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Monday, July 11, 2011

Pourquoi Strauss-Khan a perdu la partie

Salam à tous !

M. Claude RIBBE qu'on ne présente plus, est l'un de ces rares intellectuels français qui continuent d'honorer contre vents et marées, la fonction socio culturelle et politique sacrée du Clerc authentique, malgré sa mise à l'Index des temps modernes - dont les registres sont aujourd'hui tenus par le Nouvel Ordre d'obédience sioniste et maçonnique - et et malgré le boycott systématique par les médias aux ordres, de toutes ses initiatives et de toutes ses dénonciations.
Merci de bien vouloir relayer sa lutte en diffusant ses écrits.

Abdelkader DEHBI.




LE SITE DE CLAUDE RIBBE

FAITES SUIVRE A VOS AMIS POUR QU'ILS REJOIGNENT LE COMITE DE SOUTIEN A NAFISSATOU !


lrejoindre le comité de soutien à Nafissatou Diallo

Pourquoi Strauss-Kahn a perdu la partie

Par Claude Ribbe

Depuis le 14 mai 2011 une triste affaire de viol présumé, vendue par la presse comme un feuilleton à rebondissements, passionne la planète. Mais il n’y a finalement guère de mystère sur l’issue de cette histoire. Strauss-Kahn a déjà tout perdu ou presque.

D'abord l'essentiel : l'honneur. A supposer que cela ait un sens pour lui et ses amis.


Par sa propre démission -qui est presque un aveu- il a aussi perdu son poste lucratif et prestigieux de directeur général du FMI avec l’humiliation de voir arriver comme successeur une femme, française et de surcroît adversaire politique.

Strauss-Kahn a vu du même coup son rêve s’effondrer. Il ne sera jamais président de la République et, même s’il réussit à passer entre les mailles des filets judiciaires américain et français, ce qui est très improbable, - et devrait l’occuper quelques mois sinon quelques années - il aura le plus grand mal à revenir en politique, même au plus modeste niveau.

A terme, il a perdu en outre, très probablement, le soutien de son épouse. Anne Sinclair a adopté l’attitude d’une femme qui défend son mari contre vents et marées. Très bien ! Respectons ce choix. Mais n'en a-t-elle pas beaucoup trop fait et sa posture arrogante n'a-t-elle pas desservi celui qu’elle prétendait aider ? Passer l’éponge sur une incartade est une chose, supporter l’humiliation d’être bafouée et contente pendant trente ans en est une autre, couvrir un viol présumé avec l’impudence que donne la fortune en est une troisième. Pendant combien de temps supportera-t-elle encore de n'être que la grosse dame qui règle les additions, comme dans les films des Marx brothers ? On peut comprendre qu’elle ait joué gagnant un homme qui lui permettrait de réaliser un rêve par procuration : entrer à l’Élysée. Mais jusqu’à quel point sa "magnanimité" affichée, dans laquelle je ne vois qu'une injure faite à toutes les femmes violées, lui permettra-t-elle de miser désormais sur un tocard ?

Si on enlève à Strauss-Kahn la fortune de sa femme et la perspective d’une réussite en politique, que reste-t-il ? Un brillant économiste selon certains admirateurs ? Soyons honnête : sa thèse « Économie de la famille et accumulation patrimoniale » et son livre sur « La richesse des Français », deux ouvrages publiés il y a plus de trente ans, ne le prédisposent guère au prix Nobel. Il reste donc un homme dont la célébrité reposera sur l’un des plus grands scandales sexuels de l’histoire et qui ne pourrait être intéressant, à la rigueur, s’il en avait le talent, qu’à travers une introspection littéraire sur propre cas. Le plus probable, c’est que Strauss-Kahn restera un cas d’études clinique et, certainement, un héros de la petite histoire au même titre que Gilles de Rais, le cardinal de Rohan, Félix Faure, John Profumo ou le cardinal Daniélou.

Les maladresses des bons amis

Ceux qui ont tenté de défendre Dominique Strauss-Kahn ne l’ont guère aidé, c’est sûr. Jacques Lang qui a tenté de minimiser le viol présumé en déclarant qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». Jean-François Kahn qui ne voyait d’ans cette affaire qu’un banal « troussage de domestique ». Bernard-Henri Lévy pour lequel Strauss-Kahn n’était pas «un justiciable comme les autres » et qui invoquait, sans en comprendre, apparemment, l’ironie dans le cas d’espèce (d'autant qu'on imagine mal BHL en train de rire) l’adage « Rira bien qui rira le dernier ». Michèle Sabban qui dénonçait « un complot international ». Johnny Hallyday, lui-même accusé de viol en 2002, qui ne voyait dans les chefs d’inculpation visant Strauss-Kahn, que des « critiques odieuses ». Elisabeth Badinter pour laquelle tout cela n'est qu'une «possible injustice» (qui aurait frappé Strauss-Kahn, bien sûr, par la victime présumée). Finkielkraut pour qui le fait d'oser porter une accusation contre un homme au-dessus de tout soupçon comme Strauss-Kahn équivaut à un... « viol ». Rien de moins ! Jean-Marie Le Guen qui déclarait encore le 5 juillet 2011 que Strauss-Kahn serait en 2012 « un atout considérable pour la gauche». Il ne manquait, pour compléter ce florilège, que la réaction de Roman Polanski lequel, heureusement, a gardé le silence...

STRAUSS-KAHN :

French writer and human rights activist Claude Ribbe has created a Support Committee for Nafissatou Diallo

Dominique Strauss-Kahn, the French ex-managing director of the International Monetary Fund, rich, powerful, famous, bloated with arrogance and vanity, is accused by a perfectly ordinary, hard-working African Muslim immigrant in New York of attempting to rape her and forcing her against her will to engage in sexual acts.

Because the ambitious Dominique Strauss-Kahn – the self-proclaimed future president of the French republic – claims to be a leftist, because he was the favourite of the French socialist party for the 2012 election, one shocked part of the French ruling class hastily denied the facts, thus revealing its own racism, sexism, Islamophobia and complete disdain for those in a humble position.

By virtue of the principle whereby a defendant is innocent until proven guilty, the accused has become the victim and the presumed victim has been referred to by the mediocre "elites", the experts on misinformation that control the media world in France, as being guilty of having taken part in a so-called "conspiracy". And the rape has become a mere "roll in the hay".

It was minimised because "no lives were lost". The supposed attacker was pitied because of his "fragility". And to crown it all, the fact that the presumed rapist was accused has been presented as a "new Dreyfus affair"...

read the following and join the Committee

L'écrivain français Claude Ribbe forme un comité de soutien à Nafissatou Diallo

victime présumée de Dominique-Strauss-Kahn

retrouvez aussi Claude Ribbe sur Facebook

et sur Twitter


www.claude-ribbe.com

Comité de soutien à Nafissatou Diallo

Le Français Dominique Strauss-Kahn, président du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir violé une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.

Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.

Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».

Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus»....


lire la suite et rejoindre le comité de soutien à Nafissatou Diallo

1 comment:

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