pour leur témoignage, de même qu’Ahmed Manai, supplicié tunisien sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali et Hédi Belhassine, consultant international et veille stratégie, ainsi que les sites partenaires pour leur soutien, notamment le site tunisien nawat.org, palestine-solidarité.org, comité Valmy, oumma.com et tunisitri.wordpress.com.
Revoici le papier expurgé du passage litigieux
www.renenaba.com et Nawat.org à
l’occasion du 55eme anniversaire de la fête nationale tunisienne,
première célébration de l’indépendance tunisienne de l’ère post
dictature Ben Ali.
Le site tunisien Nawaat.org, créé en 2004, a été distingué vendredi 11 mars 2011 par le prix du Net-Citoyen organisé par Reporters sans frontières en partenariat avec Google. Militant de la liberté d’expression sur Internet, l’équipe de Nawaat s’est notamment illustrée au cours des évènements qui ont précipité la chute du régime de Ben Ali fin 2010 et début 2011.
Le site tunisien Nawaat.org, créé en 2004, a été distingué vendredi 11 mars 2011 par le prix du Net-Citoyen organisé par Reporters sans frontières en partenariat avec Google. Militant de la liberté d’expression sur Internet, l’équipe de Nawaat s’est notamment illustrée au cours des évènements qui ont précipité la chute du régime de Ben Ali fin 2010 et début 2011.
Les thuriféraires libanais de la dictature Ben Ali sur le grill tunisien
René Naba | 16.03.2011 | Paris
- Antoine Sfeir et Antoine Basbous, la caution exotique de la stratégie anti arabe de la France
- La restitution de l’indu des prébendes politico-médiatiques, une exigence morale de la France
Ils sont deux, se partageant les
plateaux de télévision de France, au gré de l’actualité et des
connivences journalistiques, dans une subtile répartition des rôles,
dans la pure tradition des westerns spaghettis du style «la bête et le
méchant», distillant sur un ton docte leur science présumée, un remugle
de la pensée kleenex de la doxa atlantiste, selon les désirs de leurs
auditeurs et les besoins de leur commanditaire.
Ils…ce sont les deux fameux duos des
Antoine, Antoine Sfeir, directeur des «Cahiers de l’Orient», et Antoine
Basbous, directeur de l’Observatoire des Pays Arabes, au choix, les
Dupont et Dupont, ou, les pieds nickelés de la pensée stratégique
occidentale, la caution exotique de la stratégie anti arabe de la France
et de la stratégie anti-islamiste de la sphère néo conservatrice
américaine.
Tous deux se réclament du patriarche
irrédentiste maronite, Mgr Pierre Nasrallah Sfeir, récemment désavoué
par le Vatican et démissionné au prétexte de l’âge, mais pour ces
chrétiens libanais chauvins, l’argent n’a pas d’odeur, même s’il sent le
souffre, surtout s’il sent le soufre des dictatures arabes.
La singularité de la France, qui confine
à la spéciosité, a été de confier à des Maronites libanais la
responsabilité du dispositif médiatique français à destination du Monde
arabe, rarement en raison de la compétence de la personne, le plus
souvent en raison de sa serviabilité à l’égard du pays hôte et de son
empressement à aller au devant ses désirs. Cela a été le cas dans
l’audiovisuel public, notamment RMC-Moyen orient, depuis le boom
pétrolier arabe, dans la décennie 1970, il y a quarante ans, jusqu’à son
rattachement au pole audiovisuel extérieur, de même que dans les
vecteurs périphériques d’accompagnement de la diplomatie française.
Cf.: Le pôle audiovisuel extérieur
français, un parcours cahoteux, un dispositif chaotique, une vision
ethniciste: www.acrimed.org/article2490.html
Si Antoine Sfeir a longtemps vécu dans
la fusion intellectuelle du gourou de la place Beauvau, le commandant
Bernard Godard, ancien responsable des affaires islamiques au ministère
français de l’intérieur, Antoine Basbous, de par sa configuration
matrimoniale, voue une proximité à la Direction du Renseignement
Militaire. Mais l’un comme l’autre gravitent dans l’orbite des services
annexes de l’administration française, émargeant, alternativement,
simultanément ou cumulativement, au budget du patronat français ou de la
commission européenne de Bruxelles.
Antoine Sfeir, camarade de promotion de
Basile Yared, ancien conseiller spécial de Rafic Hariri, l’ancien
premier ministre libanais assassiné, a consacré un livre «L’argent des
Arabes-Edition Kimé) aux nababs du monde arabe, présentant le
milliardaire libano saoudien comme un «workoholic», un drogué du
travail, dans lequel il s’applique à gommer les aspérités du personnage
occultant toutes ses culbutes tant financières que politiques, que
physiques, voire métaphysiques.
Avec Antoine Basbous, ancien journaliste
au quotidien phalangiste «Al Amal», les deux Antoine ont activement
participé à la campagne pour l’élection, à l’ombre des blindés
israéliens, à la présidence de la République libanaise, de Bachir
Gemayel, le chef milicien phalangiste, puis de son frère, Amine, en
1982, avant de se donner à d’autres veaux d’or.
Le Sfeir à la régente de Carthage et le Basbous au «Meilleur des mondes», la revue néoconservatrice américaine, un basculement qu’ils ont opéré, tous les deux, après une brève idylle dans les eaux troubles de «Proche-Orient.info», le site relai français de la diplomatie souterraine israélienne. Pour aller plus loin sur ce sujet: http://www.renenaba.com/paix-a-lame-de-proche-orient-info/
Recyclant au goût français des thèses racialistes des universitaires américains, le néo conservateur Samuel Huttington et le lobbyiste pro israélien Bernard Lewis sur « le choc des civilisations», Antoine Sfeir s’est distingué, au plus fort de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, par la propagation de l’information sur l‘existence d’un bunker souterrain irakien équipé d’un hôpital ultra perfectionné et d’une piste d’envol, spécialement aménagé par le bloc soviétique à l’intention de à Saddam Hussein. Il se couvrira de ridicule lorsque le dictateur irakien aura été déniché dans un trou à rats où il s’était réfugié pour échapper à ses assaillants américains.
Le Sfeir à la régente de Carthage et le Basbous au «Meilleur des mondes», la revue néoconservatrice américaine, un basculement qu’ils ont opéré, tous les deux, après une brève idylle dans les eaux troubles de «Proche-Orient.info», le site relai français de la diplomatie souterraine israélienne. Pour aller plus loin sur ce sujet: http://www.renenaba.com/paix-a-lame-de-proche-orient-info/
Recyclant au goût français des thèses racialistes des universitaires américains, le néo conservateur Samuel Huttington et le lobbyiste pro israélien Bernard Lewis sur « le choc des civilisations», Antoine Sfeir s’est distingué, au plus fort de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, par la propagation de l’information sur l‘existence d’un bunker souterrain irakien équipé d’un hôpital ultra perfectionné et d’une piste d’envol, spécialement aménagé par le bloc soviétique à l’intention de à Saddam Hussein. Il se couvrira de ridicule lorsque le dictateur irakien aura été déniché dans un trou à rats où il s’était réfugié pour échapper à ses assaillants américains.
Le sursaut populaire arabe tant en
Tunisie qu’en Egypte a valu à ses deux journalistes médiatiques
évolutifs une volée de bois vert de la part des sites spécialisés
français, qui ont dénoncé leur mercantilisme et leur manquement à la
déontologie. La presse française a épinglé deux autres publications pour
leur proximité indécente avec la dictature tunisienne au prétexte de
«la lutte contre l’intégrisme», l’hebdomadaire Afrique Asie, dirigé par
le dissident syrien Majed Nehmé et le groupe de presse «Jeune Afrique»,
propriété du tunisien Bachir Ben Yahmed (1).
Interlocuteur régulier de Gérard Emié,
le proconsul chiraquien à Beyrouth lors du lancement du Tribunal Spécial
sur le Liban dans la phase d’instrumentalisation de la Justice
internationale en vue de la criminalisation du Hezbollah, Antoine Sfeir a
en outre travaillé avec la grande prêtresse du féminisme anti
islamiste, Caroline Fourest sur un ouvrage portant sur l’universitaire
égypto-suisse, Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur de la confrérie
des «Frères Musulmans» intitulé «Frère Tariq». À cette occasion,
l’universitaire française a dressé un portrait élogieux du journaliste
libanais, et, dans un mouvement de synergie, renvoie régulièrement aux
publications des Cahiers de l’Orient, qu’il dirige. Ensemble, ils ont
publié une tribune dans le journal «Le Monde» pour fustiger une
initiative de Tariq Ramadan demandant un moratoire sur les châtiments
corporels dans le monde musulman: «Pour un «moratoire» sur Ramadan», par
Antoine Sfeir et Caroline Fourest, 19 avril 2005.
En compagnie du transfuge socialiste
tunisien Merzi Haddad, Antoine Sfeir publiera dans Le Figaro une tribune
intitulée «Discours américain et méthode tunisienne». (Le Figaro, 28
mars 2005). Le philosophe contestataire Merzi Haddad, dénommé «le Eric
Besson de la politique tunisienne», deviendra ambassadeur de Tunisie
auprès de l’Unesco, dans un retournement de veste spectaculaire, avant
de se carboniser en direct sur les plateaux de la télévision à la chute
de la dictature tunisienne, le 14 janvier 2011, accusant la chaîne «Al
Jazira» «la chaîne des révolutionnaires financée par des réactionnaires»
(dixit Merzi Haddad), et non ses propres turpitudes, d’être l’origine
de ses malheurs.
Sa prestation de service auprès de la
dictature tunisienne lui a valu un portrait sur mesure dressé par le
site satirique Bakchich, que l’auteur de ses lignes soumet à l’attention
de ses lecteurs, sans retouche, à titre pédagogique. Le Sfeir à
repasser de Ben Ali : «Invité récurrent des plateaux télés, Antoine
Sfeir retourne sa veste». La suite sur ce lien:
http://www.bakchich.info/Le-Sfeir-a-repasser-de-Ben-Ali,12831.html
Le complément sur ce lien où Antoine Sfeir s’explique sur les problèmes d’argent avec le régime tunisien http://www.rue89.com/2011/02/18/auteur-dune-apologie-de-ben-ali-antoine-sfeir-fait-son-mea-culpa-191218
Le complément sur ce lien où Antoine Sfeir s’explique sur les problèmes d’argent avec le régime tunisien http://www.rue89.com/2011/02/18/auteur-dune-apologie-de-ben-ali-antoine-sfeir-fait-son-mea-culpa-191218
Quant à Antoine Basbous, il compte parmi
ses nombreux interfaces officieux, les anciens cadres de la diaspora
des milices chrétiennes des Forces Libanaises de Samir Geagea, le
fossoyeur du leadership chrétien, en particulier à Paris, Moussa Ghanem,
ancien membre des milices chrétiennes libanaises de Samir Geagea,
reconverti dans les affaires, à Puteaux, le fief sarkozyste du clan
Ceccaldi.
Le site «Maghreb Intelligence, le
meilleur de la couscous politik» a pris sur lui, de lui dire son fait,
dans un titre ravageur paru le 12 janvier 2011, dont voici le texte
intégral : «Les OPA d’Antoine Basbous sur le Maghreb (Maghreb
Intelligence, le meilleur de la couscous politik 12 janvier 2011) «Le
propriétaire de l’Observatoire des pays arabes OPA fait de
l’anti-islamisme son principal fonds de commerce. Avant de se
reconvertir dans l’islamisme, le libanais Antoine Basbous, qui faisait
partie de l’équipe mise en place par Bachir Gemayel à Tel-Aviv à la fin
des années 1970 et au début des années 1980, a sciemment minimisé les
émeutes qui se déroulaient en même temps en Algérie.
«Le chercheur libanais, qui est issu de
l’aile maronite chrétienne libanaise la plus fanatique, critique à
chaque sortie commandée, les Etats musulmans et qualifie certains
peuples arabes de sous-développés, qui manquent d’éducation et de
civisme. D’après des sources à Tunis, les attaques de Basbous
aujourd’hui contre la Tunisie n’ont qu’une seule raison: les Tunisiens
n’auraient jamais cru dans «les loyaux services du monsieur en matière
de lutte contre l’intégrisme et le terrorisme». Fin de citation.
Antoine Basbous, dont le frère cadet Zouhayr souffre de la consonance arabe de son prénom au point de se faire appeler «ZOU», s’est en effet particulièrement distingué par sa charge contre les arabes et le Monde arabe, dans un mémorable article de la Revue «le Meilleur des Mondes» intitulé «Entre la coupole du palais et le dôme de la mosquée, il y a le désert» (2), déversant un torrent de boue sur le nationalisme arabe, l’accusant de tous les maux, prônant un retour aux spécificités ethnico religieuses de chaque communauté nationale, dans le droit fil du projet de balkanisation du Moyen orient conçu par le tandem George Bush jr (Etats-Unis) et Ariel Sharon (Israël).
Antoine Basbous, dont le frère cadet Zouhayr souffre de la consonance arabe de son prénom au point de se faire appeler «ZOU», s’est en effet particulièrement distingué par sa charge contre les arabes et le Monde arabe, dans un mémorable article de la Revue «le Meilleur des Mondes» intitulé «Entre la coupole du palais et le dôme de la mosquée, il y a le désert» (2), déversant un torrent de boue sur le nationalisme arabe, l’accusant de tous les maux, prônant un retour aux spécificités ethnico religieuses de chaque communauté nationale, dans le droit fil du projet de balkanisation du Moyen orient conçu par le tandem George Bush jr (Etats-Unis) et Ariel Sharon (Israël).
Dans la vaste remise en cause en cours
dans le Monde arabe du fait du déclic populaire de l’hiver 2011,
première révolution démocratique du XXI me siècle, des démocrates de
Tunisie et d’Egypte envisagent de proposer à l’ordre du jour du débat
public interarabe une refonte de la déontologie de la presse dans le
monde arabe, à l’effet de la mettre à l’abri du contorsionnisme des
«plumes mercenaires», si préjudiciables au développement de l’esprit
critique dans le monde arabe.
La «désarabisation du Quai d’Orsay» et de la «politique arabe de la France»: un camouflet pour les orientalistes de pacotille.
Au-delà de l’épisode pathétique de la déconvenue intellectuelle des deux Antoine, un fait demeure: Le combat collectif arabe marque incontestablement l’échec des orientalistes de pacotille, balayés par le vent d’est, tels le président Nicolas Sarkozy, artisan compulsif sous l’impulsion du CRIF (Conseil de Représentatif des Institutions juives de France), de la «désarabisation du Quai d’Orsay», le fossoyeur de la «politique arabe de la France», de même que celle de ses relais politiques, tels Dominique Strauss Khan, candidat potentiel à la présidentielle de 2012, et de ses relais médiatiques, notamment Philippe Val, le directeur de la radio publique France Inter.
La «désarabisation du Quai d’Orsay» et de la «politique arabe de la France»: un camouflet pour les orientalistes de pacotille.
Au-delà de l’épisode pathétique de la déconvenue intellectuelle des deux Antoine, un fait demeure: Le combat collectif arabe marque incontestablement l’échec des orientalistes de pacotille, balayés par le vent d’est, tels le président Nicolas Sarkozy, artisan compulsif sous l’impulsion du CRIF (Conseil de Représentatif des Institutions juives de France), de la «désarabisation du Quai d’Orsay», le fossoyeur de la «politique arabe de la France», de même que celle de ses relais politiques, tels Dominique Strauss Khan, candidat potentiel à la présidentielle de 2012, et de ses relais médiatiques, notamment Philippe Val, le directeur de la radio publique France Inter.
- Sur Philippe Val: http://www.renenaba.com/philippe-va-un-vallon-epineux-et-barbele/
- Sur Dominique Strauss Khan: http://www.renenaba.com/dsk-dans-le-texte-piqure-de-rappel
Il n’appartient pas au tiers monde
arabo-africain de soutenir le train de vie de l’élite
politico-médiatique française et ses vacances paradisiaques, sur le
budget du contribuable des peuples affamés. Pas plus celles de Michèle
Alliot-Marie de Hammamet, que de celles de François Fillon de Louksor ou
de la lune de miel prénuptiale de Nicolas Sarkozy à Charm-El-Cheikh, en
Egypte, ou encore du résident du Quai Voltaire, Jacques Chirac. La
restitution de l’indu des prébendes politico-médiatiques est une
exigence morale que la France se doit à elle-même de le faire, avant d’y
être contrainte par l’exigence des nouveaux pouvoirs.
Sur les prébendes politico médiatiques: http://www.renenaba.com/tunisie-le-pays-du-jasmin-le-miroir-deforme-de-l’occident/
L’anti arabisme primaire ne saurait tenir lieu de stratégie internationale, de même que la bunkérisation occidentale d’Israël et l’ostracisation correspondante de l’Iran. La Tunisie, l’Egypte, Bahreïn, la Libye, le Yémen, la Jordanie, l’Algérie, le Maroc voire même l’Arabie Saoudite en ont fait la démonstration. Et le nouvel ambassadeur de France en Tunisie Boris Boillon en a fait les frais à ses dépens.
Sur les prébendes politico médiatiques: http://www.renenaba.com/tunisie-le-pays-du-jasmin-le-miroir-deforme-de-l’occident/
L’anti arabisme primaire ne saurait tenir lieu de stratégie internationale, de même que la bunkérisation occidentale d’Israël et l’ostracisation correspondante de l’Iran. La Tunisie, l’Egypte, Bahreïn, la Libye, le Yémen, la Jordanie, l’Algérie, le Maroc voire même l’Arabie Saoudite en ont fait la démonstration. Et le nouvel ambassadeur de France en Tunisie Boris Boillon en a fait les frais à ses dépens.
Le combat collectif mené aux quatre
coins de l’ensemble arabe contre des dictatures soutenues par
l’Occident, a révélé, au-delà de toute attente, l’ancrage profond dans
la conscience des peuples arabes d’un fort sentiment d’une communauté de
destin entre le Machreq et le Maghreb, les deux subdivisions
administratives de l’ordre colonial.
Une mention spéciale doit être décernée dans ce domaine à Jean Yves Camus, dague sournoise du judaïsme institutionnel français, artisan méthodique de la délation subliminale du journalisme critique face à doxa officielle pro israélo américaine.
Pour en savoir plus : http://www.liberation.fr/tribune/0101103331-delation-subliminale
Une mention spéciale doit être décernée dans ce domaine à Jean Yves Camus, dague sournoise du judaïsme institutionnel français, artisan méthodique de la délation subliminale du journalisme critique face à doxa officielle pro israélo américaine.
Pour en savoir plus : http://www.liberation.fr/tribune/0101103331-delation-subliminale
Le théoricien du concept incongru «des
Mondes arabes», Nicolas Sarkozy que «Le premier Président de sang mêlé
de France» a mis en œuvre pour maintenir la balkanisation du Monde
arabe, doit puiser dans le déclic populaire arabe de l’hiver 2011 les
raisons de l’échec du projet phare de sa diplomatie: l’Union Pour la
Méditerranée, dont les deux principales béquilles, Hosni Moubarak
(Egypte) et Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie) gisent désormais dans les
tréfonds des poubelles de l’Histoire.
Nicolas Sarkozy, candidat à sa propre
succession, Dominique Strauss Khan, qui se demande chaque jour ce qu’il
peut faire pour la grandeur d’Israël, devraient méditer les
enseignements de l’Histoire, et, le socialiste néo conservateur, si tant
soit peu soucieux des intérêts de son pays, se demander chaque jour ce
qu’il peut faire pour la grandeur de son pays, la France et non Israël,
pour la promotion de la justice, non de l’injustice, de l’égalité, et
non des inégalités, de la liberté, et non l’oppression.
Dans ce pays agité par un débat cyclique sur l’identité nationale, ce qu’il est impératif de faire, au Directeur du FMI, bénéficiaire de l’hospitalité du Maroc pour ses vacances à Marrakech est, non la légitimation de la soldatesque israélienne, mais la mise en œuvre de la promotion du droit du peuple palestinien à une identité nationale et à la souveraineté.
Dans ce pays agité par un débat cyclique sur l’identité nationale, ce qu’il est impératif de faire, au Directeur du FMI, bénéficiaire de l’hospitalité du Maroc pour ses vacances à Marrakech est, non la légitimation de la soldatesque israélienne, mais la mise en œuvre de la promotion du droit du peuple palestinien à une identité nationale et à la souveraineté.
Il n’appartient pas au Monde arabe de
servir de thérapie au complexe de persécution des Juifs ni aux
Palestiniens de payer par délégation pour les crimes commis par les pays
occidentaux, particulièrement l’Europe, plus précisément l’Allemagne et
la France de même que le Royaume Uni (promesse Balfour). Unique état du
Monde à avoir été créer par une décision de l’ONU, Israël, est l’unique
état du monde à s’affranchir en toute impunité de la légalité
internationale. Le véto américain, premier veto de l’administration de
Barack Obama, à une résolution palestinienne concernant le gel de la
colonisation israélienne de la Palestine, constitue un mauvais signal à
la paix mondiale.
Le Hamas n’est pas responsable du
malheur du peuple Palestinien. Ce malheur est antérieur de soixante ans à
la naissance du Hamas qui en est la résultante, la résultante de la
spoliation du peuple palestinien, de la spoliation de son identité
nationale, de sa souveraineté et de sa dignité. Résultante de la
négation de sa légitimité pourtant consacrée par des élections
démocratiques, par la poursuite du blocus de Gaza, par la poursuite des
assassinats extrajudiciaires, la multiplication des check points de
contrôle de l’armée israélienne, la poursuite de la colonisation en
Cisjordanie et la judaïsation rampante de Jérusalem.
La rengaine est connue et une piqûre de rappel s’impose pour prévenir de nouvelles dérives: Il y a d’abord eu Nasser, le Bikbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le «terroriste» prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet d’une élimination extrajudiciaire, auparavant l’iranien Mossadegh, premier artisan de la première nationalisation du tiers monde. Tous ont en commun l’immense défaut d’être des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotums désireux de complaire à l’Occident comme les transfusés arabes: Saad Hariri et Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mahmoud Abbas (Palestine), Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible appellation d’«axe de la modération».
La rengaine est connue et une piqûre de rappel s’impose pour prévenir de nouvelles dérives: Il y a d’abord eu Nasser, le Bikbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le «terroriste» prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet d’une élimination extrajudiciaire, auparavant l’iranien Mossadegh, premier artisan de la première nationalisation du tiers monde. Tous ont en commun l’immense défaut d’être des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotums désireux de complaire à l’Occident comme les transfusés arabes: Saad Hariri et Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mahmoud Abbas (Palestine), Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible appellation d’«axe de la modération».
L’axe de la modération est un axe de
soumission au diktat occidental. Un axe de dictateurs corrompus qui
déchoit au fur et à mesure de la montée de la colère populaire, dont la
destitution de Moubarak et Ben Ali en signe l’acte de décès.
Nicolas Sarkozy est captif de sa démagogie et de ses préjugés, captif de son ignorance crasse des réalités régionales, lorsque depuis Jéricho, en juin 2008, il tonnait ce slogan qui signait de manière manifeste son incompétence diplomatique: «le pouvoir par les urnes, pas par les fusils » feignant d’ignorer, ou plus vraisemblablement ignorant que le Hamas avait emporté haut la main les élections les plus démocratiques du Moyen-Orient.
L’homme de la rupture est un vil suiviste: suiviste de son prédécesseur qu’il dénigre tant mais qu’il copie fidèlement même dans ses errements: tout le monde garde présent à l’esprit la prescription de Jacques Chirac ordonnant des «mesures coercitives» à l’égard du Hezbollah libanais lors de la guerre destructrice israélienne contre le Liban, en juillet 2006, dont il en sortira victorieux et légitimé dans son combat.
Nicolas Sarkozy est captif de sa démagogie et de ses préjugés, captif de son ignorance crasse des réalités régionales, lorsque depuis Jéricho, en juin 2008, il tonnait ce slogan qui signait de manière manifeste son incompétence diplomatique: «le pouvoir par les urnes, pas par les fusils » feignant d’ignorer, ou plus vraisemblablement ignorant que le Hamas avait emporté haut la main les élections les plus démocratiques du Moyen-Orient.
L’homme de la rupture est un vil suiviste: suiviste de son prédécesseur qu’il dénigre tant mais qu’il copie fidèlement même dans ses errements: tout le monde garde présent à l’esprit la prescription de Jacques Chirac ordonnant des «mesures coercitives» à l’égard du Hezbollah libanais lors de la guerre destructrice israélienne contre le Liban, en juillet 2006, dont il en sortira victorieux et légitimé dans son combat.
En cette heure de grand bouleversement
stratégique, il est à souhaiter que tous les candidats potentiels à la
présidentielle 2012, révisent leur classique, à l’ombre de vacances
studieuses, non sous des tropiques dictatoriaux, à l’aide des gourous
médiatiques et des «arrangements entre amis de gentils vacanciers…de
Tunisie, d’Egypte, du Maroc et d’ailleurs. Et que cesse enfin cette
gesticulation démagogique qui fait de la France, une partie du problème
et non de sa solution.
Références
1- S’insurgeant contre la dernière
parution de l’Hebdomadaire «Jeune Afrique» sur le Cameroun (numéro 2614
du 13 au 19 février 2011, un animateur d’un blog au sein du journal
interpelle l’hebdomadaire en ces termes: Jeune Afrique inintelligent en
Afrique? À la lecture de la dernière parution de l’Hebdomadaire «Jeune
Afrique» sur le Cameroun (numéro 2614 du 13 au 19 février 2011, un
animateur d’un blog au sein du journal Le Monde, Joël Didier Engon
interpelle l’hebdomadaire en ces termes: A défaut d’être prêts pour la
démocratie, les tunisiens et les Égyptiens n’ont jamais cru que
l’Hebdomadaire «Jeune Afrique» était devenu si intelligent pour leur
indiquer la voie qui mène à la démocratie. Bien au contraire. Les
camerounais non plus ne l’ont jamais espéré. Ils ont surtout appris au
fil des publi-reportages de l’Hebdomadaire Jeune Afrique, tous à la
gloire de Paul BIYA et de son régime dictatorial, qu’ils devront d’abord
compter sur eux-mêmes s’ils tiennent à se libérer définitivement de la
tyrannie
2- Revue «Le Meilleur des Mondes»
Sommaire du numéro 2 – Automne 2006—Lignes de front: L’Iran en question-
Thérèse Delpech -ANTOINE BASBOUS: «Entre la coupole du palais et le
dôme de la mosquée, il y a le désert» Entretien avec Ève Szeftel
Autre papier de Antoine Basbous dans la revue «Le Meilleur des mondes»
Sur le Liban.
Autre papier de Antoine Basbous dans la revue «Le Meilleur des mondes»
Sur le Liban.
Indications bibliographiques sur Moussa Ghanem : 3 Juillet 2005
Candidat aux élections des Libanais à
l’étranger (Elections France). Marié et père de deux enfants, Ursula et
Karl, ingénieur en informatique, Chef d’entreprise (installation et
maintenance réseaux et sécurité Internet). Sa profession de foi porte
sur les 4 éléments suivant:
- 1 – Renforcer les liens entre les libanais à l’étranger dans le but de créer des projets communs
- permettant leur parfaite intégration dans la vie politique et sociale de leur pays de résidence
- 2 – Faciliter l’accès à l’outil informatique à tous les jeunes au Liban à travers les écoles et les universités
- 3 –Œuvrer pour mettre en contact les universitaires libanais avec leurs homologues étrangers à travers la visioconférence
- 4 –Lutter pour la création d’institutions démocratiques au sein de l’état pour sauvegarder les droits de chacun.
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